samedi 26 juin 2021

La mastication

Dans l'article dernier "L'indigestion", je voulais ajouter plusieurs choses. Pourquoi je vois des films ou lis des livres qui dépassent la portée de mon intelligence ? Franchement, c'est normal que je ne puisse pas tout comprendre. Je ne suis pas professeur, ni spécialiste. En outre, mes notes à l'école n'étaient pas brillante dans toutes les matières. Simplement, le sujet du film ou du livre m'intéresse ou pas, c'est très important. Ce que je ne connais pas émerge. Autrement dit, c'est "je sais que je ne sais rien" de Socrate. Si je veux en savoir davantage, je lis des livres qui concernent ce domaine. D'abord, j'avale un film ou un livre (je lis un livre ou vois un film), j'essaie de mastiquer ce contenu, mais je vomis le reste du contenu que je n'ai pas pu comprendre. Cette expression est un peu sale, mais c'est mon processus d'expérimenter quelque chose, c'est toujours comme ça. Je pense que ce fait est un entraînement de la mastication cérébrale. Chaque jour, non seulement on mastique des aliments mous, mais aussi le contenu léger de livres ou de films, la mastication ne renforce pas le muscle des mâchoires. Si on n'utilise pas tellement la mastication, elle s'affaiblit, la mastication cérébrale aussi. Il faut parfois donner une charge comme entraînement musclé.

À mon avis, c'est important qu'on essaie d'abord d'avaler un film ou un livre. Car, on ne connait pas ce goût. Le goût que j'ai imaginé est différent de celui de la réalité. Par exemple, quant au film hongrois "Le Tango de Satan" que j'ai vu au cinéma en 2019, la durée de la projection était 438 minutes. Ajouté à cela, beaucoup de plan-séquence ennuient certains spectateurs. Il y avait des spectateurs qui ont dormi. L'histoire du film est simple. Mais, le déroulement du film est très lent à cause des plan-séquences. Je me demande si des spectateurs qui sont habitués aux films distrayants sont énervés par ce film "Le Tango de Satan".

De nos jours, le contenu de film ou de livre qu'on peut facilement comprendre est populaire. C'est une perte de temps, c'est détestable. C'est la même chose pour les repas. De nombreux repas préparés ou surgelés sont exposés dans un supermarché. La surface de ce rayon s'élargit de plus en plus. La cuisine aussi, prend du temps. La vie quotidienne est souvent affairée. Je pense que le repas préparé ou surgelé est convenable et indispensable pour les travailleurs.

J'estime que le plan-séquence est une sorte de peinture. Quand beaucoup de changements de plan sont utilisés, le rythme d'un film est animé grâce à cela, en outre le contenu du film est bien explicable, de temps en temps. Il peut prévenir d'une histoire trop linéaire. 

Toutefois, je pense que c'est difficile de pratiquer la mastication cérébrale tous les jours. Alors, j'ai lu "L'ornithologie de poteau télégraphique - Où est ce que des moineaux s'arrêtent ?" de Mikami Osamu. Au Japon, les fils électriques ne sont pas enterrés. On voit souvent des moineaux ou corbeaux s'arrêter sur un fil électrique. Selon ce livre, le nombre des moineaux diminuent depuis les années 90. Parce que l'environnement change remarquablement. Le nombre de maisons en bois pour la nidification et de rizières pour manger des insectes diminue. Cet auteur est un professeur d'ornithologie. Pourquoi des moineaux ou corbeaux s'arrêtent sur un fil électrique ? Ce mystère n'est pas clarifié. Lorsque j'étais écolière, un jour, un moineau est entré dans la chambre de mon frère et moi. Car ma mère nettoyait la véranda. Ce moineau volait avec vivacité afin de sortir de la chambre. Mais, il s'est écrasé sur un verre de fenêtre, il est tombé. Malheureusement, il est mort. Mon frère et moi l'avons enterré dans le jardin. Maintenant, un nid de moineaux s'installe entre une gouttière et des tuiles, ma mère nettoie les excréments les moineaux et des pailles qu'ils ont apportées sur la véranda depuis le printemps, elle s'en plaint toujours.

mardi 22 juin 2021

L'indigestion

Pendant un an, je n'ai pas tellement eu mal à l'estomac ou eu une diarrhée. C'est bien. J'ai passé une endoscopie en 2016 et une coloscopie en 2019. Finalement, il n'y avait pas de problème. Je me demande si de tels symptômes étaient un signe de la ménopause. Cette fois, je veux écrire sur l'indigestion. Mais ce n'est pas l'indigestion gastrointestinal. Il s'agit de l'indigestion cérébrale.

