dimanche 12 novembre 2023

L'Homme qui a vendu sa peau

Je n'ai pas de temps, mais je me demande si c'est un prétexte. Est-ce qu'il vaut mieux bien gérer mon temps ? Mais, je ne me condamne pas. Ça fait longtemps que je ne vois pas des films, j'en ai vu seulement un. Le titre est "L'Homme qui a vendu sa peau". Auparavant j'ai vu cette bande annonce au cinéma.

Lors du festival de films islamiques, à l'issue de la projection de "La Belle et la Meute", l'organisateur de ce festival a expliqué que la cinéaste Kaouther Ben Hania avait filmé "L'Homme qui a vendu sa peau" qui est sorti en 2021 au Japon, après "La Belle et la Meute". Cela m'a étonnée, au meme moment, j'ai regretté de ne pas avoir vu "L'Homme qui a vendu sa peau".

La guerre Israël-Hamas a commencé, ces infos sont diffusées chaque jour. J'ai parfois l'impression que cette guerre est tendance, est-ce que l'invasion de l'Ukraine par la Russie est démodée ? Je me souviens de la guerre civile en Syrie, et du problème de l'Afghanistan etc. Cela me déprime. Alors, j'ai vu "L'Homme qui a vendu sa peau". Le film traite des investissements dans l'art contemporain et du problème de la guerre civile en Syrie. Ces deux choses sont bien tressées dans le scénario. 

Présentons brièvement le synopsis. Le protagoniste Sam est obligé d'habiter au Liban en tant que réfugié, il ne peut pas librement se déplacer. Sa petite amie Abeer est proposée en mariage arrangé par sa famille. Sam veut l'empêcher, mais il n'y a pas de moyen. Un artiste contemporain Jeffrey que Sam a par hasard rencontré lui propose une façon inédite pour obtenir l'argent et la liberté. C'est vendre son dos, cet artiste le tatoue. Ce motif est un visa Schengen. Chaque fois que l'exposition de cet artiste a lieu, Sam doit se déplacer sous le contrat entre l'artiste et lui. Cependant, il peut gagner beaucoup d'argent comme promis et envoyer de l'argent à sa famille. Comme Sam est une œuvre, il peut aller dans n'importe quel pays, il est critiqué par des compatriotes de Raqqa. En étant jaloux de Sam, ils estiment que son tatouage est un coup de publicité.

Un jour, après avoir téléphoné à Abeer, il l'attend devant son appartement à Bruxelles. Elle est déjà mariée avec un diplomate. Sam lui dit qu'il est venu pour le travail ici, mais il n'explique pas le détail du travail. Plusieurs jours plus tard, Abeer et son mari visitent le musée. Sam est exposé comme une œuvre, cela les étonne, le mari d'Abeer insulte Sam. Bien que Sam soit une œuvre, il frappe Sam. Sam a contracté une assurance de l'œuvre d'art à cause de cet incident, cette œuvre augmente le valeur. Un investisseur suisse l'achète. Sam s'interroge sérieusement s'il vit comme un humain ou une œuvre d'art. Neuf mois s'écoulent, Sam est mis aux enchères, cette situation l'ennuie. Il commence tout à coup à marcher parmi les sièges des acheteurs, il provoque une panique. Sam sort des écouteurs de son pantalon, il crie: "C'est l'interrupteur d'une bombe !". Des policiers l'arrêtent. Sam pense qu'il est libre dans une prison. Néanmoins, l'avocat de l'artiste contemporain Jeffrey avec une interprète qui est Abeer viennent voir Sam. Il lui explique que pour son procès, Abeer traduira ses proles. Ajouter à cela, elle dit à Sam qu'elle a divorcé. Sam sourit. Finalement, après avoir gagné au tribunal, il essaie de vivre avec Abeer. La liberté véritable est nécessaire pour lui. Alors, Sam et l'artiste contemporain Jeffrey pensent à une idée dingue. Je souhaite que vous voyiez cette scène finale.

À vrai dire, cette histoire est inspirée par l'œuvre "TIM" de l'artiste Wim Delvoye. Tim Steiner est tatoué par Wim Delvoye. Je ne la connaissais pas. J'ai seulement connu ses "Cochons tatoués" qui ont été controversés. Qu'est-ce que l'art ? Comme je n'ai pas beaucoup de notion de l'art, je vais de temps en temps au musée.

dimanche 5 novembre 2023

Suis un cours de gestion de la colère

Je n'ai pas de temps. Depuis le septembre, je suis le cours de français une fois par un mois. Auparavant, une fois toutes les deux semaines. Néanmoins je lis encore des articles du Monde diplomatique de décembre de l'année dernière. Ma concentration faiblit.

Comme ma mère n'a pas l'alzaimer, elle va bien. Elle bavarde du contenu des émissions et des films qu'elle a vus. Ma mère m'a demandé de laver tous les rideaux. Comme je ne peux pas le finir en un jour, je dois les laver petit à petit chaque semaine. De plus, elle m'a ordonné de soulever tous les tatamis pour aérer et assécher le verso des tatamis. De temps en temps, j'utilise la livraison à domicile d'un supermarché. C'est un peu cher, j'hésite à l'utiliser. Comme la livraison à domicile est économiser du temps, il est inclus dans le prix des articles. Je le comprends bien.

Parfois, beaucoup de choses me fatiguent, je suis un peu nerveuse. Ma mère m'a dit: "Il vaut mieux que tu suive un cours de gestion de la colère." En riant, je lui ai répliqué: "C'est pas nécessaire. Dans mon cas, si je peux trois films pendant un jour, ma nervosité disparaîtra." En outre, ma mère m'a conseillé: "Il vaut mieux ne pas arrêter de suivre le cours de français."

Chaque jour, je vois des infos sur la guerre Israël-Hamas, je me souviens du film documentaire "Promesses" que j'ai vu dans ma vingtaine. Dans le film, des enfants israéliens et palestiniens communiquent entre eux un peu, mais leur parents et environnement les conditionnent à l'idée de leurs différences de religion. Qu'est-ce que ces enfants dans le film pensent maintenant ? 

Quand Emmanuelle Todd dit que la Troisième guerre mondiale commence déjà, ça ne peut pas être exagéré. L'invasion de la Russie en Ukraine est petit à petit oubliée par le monde ? L'Afghanistan, la Syrie, le problème de Rohingya, aussi. Le cercle vicieux de la haine s'accélère partout. Si je suis sous la guerre, est-ce qu'il sera possible de m'occuper de ma mère ?