vendredi 22 janvier 2016

L'étranger

J'ai fini de lire seulement la première partie de "L'étranger" d'Albert Camus. Il m'a semblé que le texte de "L'étranger" est plus facile que celui du "Petit Prince" pour apprendre le français. Parce que le "Passé simple" n'est pas utilisé. Mais mon niveau de français ne progresse pas pour autant. Comme ce contenu est très ésotérique, il s'agit de l'absurde chez l'être humain, je ne m'habitue pas au sujet philosophique.

C'est dommage que je ne sois jamais allée en Algérie, la description d'un paysage algérien dans ce roman m'incite à voyager dans ma tête. Il me semble que le spectacle de l'ardeur du soleil et du rayon qui se reflète sur la mer sont devant moi. Et puis je sens l'air sec et chaud, la brise marine tiède qui souffle sur le visage. Ces images, c'est aussi grâce aux films ("Pépé le Moko" et "La Bataille d'Alger") qui concernent l'Algérie, plutôt Casbah. Cependant je n'ai pas encore vu "L'étranger" de Luchino Visconti. Personne ne m'a recommandé de le voir jusqu'à présent. "Aujourd'hui, maman est morte" et "C'était à cause du soleil", ces deux phrases sont trop connues. Je n'accueille pas tellement avec sympathie l'idée de ce protagoniste, pourtant je m'interésse à l'enfance de Camus et à son environement familial. Quand j'ai vu le film "Le premier homme" de Gianni Amelio, ce film (ce livre) est son autobiographie. Je pensais qu'il avait été élevé dans la classe bourgeoise comme Sartre. Probablement je confondais ces deux personnes depuis longtemps. Pourquoi ce film est-il aussi réalisé par un cinéaste italien ?


Je me souviens que les livres "La Nausée" et "L'étranger" étaient posés dans une bibliothèque de mes parents. On dit que la génération de mes parents est "baby boomers". Cette génération aspirait beaucoup à la culture occidentale, elle estimait que la culture japonaise était moche. Je pense que "baby boomers" ont détruit la culture japonaise et que mais maintenant ils ont la nostalgie de l'époque de Showa, comme les Français admirent l'âge d'or. Pour ma part, mon image de "L'étranger" est une chanson japonaise "L'étranger" de Kubota Saki. Elle est sortie en 1979, j'étais petite, je ressentais que l'atmosphère de la chanson était exotique. J'imaginais des pays étrangers que je n'ai pas encore vu. Mes camarades et moi allions souvent au karaoke à l'époque du lycée. Une camarade chantait bien cette chanson. Malheureusement une telle chanson n'apparaîtrait plus, c'est l'époque qui veut ça. Cette chanson me plaît encore maintenant. J'ai essayé de traduire en français ces paroles. À vrai dire, j'ai supposé qu'un Japonais ou un Français les avait traduites, j'ai cherché cette traduction sur Internet, mais je n'ai pas trouvé. Je pense que cette chanson est similaire à la chanson "Le temps des fleurs" de Dalida, qu'en pensez-vous ?
 

子供たちが空に向かい  両手をひろげ鳥や雲や夢までもつかもうとしている
Des enfants étendent leurs bras vers le ciel pour tenter de tenir des oiseaux,
des nuages et aussi des rêves

その姿は昨日までの何も知らない私
Cette figure est comme moi qui ne savais rien jusqu'à hier

あなたにこの指が届くと信じていた
Je croyais que ces doigts vous atteindraient

空と大地がふれあう彼方
Au-delà où le ciel et la térre se frôlent

過去からの旅人を呼んでる道
Le chemin appelle un voyageur venant du passé

あなたにとって私ただの通りすがり
Je suis simplement une passante pour vous

ちょっとふり向いてみただけの異邦人
Je me tourne seulement un peu et je suis une étrangère

市場へ行く人の波に身体を預け
En laissant mon corps dans les vagues de gens qui vont au marché

石畳の街角をゆらゆらとさまよう
J'erre en vacillant au coin de la rue pavée

祈りの声 ひずめの音 歌うようなざわめき
La voix de prière, le claquement des sabots et le bruit comme si des gens chantaient

私を置き去りに過ぎて行く白い朝
Le matin blanc qui me laisse et qui passe

時間旅行が心の傷を なぜかしら埋めてゆく不思議な道
Le voyage temporel est un chemin mystérieux pour soigner des blessures de coeur, pourquoi ?

さよならだけの手紙 迷い続けて書き
Je continue à m'égarer et j'écris une lettre de seulement d' "Au revoir"

あとは哀しみをもて余す異邦人
Et après la tristesse est trop pour une étrangère

あとは哀しみをもて余す異邦人
Et après la tristesse est trop pour une étrangère

vendredi 15 janvier 2016

Giorgio e Gianni

Je suis allée avec ma mère à l'exposition de Giorgio Morandi le mois dernier. En 2011, son exposition avait été prévue, mais le séisme de Tohoku est arrivé, elle a été annulée. Je me suis rendue exprès à la préfecture de Hyogo. Je ne connaissais rien de ce peintre il y a cinq ans. Néanmoins, un tableau d'une réclame qui était très sobre m'a impressioné. Franchement, je n'aime pas tellement le genre nature morte. Parce que les objets de nature morte étalent le luxe. Comme j'appartiens au précariat, c'est justement mon aspiration. En revanche, les objets que Giorgio Morandi a peints ne sont pas précieux, plutôt banals. Cette fois, j'ai regardé ses œuvres de mes propres yeux, en toute réalité. Notamment la couleur est sombre.