Par exemple, j'ai lu le livre "Le pèlerinage russe" de Mikhail Prichvine. Ce contenu est difficile pour moi. Alors, c'est carrément l'indigestion cérébrale. Je ne connaissais pas Mikhail Prichvine. Pourquoi j'ai lu ce livre ? Parce qu'une correspondante japonaise a écrit un peu sur ce livre dans sa lettre. Comme je ne connaissais pas cet auteur et ce livre, j'ai lu son profil et un résumé du livre sur Internet. Le sujet du livre traite de la foi hérétique contre l'Eglise Orthodoxe russe. En me souvenant des films russes que j'ai vus jusqu'à maintenant, je me suis demandée s'il y avait des films sur cette foi hérétique. Je ne savais pas comment elle existait en Russie. Elle m'a intéressé. 

"Le pèlerinage russe" se compose de deux parties. La première partie: "En suivant la galette enchantée". La deuxième partie: "Sous les murs de la ville invisible". Dans la première partie, d'abord, un conte populaire russe "Kolobok" est présenté. Kolobok est une boulette de pomme de terre bouilli. Un jour, il prend vie, il fuit un couple âgé. En route, il rencontre un lapin, un ours et un loup etc. Mais en utilisant sa sagesse, il évite d'être mangé. Il chante cette évasion. Puis, un renard félicite sa chanson. Finalement, il mange Kolobok. Je pense que l'auteur Mikhail Prichvine a l'esprit de Kolobok, et il visite le monastère Solovetski. Pendant ce voyage, il rencontre des villageois et parle avec eux, il note leur manière de vivre et leur foi à travers leurs paroles et comportements. Et pourtant, son regard n'est pas hautain comme un intellectuel, l'auteur se réjouit d'agir avec eux. J'ai pu tourner une page grâce à cela sans la connaissance de l'arrière-plan religieux en Russie. Dans la deuxième partie, l'auteur visite la terre sainte Kitège des orthodoxes vieux-croyants. Selon une annotation, j'ai su que Rimski-Korsakov avait composé un opéra "La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia". Ici aussi, l'auteur rencontre des gens (iconoclaste et baptiste etc.). De temps en temps, ils débattent calmement. Mais il me semble qu'ils se consacrent à la prière chacun à sa manière. Ce livre approche du folklore.

Quant à une autre indigestion, c'est le film documentaire allemand "Heimat ist ein Raum aus Zeit". Franchement, une amie cinéphile me l'a recommandé. Avant sa recommandation, la bande annonce m'a tenté un peu. Cependant, la projection est 218 minutes. Comme j'ai cru que ce contenu avait l'air difficile, je n'ai pas eu l'intention d'aller au cinéma.


Le contenu est l'histoire de la famille du réalisateur Thomas Heise. Des affaires de sa famille (des photos, des lettres, des journaux, des documents publics et des enregistrements) sont montrées avec la narration du réalisateur. Parfois, des images de la voie ferrée, un établissement ruiné, et un flux de gens dans une gare etc. sont insérées.

Ce film documentaire se compose de cinq chapitres. Dans le chapitre 1, les grands-parents du côté paternel du réalisateur se sont mariés. Pourtant, sa grand-mère était juive. C'est le mariage mixte. Son grand-père était un professeur, il a perdu son métier à cause de ce mariage. La famille de sa grand-mère a été envoyée aux camps de concentration. Ensuite, le chapitre 2, la mère du réalisateur a survécu au bombardement de Dresde. Mais elle était charmante, sa relation amoureuse avec trois hommes est dévoilée par ses lettres. Néanmoins, elle a rencontré le père du réalisateur, et ils se sont mariés. Elle a accouché de deux enfants (ce réalisateur et son frère). Le chapitre 3, le père du réalisateur était un professeur de philosophie à l'université, sa mère était une rédactrice. Comme ils fréquentaient des artistes anti-régime, la stasi les a surveillés. Enfin, son père a perdu son métier. Le chapitre 4, ce réalisateur Thomas a fini son service militaire. Il a travaillé un peu dans une entreprise nationale de film. Et après, il est entré à l'université. Il a filmé des jeunes qui vivaient dans l'Allemagne de l'est. Une image de son père et Heiner Müller qui débattaient sur Brecht est diffusée. Thomas l'a filmé. Dans le chapitre 5, sa mère était hospitalisée. La communauté socialiste à laquelle elle avait cru s'est effondrée. Dorénavant aussi la domination de l'État décevait sa mère et Heiner Müller. J'ai pu comprendre que l'histoire de la famille Heise se superposait avec celle contemporaine de l'Allemagne.

