samedi 27 mai 2023

C'est le 400ème article

Cet article est le 400ème, cela me surprend, en même temps je me demande si la qualité de cet article a augmenté plus que celle des articles précédents. Je pense que la vitesse de mon écriture ne progresse pas, mon style d'écriture n'est pas tellement raffiné. Cependant, j'écris régulièrement en français sur quelque chose. Il y a une parole "La coutume est une seconde nature" de Pascal, j'en doute. Quelquefois, mes amis me demandent si le sujet ne tari pas. Dans mon cas, le sujet sur lequel je veux écrire n'est jamais tarit. Je le résume bien dans mon cerveau, je le convertis en phrases françaises de tout mon possible. De temps à autre, est-ce que je suis idiote ? Ma réponse est "Peut-être, oui".

À propos, il y a plusieurs jours, ma mère avait de la fièvre, 37.5 degrés. Ma mère m'a dit: "Je pense que c'est un rhume." Ça craint. Il est possible qu'elle soit hospitalisé encore une fois. Un retour en arrière m'a frappé. En 2016, comme mon père vivait encore, il lui avait apporté plusieurs pyjamas et sous-vêtements deux ou trois fois par semaine, mon tour était samedi et dimanche. Si ma mère est encore hospitalisée, combien de fois par semaine pourrai-je aller à l'hôpital ? Alors, ma mère a posé une vessie de glace sur la tête. Quand j'étais à la maison, j'ai échangé une nouvelle vessie de glace. Quand je travaillais, j'ai envoyé à ma mère un message pendant le déjeuner: "Ta fièvre a baissé ?" Finalement, cette fièvre est devenu légère. Ma mère s'est rétablie et va bien pour l'instant. Je suis rassurée. Le temps où j'écris comme ça est précieux.

En outre, un fait choquant m'est survenu. Un collègue de 31 ans qui m'a enseigné le contenu du travail en détail a brutalement démissionné. Avant la semaine d'or, il s'est rompu le tendon d'Achille gauche. En travaillant, il était souvent somnolent. Je savais qu'il avait fait des heures supplémentaires. Le patron l'a averti sévèrement de son assoupissement. J'imagine que l'accumulation de stress a atteint la limite de sa tolérance. Après que j'ai commencé ce travail, lorsqu'un ou deux mois ont passé, ce collège m'a dit en blaguant: "Comme je vous ai enseigné la majorité de mon travail, je considère que vous pouvez bien comprendre le contenu du travail, vous pouvez bien travailler à ma place, n'est-ce pas ?" De temps en temps, j'ai pressenti qu'il démissionnerait un jour. Enfin, ce jour est arrivé. Sa présence était un bastion pour moi.

Chaque fois que je vois mes amies, nous parlons de la condition ou de l'environnement dans le travail. La fréquence de l'utilisation du téléphone et du télécopieur est anormale, en particulier les paperasses de la mairie. Nous savons que les jeunes gens qui travaillent dans une moyenne ou petite entreprise se lamentent de cela. Le statu quo est loin de la transformation numérique que le gouvernement préconise. Le Japon est clairement un pays sous-développé des technologies de l'information. Mes amies et moi restons sceptiques que le Japon ait un potentiel pour émerger dans ce domaine. Récemment, ma mère m'a recommandé de lire un livre "Chip War: The Fight for the World's Most Critical Technology" de Chris Miller. Je ne le lis pas encore, ma mère m'a raconté son contenu. Selon son explication, l'industrie japonaise de semi-conducteurs n'a pas aperçu un changement qui s'est produit dans les années 90, particulièrement l'apparition de l'ordinateur et l'importance des microprocesseurs dans l'infrastructure mondiale. En somme, le gouvernement et la Fédération des organisations économiques japonaises ont considéré que la bonne performance de l'industrie manufacturière (les voitures et les appareils électriques etc.) se maintiendrait dans l'avenir. Ils n'avaient pas cette sagacité. Le sujet sur lequel je veux écrire a dérivé.

