mercredi 27 décembre 2017

Quelle coïncidence !

Il y a deux semaines, je suis allée voir une amie en banlieue de ma ville. Elle est plus âgée que mes parents, elle a 80 ans. Elle était gaillarde. La rencontre avec elle remonte à plus de 20 ans. Lorsque j'étais étudiante, je faisais un petit boulot chaque samedi, dimanche, et jour férié. Cette amie travaillait dans le rayon chaussures pour femmes d'un grand magasin, j'ai été envoyée là-bas par une société de chaussures.

Le rayon de grand magasin est un champ de bataille dans un sens. Ce rayon traitait beaucoup de marques de chaussures fournies par différentes sociétés. Chaque vendeuse de ces sociétés était chargée d'une petite partie du rayon. Parmi des vendeuses, quelques disputes arrivaient parfois. Par exemple, une vendeuse a attrapé un client qui était devant la prace d'une autre vendeuse etc. Comme il faut parvenir au but mensuel de chiffre d'affaires, il y a plusieurs vendeuses qui étaient nerveuses.

Quant à cette amie, elle était la plus âgée dans ce rayon chaussures. Elle se chargeait toute seule de deux marques de chaussures. Son comportement était toujours l'entraide. Généralement, l'heure du déjeuner était partagée en trois dans le grand magasin. De temps en temps, j'allais avec cette amie à la cantine. Il y a le décalage d'âge, cela n'a rien à voir avec moi. L'affinité du goût est plus importante. Pendant le déjeuner et le repos, elle et moi avons discuté sur quelques livres, musiques et films. Un jour, elle m'a a prêté le livre "Étude sur le Bien" de  Nishida Kitaro qui est un philosophe japonais. Ce livre était trop difficile pour moi. Si je le lisais à nouveau, le résultat serait le même. Plusieurs années après, j'ai quitté ce petit boulot lors de la sortie de l'université, afin de commencer à travailler dans un bureau. Je lui ai offert le livre "Le Cahier de la vie" de Miki Kiyoshi qui est un élève de Nishida Kitaro. Dès lors, j'étais occupée, nous n'avons pas pu nous fréquenter. Et pourtant, ce livre a engendré un miracle. À cette époque, comme le téléphone portable n'était pas encore apparu. J'ai écrit le numéro de téléphone de ma maison dans le livre. Je l'avais complètement oublié jusqu'en 2011.

En 2011, elle s'est souvenue de moi grâce à ce livre. Elle a téléphoné à ma maison. Mais, j'avais  déjà déménagé. Ma mère m'a téléphoné, et elle m'a dit qu'une dame avait téléphoné tout à l'heure pour prendre contact avec moi. Et après, je lui ai téléphoné. Cela faisait 15 ans que nous n'avions pas bavardé. Cependant, nous avons parlé de beaucoup de sujets comme autrefois. C'est vraiment un lien bizarre. Je la vois une fois par an depuis cette occasion.

Alors, quand nous prenions un thé au café il y a deux semaines, elle m'a demandé si je lui donnais mon adresse de courrier, en me passant son smartphone. Tout de suite, j'ai tapé l'adresse. Elle l'a verifiée, cela l'a surprise. Elle m'a posé une question "Qu'est-ce que c'est ce chiffre de ton courrier ?" Je lui ai répondu: "Ah, c'est la date de mon anniversaire. Pourquoi ?" Elle m'a dit: "Parce que c'est la même date que celui de ma fille." J'étais un petit peu stupéfaite. Nous avons réciproquement dit: "Quelle coïncidence !"

jeudi 21 décembre 2017

Une vie tumultueuse

Comme d'habitude, en lisant le livre "Le papier blanc / Salam", j'ai songé à des films iraniens. Dans l'histoire "Le papier blanc", l'arrière-plan social est la Guerre Iran-Irak. Un amour efféminé s'y déroule. Je n'ai pas pu m'empêcher de me rappeler le film d'animation "Persepolis", au fur et à mesure que je le lisais. Probablement, ce film est très connu dans les pays francophones. Le film décrit l'autobiographie de Marjane Satrapi. Lors de son enfance, la révolution iranienne se déclenche, le climat social est bouleversé. Marjane sait que ce qu'elle a appris à l'école est faux. Par exemple, le roi est choisi par Dieu. Ensuite, son pays s'engage dans la guerre Iran-Iraq. L'attitude de Marjane au collège est indisciplinée, ses parents sont convoqués par le directeur du collège. Alors, ils décident de l'envoyer à l'école française qui se trouve à Vienne.