Pourtant, il m'a particulièrement apparu que des images et des narrations étaient fragmentaires dans le chapitre 4 et 5. Je ne sais que plusieurs choses de l'Allemagne de l'est dans le manuel scolaire. Ma compétence pour cela n'est pas suffisante. J'ai seulement vu trois films qui traitent de l'Allemagne de l'est, "La vie des autres", "Barbara" et "La Révolution silencieuse". Dans le film "Une valse dans les allées", des gens qui étaient jadis des ouvriers en Allemagne de l'est travaillent dans un supermarché à Leipzig, j'ai l'impression que leur mentalité actuelle reflète celle de la majorité des Allemands de l'est. Ils sont laissés derrière dans le passé après la réunification allemande. Cette chose n'est pas clairement décrite, mais elle est toujours présente dans ce film.

mercredi 16 juin 2021

Je suis une personne suspecte ?

Quand j'écrivais l'article "Un conducteur de train", j'ai voulu ajouter une anecdote. Pour ma part, c'était très étonnant. À l'issue du cours de français dans l'école linguistique qui se trouvait à Vichy, je me suis arrêtée souvent chez SEPHORA. Simplement, car j'ai voulu essayer de sentir beaucoup de parfums. Un jour, lorsque je suis sortie de SEPHORA, j'ai vu un homme entrer chez Etam lingerie qui était en face de Sephora. Je me suis demandée pour quel but il était entré. Cela a provoqué ma curiosité. J'observais cet homme comme un détective par la vitrine d'Etam.

Une vendeuse lui a adressé la parole, ils parlaient des marchandises ? Je me suis demandée si cet homme était le patron. En quelques minutes, elle a ramassé différents types d'ensemble de soutien-gorge et culotte. Ensuite, en les lui montrant, elle a commencé à lui expliquer. Probablement, ce devait être sur le design et la couleur de ces types d'ensemble avec dentelle. J'ai supposé que cet homme allait les offrir à sa femme, sa petite amie, ou sa maîtresse. Il m'a paru que son âge était dans la quarantaine. C'est toujours difficile de deviner l'âge des Occidentaux pour moi. Lui aussi, en touchant ces lingeries, il a vérifié le toucher et la sensation. Peut-être, la vendeuse lui a demandé le goût de sa partenaire. Finalement, il a choisi de prendre un type d'ensemble. La vendeuse a fait un paquet cadeau derrière la caisse. Et après, l'homme a payé, et il est sorti d'Etam. Ainsi, je l'ai observé pendant environ trente minutes. Objectivement, si d'autres personnes m'ont vue, ils ont dû penser que j'étais une personne suspecte.

À vrai dire, je n'ai jamais vu ce spectacle au Japon. Par exemple, un homme entrer dans un tel magasin de lingerie au Japon. D'abord, les vendeuses le dévisageront avec de grands yeux, mais elles ne l'expulseront pas. De plus, des clientes qui viennent pour acheter des articles le dévisageront sans aucun doute. Il est possible que cet homme soit considéré comme un pervers. Le rayon de lingerie n'est pas interdit d'entrée pour les hommes, et pourtant je crois qu'une barrière invisible est déjà construite dans un sens. Un couple voit des lingeries dans ce rayon, ce n'est pas tellement bizarre. Mais il faut prendre en compte la position de la vendeuse, quand un client masculin dit des paroles comme un harcèlement sexuel. Ça arrive de temps en temps. Par exemple, "Pourriez-vous essayer de porter ce soutien-gorge ?" etc. Ce travail est aussi dur.

Auparavant, j'ai lu un livre qui concerne le français. Dans ce livre, les chaussettes appartiennent au genre de lingerie en France. C'était ahurissant. Les chaussettes portent directement sur la peau, elles sont traitées comme le soutien-gorge et la culotte ? Je trouve que c'est un mystère. L'année dernière, la femme de mon frère a offert à ma mère trois paires de chaussettes hivernales comme cadeau de Noël. Pour les Japonais, les chaussettes ne sont pas égales à un soutien-gorge. Tant que la relation humaine n'est pas intime, je pense qu'il vaut mieux ne pas offrir des chaussettes pour un Français.

lundi 7 juin 2021

Un service en vaut un autre

Malgré l'état urgence, mon frère est venu chez ma mère il y a deux semaines. Car, il n'a pas pu participer à la cérémonie pour inhumer le vase funéraire de mon père l'année dernière. Au fait, j'ai proposé à ma mère et mon frère de visiter une statuette Jizô qui se trouve près de la maison de grand-mère. 