La chaîne négative continue. Le cinéma que je fréquente depuis ma jeunesse ferme en juillet. Il y a deux semaines, après mon travail, je suis retournée à la maison. En me lavant les mains, ma mère s'est approchée de moi et m'a dit que la cinémathèque de Nagoya allait fermer. Cette nouvelle m'a étonnée. Selon l'explication d'une information à la télé, comme les subventions de l'État et de la préfecture ont été annulées, la dette gonfle chaque jour. Alors, le directeur du cinéma a décidé de la fermeture. Lorsque j'étais étudiante, j'ai entendu des rumeurs disant que cette situation de la gestion était dans le rouge, le déficit était chronique. Je comprends qu'un tel cinéma indépendant soit fragile. Malgré cela, je croyais que ce cinéma ne fermerait jamais, quelqu'un le protégerait. Cet endroit est sacré pour certains cinéphiles dans un sens. Des entreprises de service de vidéo à la demande sous la situation de la Coronavirus ont accompli un remarquable bond en avant. Personnellement, je me suis faite des amis à travers ce cinéma. De temps en temps, j'ai eu un rendez-vous avec une amie dans la salle d'attente, nous avons vu un film. C'est un bon souvenir. Beaucoup de films culturels que ce cinéma a passés m'ont élevé. Le temps passe inexorablement.

samedi 20 mai 2023

N'ayez pas peur !

Lorsque je vais au cinéma après le cours de français, j'achète un billet de métro pour une journée, parce que je visite parfois deux cinémas, après avoir vu deux films, je reviens à la station Nagoya. Et puis, je prends un train de ligne JR et retourne chez moi. Comme je me demande si jeter le billet d'une journée est un gâchis, il vaut mieux l'offrir à quelqu'un ? Alors, comme si j'attendais pour attraper une proie devant des distributeurs, objectivement d'autres peuvent penser que je suis bizarre. Toujours, je m'approche d'une femme qui est sur le point d'acheter un billet et recharger, et je lui dit: "Si vous voulez utiliser ce billet d'une journée, je vous l'offre. Car je prends un train de JR, je n'utilise plus ce billet." Au premier abord, cela lui fait peur et l'étonne. C'est normal. Ensuite, en voyant ce billet, elle me dit: "Ah, c'est vrai ? Quelle chance. Merci !" Avant que j'adresse une telle parole à une femme, je pense dans mon cœur: "N'ayez pas peur, je ne suis pas une colporteuse. Je ne suis pas une évangéliste d'une secte religieuse" J'estime que mon acte est une solidarité dans un sens. L'inflation se répercute sur les prix de tous les produits, sans exception, le tarif de métro aussi. Quelqu'un peut économiser seulement deux ou trois euros, c'est bien.

Auparavant, j'ai raconté à ma mère cette anecdote, elle m'a dit: "Le personnel de la station ne t'a pas grondé ?" Je lui ai expliqué: "Si je vendais le billet aux femmes auxquelles j'ai adressé la parole, cela aurait été sans aucun doute illégal." Pour quelle raison je fais ça ? Car, quand ma mère et moi sommes allées au musée pour une exposition, j'avais déjà un billet à l'avance de l'exposition, ma mère allait acheter le sien au guichet. Juste à ce moment-là, une personne âgée lui a demandé: "Est-ce que vous avez des billets ? Franchement, j'ai plusieurs billets d'invitation. Si vous voulez, je vous les offre. Ma mère lui a répondu: "Vraiment, est-ce que vous n'en avez pas besoin ?" Cette personne a répondu: "La date de clôture de l'exposition approche, en particulier je ne vais pas offrir ces billets à mes amis ou à mes connaissances." Ainsi, ma mère a obtenu un billet, elle m'a dit qu'elle avait eu de la chance. Son action a suscité mon intérêt. Dès lors, je me suis demandée si je pouvais faire comme elle. J'ai remarqué que le billet d'une journée de métro que j'avais parfois acheté servait à quelqu'un, à condition que je le lui offre. Je crois qu'il y a des gens qui font comme moi.

samedi 13 mai 2023

En fredonnant

Avant la semaine d'or, ma mère m'a dit: "Quand est-ce que tu va voir les films de notre liste d'Amazon Prime ? Maintenant il y a vingt films". D'abord il faut achever cet article pour le cours de français. Pour l'heure, je n'ai pas tellement de temps libre. De temps en temps, je vais au cinéma après le cours de français. Cette année, je n'ai vu qu'onze films.