Selon le livre "Giorgio Morandi" d'Okada Atsushi, ce peintre respecte et utilise des pigments traditionnels. C'est très rare. La majorité de peintres utilisaient des couleurs à l'huile à cette époque. Je pense que ces couleurs harmonisent l'atmosphère de la maison japonaise. Ses natures mortes se ressemblent. Des vases, des bouteilles et des entonnoirs etc. sont inorganiques. Et puis, la position des objets, la longueur de l'ombre, l'heure à laquelle il a dessiné et l'éclat de la lumière dans sa chambre sont vaguement différentes. Cependant, il faut juxtaposer des tableaux, pour que l'on s'en apercevoive. Il y a des mutations variées, cela nous surprend.

D'un coup d'œil, la répétition de peinture monotone est simplement déployée. Est-ce que c'est vrai ? Par exemple, on mène une routine quotidienne, les autres et moi-même aussi l'estiment ainsi. Mais chaque jour change, comme on est occupé, on ne remarque pas tellement les détails du changement. On devient insensible quelquefois. Est-ce que l'on peut ajouter spontanément un changement dans la vie ? Il me vient tout de suite une pensée: l'esprit est changeant, on a tous divers points de vue sur la même chose. Cela me rappelle le livre "Exercices de style" de Raymond Queneau. Cette tentative est intéressante et audacieuse. C'est un point commun entre cet écrivain et Giorgio Morandi.

Tout à l'heure, j'ai pu trouver cette image. Radio Palettes est très utile comme cette référence. Je le visiterai de temps en temps et je remercie son créateur Mathieu Ophanin.


Le naratteur explique que Giorgio Morandi vivait comme un ermite et qu'il peignait fiévreusement. Ma tendance est aussi un peu comme cela. Je respecte une telle personne. En outre, j'ai eu de nouveau conscience de ma mauvaise mémoire. Cette image présente un tableau de Morandi  qui était accroché au mur dans le film "Dolce vita" de Federico Fellini et  Marcello Mastroianni mentionne ce tableau dans une réplique. Quand j'étais lycéenne, j'ai sûrement vu ce film. J'ai complètement oublié qu'il y avait cette séquence. À cette époque, ma mère revoyait souvent des films qu'elle avait vu lors de sa jeunesse, louant des vidéo. Pluesieurs jours plus tard, j'ai demandé à ma mère si elle savait qu'un tableau de Morandi avait été utilisé dans ce film. Elle m'a répondu, "C'est vrai ? Je ne le savais pas. Je me souviens vaguement de ce synopsis. À propos, Morandi, cela m'évoque Gianni Morandi". Je lui ai dit, "Encore ! Catherine Spaak était jolie dans le film "Diccittenni al sole", n'est-ce pas ?". Ma mère a répondu "Exactement". À travers le monde, le Twist était populaire. Je préfère plutôt la chanson "L'eclisse Twist (L'éclipse twist)" de Mina (en vergion italienne et française).

mardi 5 janvier 2016

Aucun sens

Cela fait une année que j'ai commencé ce blog. Comme je ne suis pas à la page en ce qui concerne les nouvelles technologies, je ne peux pas tellement comprendre comment gérer complétement ce blog. Il vaudrait mieux ajouter des Labels(étiquettes) pour classer mes articles, mais je vais le faire l'année prochaine. Parce que je n'ai pas encore atteint 50 articles. Pour ma part, écrire en français est toujours dur, comme si je montais sur une montagne neigeuse.

Je suis un cours de français depuis octobre, mon enseignant français lutte avec mes rédactions. C'est normal qu'il soit difficile de lire et de corriger des rédactions qu'une non-native a écrit. Si j'étais à sa place, ce serait la même chose. Combien de Japonais tiennnet des blogs en français ? Je n'essaye pas de les chercher, il en existe sûrement d'autres. Je pense que continuer un blog est plus difficile que d'en commence un.

L'année dernière, une correspondante m'a demandé si je n'utilisais pas Lang-8, d'abord j'en ai tenu compte et j'ai créé un compte sur Lang-8. Mais les utilisateurs de Lang-8 sont relativement jeunes, j'ai jugé que mes rédactions ne pouvaient pas les attirer. En outre je souhaite que non seulement des francophones qui apprennent le japonais lisent ce blog, mais aussi des francophones et des gens qui apprennent le français. Le blog est déjà démodé, pour quelle raison ai-je choisis de créer un blog ?

Pour Twitter, c'est comme si des mots et des phrases coulaient dans la rivière. Le nombre de mots de Twitter n'est pas assez grand pour écrire sur un thème.  Dans le cas de Facebook, si je fais commerce, je pense que c'est efficace. Plusieurs amies m'ont invité, mais j'ai toujours refusé. Probablement Instagram est le plus à la mode pour l'instant. La majorité de gens considèrent qu'ils expriment leurs émotions et l'atmosphère de l'événement, que la photo est plus communicative et comprehensible que les mots. Nous vivons dans une époque visuelle. Je n'ai ni appareil photo ni smartphone. Dans le cas du blog, un point que je préfère, c'est écrire petit à petit des articles, comme si l'eau s'amassait derrière un barrage. Et puis, n'importe qui peut les lire. Mon blog est aussi  dans un sens, un journal intime. Mon article découle de cet élément. Le chiffre des pages vues n'est pas très grand et n'augmente pas dorénavant. Si je le souhaitais, il faudra faire des mesures de SEO. À quoi sert ce blog ? Ce blog n'a pas de sens particulier. Mon but est seulement de continuer. Quelques lecteurs me donnent des encouragements "Bonne continuation" pour me remonter le moral. J'écris désormais régulièrement encore en français.