Qu'est-ce que c'est la statuette Jizô ? C'est comme un dieu de la route, elle existe aussi pour des enfants qui sont morts à cause de la maladie, la fausse couche, ou l'avortement. À vrai dire, lorsque j'étais petite (environ quatre ans), j'ai marché avec ma mère qui berçait mon frère jusqu'à cette statuette, nous avons prié. Je me suis souvenue de cette chose il y a quelques années. Comme cette mémoire est brumeuse, j'en ai parlé à ma mère. Elle était étonnée. Selon son explication, lorsque mon frère était bébé, il ne dormait pas tellement et pleurait souvent pendant la nuit. Ma mère était très fatiguée tous les jours. Ma grand-mère lui a conseillé de prier devant la statuette Jizô. C'est une sorte de religion populaire. Ainsi, ma mère y allait fréquemment. Cette fois, j'ai demandé à mon frère s'il se souvenait de ce fait. Il ne s'en souvient pas. Lui et moi avons une quarantaine maintenant, ma mère a 73 ans. Nous avons de nouveau prié devant cette statuette Jizô, il y a deux semaines. Elle nous a revus, j'ai imaginé qu'elle a souri dans son cœur. Il m'a semblé qu'elle gardait encore ma famille. Mon frère a demandé à ma mère quand cette statuette Jizô avait été construite. Ma mère lui a répondu: "Je ne sais pas. Mais lorsque ma mère a épousé mon père, cette statuette existait déjà." Donc, 90 ans minimum ont passé. 

Ici, la statuette Jizô m'a évoqué un ancien conte que j'ai appris dans le manuel scolaire. C'est "Kasa Jizô". Quant au synopsis, jadis, un couple âgé habitait dans un village. Au réveillon du nouvel an, le mari va pour vendre des bûches au centre, et après il a l'intention d'acheter des mochis pour accueillir le nouvel an. Cependant, ses bûches ne se sont pas vendues. Un homme qui vend des casquettes tissées en paille lui adresse la parole: "Vous avez vendu vos bûches ? Ces casquettes ne se sont pas tellement vendues. Si vous voulez, troquons ces casquettes contre vos bûches ?" Le mari accepte, et il retourne chez lui. En route, la neige tombe. Le mari passe devant six statuettes Jizô. La neige s'accumule sur leur tête. Et alors, il enlève la neige et met ses casquettes aux statuettes Jizô. Mais, comme une casquette manque, il met la serviette qu'il porte sur la tête à la dernière statuette. Après être retourné chez lui, le mari raconte ce fait à sa femme. Elle lui dit qu'il a bien fait. Ensuite, ils vont au lit. Peu de temps après, ils entendent des bruits bizarres dehors. Puis, ils ouvrent la porte. Il y a des mochis et des légumes. Cela surprend ce couple. Ils voient six statuettes Jizô marcher au loin. Ils les remercient. C'est la fin.

Ce contenu est très pédagogique. Lorsque j'étais écolière, j'ai lu cette histoire, c'était impressionnant. Même si les statuettes Jizô n'ont pas de vie, c'est important qu'on ait une tendre sollicitude. Autrement dit, c'est "Un service en vaut un autre". Ce proverbe est comme un proverbe japonais "情けは人の為ならず(Nasake wa hito no tame narazu)". On le traduit littéralement en français, cela veut dire que "On montre à un autre de la compassion, ce n'est pas bien pour cet autre". C'est franchement faux. Environ 50 % des Japonais se trompent sur le sens. Qu'est-ce que c'est le sens correct ? C'est que "On montre à un autre de la compassion, c'est bien pour cet autre. Cette conduite sera rendu à soi-même un jour". Je pense que ce proverbe est un peu moralisant. La réalité est toujours contradictoire.

Et à part cela, "ならず(narazu)" est la négation dans la langue japonaise contemporaine. En l'occurence le sens correct, "ならず(narazu)" , "なら(nara)" vient de "なり(nari)", c'est l'affirmation. "ず(zu)" est la négation. Cet usage est la langue japonaise classique. Par conséquent, 人の為ならず(hito no tame narazu) veut dire que "c'est bien pour cet autre". Lorsque j'avais dix ans, un instituteur a expliqué ces deux usages grammaticaux dans le cours de japonais. Il a fortement dit aux élèves qu'il ne fallait pas les confondre. Auparavant, ma mère a fait exprès de demander à mon frère ce que ce proverbe voulait dire. Sa réponse était le sens faux. Elle s'est lamentée.

mardi 1 juin 2021

Un conducteur de train

En ce moment, des nouvelles d'un suicide sur une voie ferrée ont été diffusées sur la télé ou Internet. Non seulement dans ma région, mais aussi dans des autres régions. Cela me rend morne. Souvent, je me fâche, lors du travail. Cela n'est rien comparé à ce suicide. J'imagine que le conducteur de train a freiné de toute ses forces. Néanmoins, son train n'a pas pu s'arrêter et a écrasé une personne qui avait sauté sur la voie ferrée. Ce conducteur est traumatisé sans aucun doute.