Les enfants de la classe intellectuelle peuvent avoir l'occasion d'étudier dans des pays étrangers. Marjane aussi a  de la chance dans un sens. Et pourtant, elle ne s'habitue pas tellement à la vie en Europe. Parce qu'il y a une préoccupation omniprésente: comment les membres de sa famille vivent sous la guerre ? D'un autre côté, elle tombe amoureux d'un homme, mais ces jours joyeux ne durent pas longtemps, le chagrin d'amour la frappe. Alors, elle retourne dans sa patrie. Téhéran a été bombardé, son apparence est dévastée. Malgré qu'un ami d'enfance ait perdu une jambe, il rit. Marjane est très choquée. Il lui semble qu'elle est étrangère à Vienne et à Téhéran. Elle attrape une dépression. Un jour, dans son rêve, Dieu lui dit qu'il faut qu'elle agisse un peu elle-même jusqu'à la mort. Elle se rétablit, et elle commence à aller à l'université. Un soir, en boîte, elle rencontre un homme qu'elle a déja vu à l'université. La société arabe est stricte, ils ne peuvent pas se voir et sortir ensemble en public. Cela détermine à se marier. Un an après, elle divorce. Sa grand-mère lui conseille que l'Iran actuel n'est pas l'endroit où elle devrait demeurer. Finalement, elle part en France. Sans doute, Marjane a mené une vie tumultueuse à cause de la guerre. Non seulement elle, mais aussi le peuple iranien et iraquien devaient espérer une vie ordinaire.

Ici, il y a une petite histoire que je voudrais vous raconter. Lorsque j'allais à l'école linguistique en France, un Pakistanais est entré dans ma classe. Sa période de programme était seulement un mois. Il savait parler l'anglais, et il parlait déjà bien le français. Alors, un jour, chacun a fait un exposé sur son pays dans un cours. Ce Pakistanais a expliqué ardemment son pays pendant environ 30 minutes. Cela a pris trop de temps. Je faisais un peu la moue. Cependant la génération de son grand-père et de son père ont vécu dans la Guerre Inde-Pakistan qui a été constanté. Ajouté à cela, le conflit du Cachemire subsiste toujours. D'ailleurs, je me suis demandée objectivement si je pouvais expliquer le Japon comme lui ? Ou, est-ce qu'il y a des choses que je voudrais raconter aux étrangers. Je manque toujours d'introspection. Quelques jours après, je lui ai demandé: "Où est-ce que vous habitez au Pakistan ?", il m'a répondu: "Islamabad". C'est la capitale fameuse dans les infos que j'avais vues. Ensuite, je lui ai posé une autre question: "Tous les membres de votre famille vivent là-bas ?", il m'a répondu: "Oui, sauf une sœur, elle vit maintenant au Canada." J'ai imaginé que ses parents étaient éduqués. Quelque chose de lui a surgi, il m'a dit "À propos, il y a un restaurant japonais à Islamabad, mais un Chinois le tient", en souriant. Il était plus jeune que moi, mais il m'a semblé que son âge spirituel était plus mûr que le mien. Sa vie est aussi tumultueuse.

samedi 16 décembre 2017

Le papier blanc / Salam

Je tire mon chapeau à ces deux histoires courtes ("Le papier blanc" et "Salam"). Elles ne sont pas sorties dans des pays francophones. Car, Shirin Nezamnafi (Iranienne) les a écrites en japonais. En 1999, cet écrivain est entrée à l'université de Kobe. Six ans après, elle a écrit l'histoire "Salam" et gagné un prix de littérature pour les étudiants étrangers. Est-ce que le niveau de japonais augmente jusqu'à ce niveau pendant cinq ou six ans ? Par hasard, j'ai trouvé son article "Apprendre le Japonais" du site Nippon. com. Sa façon d'étudier est présentée. Elle regardait souvent des émissions de variétés, elle a pu apprendre des caractères chinois et des mots japonais grâce aux sous-titres en japonais. C'est efficace. Lorsque j'étais en France, il n'y avait pas de sous-titres en français, j'avais du mal à comprendre. Pourquoi les émissions japonaises ajoutent toujours des sous-titres en japonais. C'est pour insister ? Ou, les Japonais sont-ils presque idiots, les sous-titres en japonais sont de la générosité ?

