mercredi 26 janvier 2022

Une parole est pleine d'indices

Lorsque je regardais des infos à la télé chez ma mère, un petit documentaire "Le statu quo de la Chine" a été diffusé. Bientôt, les Jeux olympiques ont lieu à Pékin. La haute technologie chinoise a été présentée. Une famille chinoise a été interviewée, des membres de cette famille ont raconté que la qualité de la vie devient plus aisée que celle d'avant, ils sont contents. Des disparités économiques entre la grande ville et la région rurale demeurent encore. L'État chinois essaie de les améliorer. Quelques ouvriers saisonniers ont été interviewés, et ils ont parlé de ces disparités: "L'amélioration des disparités économiques entre la grande ville et la région rurale n’est pas suffisante, mais le salaire a augmenté un peu." L'intervieweur a demandé à un ouvrier saisonnier quelle impression il avait sur les États-Unis. Sa réponse était intéressante. Il lui a répondu qu'auparavant les États-Unis étaient puissants, maintenant ils sont inférieurs à la Chine. Un envoyé spécial de cette chaîne de télé japonaise a expliqué: "Leurs paroles sont influencées par la propagande du gouvernement chinois, et pourtant la qualité de la vie se développe sans aucun doute. Le peuple chinois pense que la Chine est en train de prendre la tête dans le monde." 

Cette année est celle des cinquante ans de la commémoration dans la normalisation des relations diplomatiques entre la Chine et le Japon. Selon un récent sondage sur l’image et l’impression du pays partenaire auprès des Chinois et des Japonais, 90% des Japonais ont une mauvaise image pour la Chine, 66% des Chinois l'ont pour le Japon. 

Mao Danquing qui habite au Japon depuis 1987 a fondé le magazine chinois "知日" en 2011. Ce magazine présente la culture japonaise pour les Chinois. Mao Danquing explique le résultat de ce sondage par le fait que, jadis les Chinois ont poussé à emprunter la sagesse des Japonais et s'y référer pour enrichir la vie, beaucoup de Chinois ont visité le Japon et ont découvert des choses. En particulier, les jeunes chinois consomment la culture japonaise. Bien au contraire, des livres anti-chinois sont étalés dans les librairies au Japon, il y a peu de livres qui présentent la vie quotidienne en Chine et la culture chinoise. La majorité des jeunes japonais ne s'intéressent pas à la Chine, non seulement à la Chine, mais aussi à l'Europe ou aux États-Unis. Au fur et à mesure qu'on connait la culture étrangère, on peut imaginer des pays étrangers ou enrichir la vie. Comme des événements ou problèmes politiques entre ces deux pays sont trop diffusés à la télé ou dans les médias au Japon, le peuple japonais ne se demande pas comment le peuple chinois vit. La vie quotidienne en Chine ou la culture chinoise ne sont pas diffusées. Une disparité intellectuelle entre ces deux pays s'engendre, on ne peut pas être debout sur la même dimension. Je crains l'avenir du Japon." Combien de Japonais s'inquiètent de l'avenir du Japon comme Mao Danquing ? 

Sa parole m'a évoqué un article que j'avais lu avant la pandémie de covid-19. Ce contenu était que des touristes chinois venaient à l'exposition du Shōsō-in de Tōdai-ji au Japon, parce que l'empereur Xuanzong des Tang a offert un instrument traditionnel de musique à cinq cordes comme le luth à l'empereur japonais Shōme il y a plus de 1300 ans. Cet instrument était exposé dans cette exposition. Des Chinois ont estimé que c'était un miracle que cet instrument ait été soigneusement gardé jusqu'à maintenant par la maison impériale japonaise. Ils ne peuvent plus le voir en Chine. Pareillement, ils déplorent que de nombreuses œuvres d'art de la dynastie Tang ne restent pas. Les Chinois ont connu une amélioration de la qualité de vie grâce à la haute technologie, je me demande s'ils éprouvent une petite perte de quelque chose. Ce "quelque chose" est probablement une partie de la culture et de la coutume chinoise. On dit que la révolution culturelle a détruit la culture chinoise, certains acteurs de l'opéra de Pékin ont été persécutés. Je pense que des Chinois se retournent vers leur histoire chinoise, et ils essaient de discerner des choses comme une racine spirituelle pour transmettre aux descendants. Et alors, qu’est-ce que les Japonais doivent faire dorénavant ? Il y a une autre chose que je veux écrire sur la parole de Mao Danquing, la prochaine fois.

lundi 17 janvier 2022

La prévention des catastrophes

L'année dernière, des petits tremblements de terre sont survenus dans la région de Kantō. La plaque tectonique où j'habite dans ma région est stimulée par ces petits tremblements de terre, est-ce qu’un mégaséisme de Nankai arrive bientôt ? Je me demande si cela devient plus réel. 