Après le dernier cours, j'ai vu deux films au cinéma. Présentons-les brièvement. Le type des deux films était très différent. Je veux noter quelque chose. Premièrement, c'est "Golden Eighties" de Chantal Akerman. Cette projection était dans le cadre de la rétrospective Chantal Akerman. À vrai dire, je connaissais seulement connu le nom de cette réalisatrice belge. L'heure de la projection de cette rétrospective ne m'a pas tellement convenu, je n'ai pas pu voir ses autres films. C'était dommage. 


Au début du film, lors du rôle-titre, la musique des années 80 était diffusée, il m'a semblé qu'elle était de Lio. Le nom des acteurs principaux est apparu sur l'écran. Cela m'a étonnée: "Lio joue dans ce film ? La musique de Lio est seulement utilisée ?" À propos de l'intrigue, dans un bâtiment commercial, il y a une boutique de vêtements tenue par couple Jeanne et Monsieur Schwartz, le salon de coiffure de Lili, qui est la maîtresse d'un gangster Jean. Un café se trouve entre cette boutique et ce salon. Basiquement, l'histoire se déploie dans ces trois endroits, je pense que ce film est considéré comme un drame de chambre. Si le scénario du film était linéaire, l'impression du film deviendrait ennuyeuse. Cette fois, comme une comédie romantique et beaucoup de scènes musicales s'enlacent, ce film ne lasse pas les spectateurs. Robert, le fils de Jeanne et Monsieur Schwartz aime Lili, et une jeune coiffeuse, Mado(Lio) aime Robert. C'est simplement un triangle amoureux. Le contenu n'est pas sérieux. Pourtant, un américain Ely qui était l'ex-petit ami de Jeanne il y a trente ans vient en France, ces deux se retrouvent par hasard. On apprend qu'elle a survécu dans un camp de concentration. Probablement, cette réalisatrice Chantal Akerman est juive, il est sûr qu'elle entendait une telle histoire de camp de concentration depuis son enfance. À propos, j'ai fait une trouvaille dans ce film, c'était que Nathalie Richard jouait le petit rôle d'une des nombreuses coiffeuses. Ses cheveux courts lui allaient bien. L'atmosphère du film était rythmique.

En fredonnant un peu, je suis allée à un autre cinéma. Deuxièmement, le film iranien "Les Nuits de Mashhad" d'Ali Abbassy. Cette bande annonce m'a tenté. Son précédent film "Border" était excellent. Le contenu décrit un tueur en série Saeed à Mashhad qui est une ville sainte en Iran. Saeed est un musulman pieux et pratiquant, mais il a un autre visage. Chaque nuit, il y a de nombreuses prostituées autour du mausolée. Saeed pense qu'elles profanent ce sanctuaire, il faut s'en débarrasser. Saeed qui prétend être client s'approche d'une prostituée, ensuite il la tue chez lui. Au total seize prostituées ont été tuées par Saeed. Finalement, la police l'arrête. Pendant son procès, une partie du peuple et des médias plaident en faveur de Saeed et commencent à le célébrer comme un héros. Ils estiment qu'il a simplement effectué un devoir religieux. Le film est basé sur une histoire vraie. Dans le film, une jeune journaliste se déguise en prostituée et poursuit le tueur Saeed en tant que leurre, son action mène à l'arrestation. Je ne sais pas si cette chose est dramatisée. 