Quant à l'intrigue du "Papier blanc", une lycéenne a déménagé dans un petit village pour le travail de son père (médecin). Sa famille a quitté la capitale Téhéran. En Iran, les classes se séparent en sexe jusqu'au lycée. L'héroïne éprouve de l'affection pour un lycéen intelligent. Dans la société islamique, la façon de communiquer entre ces deux jeunes est très difficile. Heureusement, ce lycéen emmène sa mère malade chez l'héroïne pour un diagnostic. Le père de l'héroïne est régulièrement envoyé au champ de guerre, il retourne plusieurs fois par semaine chez lui. Alors, les jeunes construisent petit à petit une relation d'une sorte d'amour. Ce lycéen passe l'examen d'entrée à l'université de Téhéran pour devenir médecin. Mais, son père est parti à la Guerre Iran-Irak en tant que soldat. L'armée irakienne attaque durement, beaucoup de soldats iraniens s'enfuient. Son père aussi a fui, et il a disparu, malgré qu'il soit considéré comme un soldat brave dans ce village. Il a spontanément participé à cette guerre. Le lycéen et sa mère étaient fiers de lui jusqu'à cet événement. Dorénavant, le ycéen hésite à entrer à l'université, il réfléchit à devenir soldat comme son père pour essuyer ses insultes. Moi, j'ai grandi dans un pays paisible, leur situation est inimaginable. Je prends le métro, et je vois qu'un lycéen et une lycéenne sont habillés en uniforme scolaire qui papotent. C'est simplement un spectacle de la vie quotidienne au Japon.

À propos de "Salam", cette histoire est très triste. Leila a rendu visite à son oncle qui habite au Japon, lors de la Guerre civile en Afghanistan. Sa mère a été tuée par des talibans. Son père est obligé de combattre contre les talibans pour protéger son pays en tant que commandant. Elle dépose une demande d'asile à l'aide d'un avocat japonais (Monsieur Tanaka) et d'une organisation pour les réfugiés. L'avocat ne comprend pas et ne parle pas le persan, et puis une interprète iranienne (protagoniste) est employée par lui. Ils interrogent Leila sur la situation de sa famille. Au début des visites, elle ne parle pas tellement. Avec le temps, Leila ouvre son cœur grâce au zèle de l'avocat. Ironiquement, les attentats du 11 septembre arrivent. En dépit de cette circonstance désespérée, cet avocat ramasse des preuves sur la famille de Leila pour la demande d'asile, il ne se résigne jamais. Finalement, sa demande d'asile est refusée.

Selon la statistique de l'année dernière par le ministère de la Justice au Japon, le nombre de demandes d'asile était 10,901 personnes. Seulement 28 personnes ont été autorisées, le taux d'autorisation est moins de 1 %. Le Japon est critiqué parfois par les autres pays. Le statu-quo au Japon émerge à travers le regard de cet écrivain. Son style d'écriture en japonais est simple, elle ne peut seulement qu'écrire sur ces sujets. Je pense qu'il vaut mieux que les Japonais les lisent. Cette histoire de "Salam" symbolise justement un mur de frontière. L'interprète permet d'entrer dans le monde arabe et dans le Japon. Cela m'intéresse. La scène finale de "Salam" vous frapperait sans doute.

mardi 12 décembre 2017

Le sujet est intarissable ?

Dans l'article "Le médecin t'a permis de manger cela ?", j'ai oublié d'écrire autres choses. Est-ce qu'il y a toujours trop de sujets que je veux écrire ? Lorsque j'ai mangé de l'Udon avec ma mère, il était bon. Néanmoins, j'ai pensé que le meilleur Udon que j'avais mangé était celui de la préfecture de Kagawa, lors d'un voyage. La préfecture de Kagawa qui se trouve dans la région Shikoku est appelée la préfecture de l'Udon. La récolte de farines de blé et de poissons qui font des bouillons est abondante depuis longtemps. L'Udon a pris racine dans cette préfecture.