Lorsque j'étais écolière et collégienne, l'entraînement d'évacuation avait lieu dans l'école chaque année. Qu'est-ce qu'on fait dans un tel entraînement d'évacuation ? Dès qu'une sirène d'alerte d'urgence résonne à l'intérieur de l'établissement, les élèves se cachent sous leur bureau. Et après ils doivent obéir aux directives de l'instituteur, ils se déplacent dans un refuge. Pendant ce déplacement, en mettant un mouchoir ou une main sur le nez et la bouche, on marche rapidement avec une posture accroupie, parce qu'il est possible qu'un feu éclate. Si des écoles ont une haute conscience pour le plan d'urgence, un casque ou un capot en cas de catastrophe est accroché sur le bureau. Cependant, certains élèves bavardent ou ne font pas sérieusement cet entraînement. Bien sûr, l'instituteur les gronde. Il ne faut pas mépriser l'entraînement d'évacuation. Lors d'un petit tremblement de terre, la majorité des Japonais demandent si c'est un tremblement préliminaire, si un autre grand séisme surviendra plusieurs minutes plus tard. Dans un instant, elle essaie de chercher une table, un bureau, un lit, un banc pour se cacher, s'il n'y a pas de telles choses, d’abord il vaut mieux mettre un sac ou les mains sur la tête pour la protéger. On peut simuler une pire situation grâce à l'entraînement d’évacuation à l’école, mais on ne sait pas réagir immédiatement, c'est très important.

En automne, j'ai trouvé par hasard le dernier cours de Kamata Hiroki qui est un sismologue de l'université de Kyoto. Selon son cours, un mégaséisme de Nankai surviendra entre 2030 et 2040, les dégâts seront dix fois plus forts que ceux du Séisme de la côte Pacifique du Tōhoku en 2011. Nankai indique la mer du sud de la région de Shikoku, de Kansai, et de Tōkai au Japon. 

Depuis mon enfance, on dit qu'un mégaséisme surviendra un jour. Ce sismologue, Monsieur Kamata veut sauver beaucoup de monde, lors d'un puissant séisme. Il affirme que c’est son rôle, c'est noblesse oblige dans un sens. Il présente une anecdote. Une jeune femme a été interviewée dans une ville à la télé, un intervieweur a demandé : "Si un mégaséisme et un grand tsunami survient, qu’est-ce que vous faites ?" Sa réponse était que comme elle faisait du surf, elle allait monter sur la vague de tsunami. Cela a ahuri ce sismologue. Parce qu'une vague de tsunami est presque l'eau des boues, on ne peut pas facilement nager. L'ignorance est angoissante, de temps en temps elle devient invincible. Mais, la réponse de cette jeune femme est angoissante. Ce professeur veut faire appel à de tels gens pour sauver autant que possible.

À vrai dire, lorsque je sors, j'apporte toujours quelque chose en prévention des catastrophes: une batterie portable, quatre piles, une toilette portable, deux culottes, plusieurs sacs en vinyle, une pommade pour peau atopique. Dans ma maison, un kit de prévention des catastrophes est installé. Il n'y a personne qui sait quand et où un mégaséisme survient. Cela peut arriver demain, un an ou dix ans plus tard. Vingt-sept ans ont passé, je présente mes condoléances pour les morts dans le Grand tremblement de terre de Hanshin-Awaji, le 17 janvier 1995.

mardi 11 janvier 2022

Petra

L'année dernière, j'ai pu voir 119 films. C'est bien. Au début de ce mois, j'ai vu le film espagnol "Petra" de Jaime Rosales sur Amazon Prime. Ce film est sorti en 2019 au Japon, mais je l'ai raté. Dans ces dernières années, un streaming des films qui sortent au cinéma arrive très vite. Cette tendance s'accélère, je me demande si le nombre de gens qui vont au cinéma diminue. Moi aussi, je suis du nombre. 