Ce qui était le plus impressionnant, c'est que la journaliste revoit l'image d'un interview avec un fils de Saeed dans la scène finale. Il est encore garçon, il lui raconte qu'il veux devenir comme son père. Il montre ardemment la façon de tuer une prostituée que son père lui a enseignée. En voyant ça, j'ai pensé de nouveau que l'idée est epouvantable. L'idée peut pousser facilement à assassiner des gens. Après avoir vu ce film, je n'avais pas envie de fredonner.

samedi 6 mai 2023

La lecture intensive ou excessive

Le mois dernier, lors du cours de français, mon prof corrigeait l'article "En voilà des manières", il m'a dit qu'il ne connaissait pas "l'arme d'hast". Cela m'a consterné, j'ai vu sans aucun doute ce mot sur Internet chez moi. Est-ce que le mot "hast" est spécifique ? Alors, je lui ai montré l'écran de mon smartphone sur lequel j'ai consulté "l'arme d'hast" de wikipédia. Quand je lis un livre en japonais, je rencontre parfois des mots japonais que je ne connais pas. Le japonais est ma langue maternelle, mon vocabulaire japonais ne suffit pas pour autant. Ce fait s'applique à tout le monde. 

Vaille que vaille, ma lecture du "Monde diplomatique" d'octobre 2022 est finie. J'ai l'impression que les articles du "Monde diplomatique" traitent synthétiquement, en équilibre des domaines variés dans des pays divers. Je ne m'en lasse pas. Cependant, lorsque j'essaie toujours de lire un article sur deux pages, la quantité des mots français me fatigue déjà. 

Par exemple, dans l'article "La fatalité de l'or au Suriname", comme je ne connaissais pas ce pays, j'étais désolée pour le peuple surinamien. J'ai vérifié où le Suriname se trouvait sur Internet. C'est loin du Japon. En soulignant des mots que je ne comprenais pas avec le stylo rouge, je lisais cet article. J'ai vu pour la première fois le mot "l'orpaillage", j'ai pu comprendre son sens dans le contexte de l'article. Pourquoi ce mot est "or" et "paillage" ? Je me suis demandée si la paille était utilisée lors de l'exploitation de l'or. Autrefois, j'ai vu à la télé que des hommes tamisaient du sable et déplaçaient des grains d'or dans une bassine. Est-ce que la natte de paille sert à l'orpaillage à la place d'un tamis ? Ou est-ce qu'on emballe des grains d'or dans un tissu de paille ? Ces choses m'ont incité à chercher son étymologie sur Internet. Le résultat est "de l'ancien français harpailler〈saisir〉avec le suffixe -age. C'est instructif et intéressant. 

À travers l'article "La fatalité de l'or au Suriname", j'ai pu savoir que ce pays subissait actuellement un trafic de cocaïne, il joue un rôle comme une zone importante de transit entre les régions productrices (Colombie, Pérou, Bolivie) et le marché européen de consommateurs de cocaïne. Même s'il y avait un gisement d'or, ce serait difficile d'exploiter l'or. Après plusieurs coups d'état, la pauvreté s'étendit sur tout le pays à cause de l'instabilité politique. Une telle condition favorise le marché noir, notamment de la drogue. Ajouté à cela, le Suriname est géographiquement proche des pays producteurs (Colombie, Pérou, Bolivie), en outre le Suriname a été colonisé par les Pays-Bas. La légalisation des drogues douces est effectuée aux Pays-Bas, il est possible que l'utilisation des drogues douces conduise à celle de drogues dures. Cet article m'a enseigné que le Suriname est un hinterlande de drogue dans un sens, et pour cause.

L'article "En Chine, des fragilités d'un président tout-puissant" était aussi sur deux pages. J'ai imaginé que cette lecture prendrait beaucoup de temps. Mais comme des infos sur le congrès national du parti communiste chinois étaient diffusées à la télé ou sur Internet l'année dernière, je les avais comprises en gros en japonais, ma lecture de cet article a bien avancé. J'ai voyagé en Chine à mes 19 ans, la Chine est très poche du Japon. En somme, la vitesse de ma lecture d'un article dépend du sujet ou du pays.

Pour l'apprentissage d'une langue étrangère, la lecture intensive ou excessive, laquelle de ces deux est efficace ? Cette question se traduit par la quantité ou par la qualité. Je veux le savoir depuis longtemps. Pour l'instant, je commence à lire "Le Monde diplomatique" de novembre 2022. Un jour, lorsque je verrai un film étranger, cela pourrait concerner inopinément un peu un article du "Monde diplomatique".