À mes 27 ou 28 ans, quatre amies et moi sommes allées dans la région Shikoku pendant trois jours. Cet itinéraire était dur. Chacun a préalablement proposé un endroit qu'il souhaitait visiter. Une amie voulait un restaurant d'Udon, nous y sommes allées. Il était au long d'une rivière, dans une petite communauté. Je ne sais pas comment cette amie a connu ce restaurant. Le goût de l'Udon était très bon comme prévu, cette texture des nouilles était douce. Dès que j'en ai mâché, mes dents ont pu ressentir cette élasticité. De plus, le prix était bon marché, 300 yen. Quelques années se sont écoulées. En 2006, le film japonais "UDON" est sorti. Franchement, je ne l'ai pas vu. Des protagonistes mangent de l'Udon dans ce restaurant, dans le film. Il y a une scène de fabrcation d'Udon avec sous-titres en anglais sur YouTube. Si vous êtes intéressé par l'Udon, je souhaite que vous en mangiez au Japon ou au restaurant japonais dans votre pays.

À propos, qu'est-ce que je voulais visiter ? C'est 道後温泉 (Dōgo Onsen) à Matsuyama dans la préfecture d'Ehime. Parce que Natsume Soseki a écrit "Botchan" à Matsuyama. Matsuoka Shiki (poète) et lui sont sovent allés à Dōgo Onsen. En se baignant dans une baignoire, mes amies et moi bavardions. La température de l'eau était trop chaude pour moi. À vrai dire, je n'aime pas tellement l'Onsen. Il me semble toujours que l'eau chaude pique ma peau. Alors, au fur et à mesure que le temps passe, je me sentais mal à cause de l'hypotension. J'ai dit à mes amies: "Je sors de la baignoire, je me sens un peu mal." Je titubais lentement vers la porte, mais je me suis accroupie devant la porte. Une dame âgée inquiète m'a demandé: "Ça va ? Vous êtes toute seule ?" Je lui ai répondu: "C'est pas grave, je me sens un peu mal. Mes amies se baignent encore." Elle s'en est allée. Plusieurs minutes après, je me suis levée. L'Onsen est ma faiblesse, bien que je sois Japonaise. On ne peut pas loger à Dōgo Onsen, c'est dommage. Mais, on peut prendre un thé dans la salle de repos au premier étage, après avoir pris un bain. Je me suis demandée si Natsume Soseki n'avait pas eu des vertiges dans la baignoire. On dit que Dōgo Onsen est le modèle de l'établissement de bains du film d'animation "Le Voyage de Chihiro".

mercredi 6 décembre 2017

Le médecin t'a permis de manger cela ?

J'ai écrit sur les nouilles de sarrasin dans l'article "Un haïku de Soseki" en octobre. En général, la majorité des gens préfèrent plutôt l'Udon aux nouilles de sarrasin, au Japon. Et après, j'ai parlé à ma mère du restaurant où j'avais mangé des nouilles de sarrasin. Ma mère m'a demandé si j'y suis allée toute seule. Je lui ai répondu: "Oui, absolument, j'y vais avec qui ?" Elle m'a dit que j'aimais les nouilles de sarrasin depuis mon enfance, et qu'elle voulait manger des Udon. Je lui ai posé une question: "Le médecin t'a permis de manger cela ?" En se levant, ma mère l'a ignorée. Elle m'a répondu: "Allons manger ensemble des Udon. Tu es prête à sortir ?" Ma mère a trouvé un prétexte, elle a dit: "Après en avoir mangé, je vais ajuster mes repas."