Ici, présentons le film serbe "Train driver's diary" de Miloš Radović que j'ai vu la semaine dernière. Il n'est pas sorti dans les pays francophones. J'ai cherché cette bande annonce en français, je n'ai pas pu la trouver. C'est dommage. Au début de ce film, le héros Ilija, conducteur de train collisionne une voiture dans laquelle se trouvaient six Roms. Lui et son père ont ecrasé environ cinquante personnes jusqu'à maintenant. Malheureusement, ce nombre contient sa femme et le fils de son voisin. Un jour, lorsque Iliya conduit un train comme d'habitude, il voit un garçon marcher sur la voie ferrée, il klaxonne bruyamment. Ce garçon l'ignore. Iliya freine à mort, et il réussit à secourir ce garçon. Ensuite, il lui donne un repas. Le garçon, Sima, raconte ses antécédents. Lorsqu'il était bébé, il a été abandonné par ses parents devant un orphelinat. Sima hésite à être adopté bientôt, alors il a fui. Cependant il n'a pas su où aller et a décidé de se suicider sur la voie ferrée. Iliya élève Sima comme un fils. Sima veut petit à petit devenir un conducteur de train un jour. Iliya est catégoriquement en désaccord. Sima est obligé de devenir mécanicien de train selon le plan d'Iliya. Un jour, Sima essaie de conduire un train, tentaté par un conducteur. Ce conducteur lui explique comment on conduit le train, et il va au lit. Sima est réduit à conduire tout seul, il faillit provoquer un accident. Dès lors, Iliya risque sa vie pour le faire élever en tant que conducteur de train. 

Ce film attendrit un peu le cœur, mais je pense que c'est une sorte d'humour noir ou d'une qualité comique et boufonne. Je souhaite que les conducteurs japonais de train qui sont traumatisés à cause d'un suicide par accident ferroviaire voient ce film. Il est possible que leur sentiment morne s'atténue légèrement. Lazar Ristorski qui a joué dans le film "Underground" d'Emir Kusturica joue le rôle du héros Iliya dans ce film.

Présentons un autre film qui concerne le conducteur de train. Ce titre est "The Bra". de Veit Helmer. Le héros Nurlan conducteur de train, conduit un train comme d'habitude, et il traverse une petite ville chaque jour. Des linges des habitants s'accrochent souvent à son train. Après le travail, Nurlan rend ces linges aux habitants. Un jour, après avoir conduit, Nurlan nettoie le corps du train. Et puis, il aperçoit un soutien-gorge bleu clair accroché au rétroviseur. Nurlan se demande à qui est ce soutien-gorge. Il commence à chercher sérieusement son propriétaire dans cette petite ville. Comme cet objet perdu est un soutien-gorge, c'est difficile. Nurlan rend visite à une femme, elle le considère comme un pervers. Des que le mari d'une autre femme voit Nurlan tenir le soutien-gorge, il le frappe. Quelques femmes essaient de porter ce soutien-gorge, mais la taille ne leur va pas bien. Il me semble que ce soutien-gorge est comme la chaussure en verre de Cendrillon. Finalement, Nurlan marche sur la voie ferrée, il trouve par hasard une culotte de cet ensemble qui est en train de sécher sur une corde à linge. Il pose le soutien-gorge à côté de cette culotte. 

En voyant ce film, je me suis demandée s'il n'y a pas de barrière au long de la voie ferrée pour la sécurité. Ma question est imbécile pour savourer ce film. À vrai dire, il n'y a pas de répliques comme dans le film "Tuvalu" de Veit Helmer.  Mais, ce n'est pas du tout une sorte de l'avant-garde. Principalement, l'atmosphère du film est nonchalante. La technique pointe de caméra comme les films hollywoodiens n'est pas utilisée. La simplicité de l'histoire et le charme des acteurs m'ont plu. Predrag Manojlović qui est aussi dans le film "Underground" d'Emir Kusturica joue le rôle du héros Nurlan dans ce film.