C'est la suite du dernier article, il faut que j'écrive encore un mobile. Maintenant, j'écris cet article en français, c'est à la fois dur et amusant de jouer avec la langue française. Un livre présente mon intérêt bizzarre, c'est "Exophony - le voyage pour sortir de la langue maternelle" de Tawada Yoko. (C'est dommage qu'il ne soit pas publié en français.) Je l'ai lu de nouveau pendant cet été. Avant que je sois allée à l'école de langue en France, je l'avais lu en 2003 ou 2004. Elle est écrivain, écrit des romans en allemand et en japonais. Le livre est une sorte d'essai sur lequel l'identité et la sensibilité linguistique d'auteur sont secouées entre deux langues. À ce moment-là, je me disais qu'il n'était pas possible d'écrire en français. Cependant, mon professeur donnait des devoirs de rédaction chaque semaine. En consultant beaucoup sur mes dictionnaires, je ne devais qu'écrire pour achever mes devoirs. À propotion que je le fais, le professeur a souvent souligné mes quelques phrases en rouge, "Qu'est-ce que vous voulez dire ? Refaites !!". Cette parole m’a posé un dilemme. Je me suis interrogée pourquoi mes phrases n'ont pas marché. Lorsque j'écris en français, je pense toujours en japonais à ce que je veux exprimer. C'est une cause majeur. Mon système linguistique est un peu démoli par le français pour la rédaction. J'accepte des choses différentes qui concernent la langue après cette démolition et obtiens un éclairage nouveau. On apprend une autre langue, même si on ne peut pas communiquer directement dans la vie réelle, il me semble que l'on a un lien avec des gens. Chaque fois que je lis un texte français qui a été écrit par quelqu'un, chaque fois que j'écoute une émission française à la radio que quelqu'un parle en français, mon corps se laisse flotter dans cette langue. Cela colore ma vie. Comme ce pays est insulaire, il y a peu d'étrangers. En outre je ne peux pas souvent voyager à l'étranger. Puis, comment dois-je faire pour sortir de la langue maternelle ? Je trouve que l'écriture est le meilleur moyen. De nos jour, l'internet existe heureusement. Autrefois, il a été inventé et utilisé par l'armée américaine. Il vaut mieux d'utiliser cet outil pour apprendre la langue que pour la guerre. Mais, la fonction de traduction sera devenue parfaite dans quelques années sans doute. On pourra comprendre (lire) touts les textes étrangers sans peine. Qu'est-ce que ça sera pratique ! Est-ce que je continuerai à apprendre le français ? Effectivement je réponds "oui", parce que j'aimerais connaître quelque chose culturelle et humaine dissimulées derrière les mots. Par exemple, j'ai lu seulement 1-5 chapitres de "Zazie dans le métro" de Raymond Queneau en août et ai rencontré beaucoup de mots inconnus pour moi. Quant à un mot "zinc", je ne connaissais que le premier sens qui est un élément chimique. Le deuxième sens est comme le comptoir, selon l'explication du dictionnaire, le zinc est utilisé dans la fabrication de comptoir de bar. Quand je vois des films français, s'il y a une scène au bar, je regardera attentivement le comptoir. Un ature mot "orfèvre" aussi, cela m'intéresse, il y a une phrase "Vous êtes orfèvre, Monsieur Josse." dans le dictionnare, elle est citée "L'Amour médecin" de Molière. J'ai lu "L'Avare" et "Dom Juan", je ne lis pas "L'Amour médecin". Un nom d'objet se rattache à un autre objet et à une autre chose, cela est infiniment répété. Je pense que chacun fait sa carte des idées en plusieurs dimensions. De plus, on discute d'un sujet avec des gens, elle est étendue plus large par le canal d'autrui. Dans mon cas, ma carte est occupé par des films, des langues et mes souvenirs etc. Vous pouvez étendre ma carte, et réciproquement.
En écrivant cet article, un film "Lost in Translation" de Sofia Coppola m'a intrigué. Pourquoi des occidentaux m'en parlent quelquefois ? Ils se sont (seront) sentis dépaysés au Japon comme Bill Murray et Scarlett Johansson ?