Chaque fois que ma mère va à l'hôpital pour un diagnostic et des prises de sang et d'urine, je crains qu'elle soit de nouveau hospitalisée. Car, l'aggravation des reins ne se manifeste pas de façon visible. Il est possible que la fonction rénale baisse à son insu. Pendant cet été, selon le résultat de l'examen, le taux de sodium était remarquablement bas comme les symptômes de l'insolation, bien qu'elle soit restée sous la climatisation chez elle. Parce que les climatisations ne sont pas installées aux toilettes et escaliers à la maison. En outre, ma mère passait parfois l'aspirateur. Évidemment, elle a transpiré. Elle suivait sérieusement le régime allégé en protéine que le nutritionniste avait conseillé. Et alors, le médecin lui a provisoirement permis de prendre plus de légumes et de viandes etc. Ma mère disait souvent avant cet été: "Après avoir mangé de l'anguille, je peux mourir, absolument j'en veux  !!" Bravo, elle est vraiment gourmande. Son appétit l'emporte sur la mort. Finalement, elle en a mangé. Lorsque ma mère et moi avons commandé de l'Udon à une serveuse dans une chaîne de restaurant, elle m'a dit: "Mange bien à ma place !" À propos de mes résultats d'examen médical dernier, l'IMC était 18.2. Je prends régulièrement chaque repas. Je ne sais pas pourquoi.

samedi 2 décembre 2017

Un rêve étrange

Dans l'article "Le coup du lapin", j'ai écrit sur un rêve étrange. À vrai dire, une amie m'a envoyé un message avant que j'aie ce rêve étrange. Le contenu du message était aussi un rêve étrange qu'elle avait eu. Dans son rêve, cette amie conduisait sa voiture, mais elle ne mettait pas sa ceinture de sécurité, quelques minutes après, un policier s'en est aperçu. Elle a été arrêtée par le policier. Il l'a averti de cette violation. Étrangement, lorsqu'elle conduisait sa voiture plusieurs jours après, en réalité, elle s'est arrêtée pour une signalisation routière "STOP" dans un endroit. Et pourtant, un policier qui était caché l'a averti : "Vous vous êtes arrêtée seulement un instant". Malgré  qu'elle roulât avec prudence. Quelques points de son permis de conduire lui ont été retirés, alors que bientôt la date du renouvellement de son permis de conduire approchait. Cette amie était dépitée. Elle a pensé que son rêve étrange avait prévu cet événement. Son rêve étrange et le mien sont un hasard.

Après mon accident de la route, j'ai écrit à cette amie sur mon accident et mon rêve étrange. Je lui ai posé une question: "Comme j'ai eu parfois des rêves étranges, est-ce qu'il vaut mieux que je suive une thérapie de l'hypnose régressive ?" Elle m'a répondu: "Auparavant, j'ai suivi une fois une hypnothérapie. Mais le thérapeute m'a dit que ma couche de conscience était très épaisse, mais qu'il n'avait pas pu entrer. Tu es plus méfiante que moi, le résultat sera le même. Le temps et l'argent deviennent inutiles." J'ai éclaté de rire. Elle a raison.

Quand cette amie et moi étions étudiantes, nous nous téléphonions souvent. À cette époque, le téléphone portable n'était pas encore apparu. Pendant que nous parlions au téléphone, on a entendu de temps en temps le son étrange comme un code morse ou un signal impulsionnel. Nous avons dit: "Quelqu'un nous écoute ? Coucou !", en riant.  Quand j'ai posté une lettre pour elle, elle m'a téléphoné ce jour-là. Parallèlement, elle a posté une lettre pour moi, je lui ai téléphoné. Une telle chose est arrivée parfois.

En écrivant, je rumine ces événements, je crois qu'elle avait probablement un sixième sens. Lorsqu'elle avait 26 ans, elle m'a dit qu'elle ne pouvait pas voir lse fantômes, mais qu'elle se sentait leur existence. Quand jai entendu ça pour la première fois, cela m'a étonnée. Je lui ai dit: "Quand nous étions lycéennes, tu n'as jamais dit ça, pourquoi ?" Elle m'a expliqué: "Franchement, cette inspiration était plus forte à cette époque que maintenant. Ma mère m'a emmenée pour conjurer au sanctuaire et chez un médium. Mais, je pense que ceux qui peuvent voir les fantômes sont parfois très fatigués. " Est-ce que cette capacité est innée ? Selon elle, après l'accouchement, elle ne sent pas l'existence de fantôme. Il est possible que son fils ait une inspiration particulière. Demain, sons fils, cette amie et moi faisons ensemble des biscuits chez elle. Si son fils me dit qu'il y a quelqu'un derrière moi, je serai clouée au sol.