Quant au film "Petra", il se compose de sept chapitres. Le déroulement temporel est un peu désordonné. L'hëroine Petra veut savoir qui est son père, et puis elle rend visite à un sculpteur renommé Jaume. Comme Petra est peintre, Jaume critique qu'un tableau de Petra est trop introverti. Le fils de Jaume, Lucas est photographe, pour l'instant, il habite avec ses parents. Petra lui demande quel est le caractère de Jaume. Lucas lui répond que son père est cruel. Petra scrute minutieusement sa famille. Le comportement égoïste, l’attitude et des paroles de Jaume sont décrits, cela me dégoûte. Un jour, son but est accompli, c'est qu'elle vérifie si Jaume est son père. Pourtant, il le nie. Il lui raconte; "Lorsque j'ai rencontré ta mère, elle avait déjà un bébé. Tu es ce bébé, n'est-ce pas ?" La femme de Jaume est assise à côté de lui, elle dit qu'elle aussi avait une relation adultère. Et alors, Petra et Lucas s'attirent. Ils se fréquentent et se marient. Petra accouche d'une fille. Ces faits provoquent des tragédies. Plusieurs années plus tard, Jaume voit Petra, il confesse qu'il a menti. La vérité que Petra est sa fille est décelée. Jaume est odieux comme un diable réel. Il sait qu'ils sont en plein désarroi, et il s'en réjouit. La mentalité de Lucas et de Petra s'effondre petit à petit. Je n'écris pas la fin de ce film. Mais un espoir reste, cela m'a rassuré un peu. J'estime que ce film n'est pas mal.

Dans ce film, comme la musique a cappella est parfois diffusée, il m'a semblé qu'elle ajoutait un élément de la tragédie grecque. Objectivement, une question est engendrée, pourquoi Lucas et Petra ne font pas l'analyse d'ADN ? En n'y pensant, si on voit ce film, on sera ennuyé. Pour ma part, le talent d'interprétation de Jaume est magnifique. Je ne connaissais pas cet acteur Joan Botey. Auparavant, est-ce que je l'ai vu dans d'autres films espagnols ? J'ai lu l'article des acteurs dans le site officiel de ce film. Joan Botey a joué pour la première fois, cela m'a étonnée. Il paraît très digne comme un acteur vétéran. Il travaillait en tant qu'ingénieur chimique. Il est vraiment multi talent, je l'envie. De plus, plusieurs endroits dans lesquels ce film est tourné sont le territoire de Joan Botey.  

À propos, on voit souvent les étoiles de la critique de films sur Internet ou des magazines. Lorsque j'étais jeune, je me suis parfois référée à ces étoiles. Maintenant, sans m'en rendre compte, je ne les vois pas tellement. Tant qu'on ne voie pas un film, on ne peut pas mériter de le critiquer. Au fur et à mesure qu'on vieillit, l’expérience de la vie nous apprend des autres points de vue. De temps en temps, après avoir vu un film, si je l'avais vu dans ma jeunesse, il m'aurait plu. Ça arrive. Et à part cela, je pense que l'humeur du jour où je vois un film influe un peu sur la façon de le voir. En particulier, lors de la rétrospective des films d'un cinéaste, je vois souvent trois films au cinéma. Ma concentration est épuisée.

jeudi 6 janvier 2022

Tout le monde est un héros dans sa propre vie

Ces dernières semaines, je cherchais un bureau et une chaise sur Internet, je suis allée à plusieurs magasins de meubles. Mon professeur m’a recommandé IKEA. D'abord j'ai vu un bureau pour les enfants. Un tel bureau est muni de tiroirs, ça coûte cher. Pour ma part, la table simple est favorable. Et alors, j'ai cherché de nouveau des tables qui ont des pieds réglables, il y avait deux tables simples chez IKEA et NITORI qui est comme IKEA en version japonaise. Les pieds réglables de celle d'IKEA permettent une hauteur à partir de 60 cm jusqu'à 90 cm, quant à l'autre table de NITORI, une hauteur à partir de 56 cm jusqu'à 84 cm. Ma hauteur appropriée de table est 63 ou 64 cm, dans le cas où j'utilise l'ordinateur, cette hauteur est 60 cm. Alors, j'ai acheté une table de NITORI. Aussi une chaise qui peut changer sa hauteur de siège. Pour ma presbytie, j’ai acheté une lampe de bureau (LED). Lors de la lecture, c’est très clair. J’aurai du l'acheter bien avant. 

Après que je suis allée chez un orthopédiste, je ne suis pas allée au cinéma. Mais, il y a deux semaines, le festival du film de l'Asie centrale a eu lieu dans une salle de cinéma. J’ai pu voir deux films "The Night of the Yellow Bulle" de Murad Aliev et "The Orphanage" de Shahrbanoo Sadat.

Le film turkmène "The Night of the Yellow Bulle" a été filmé en 1996, mais il a été interdit au Turkménistan. Comme je ne savais pas quand ce pays est devenu indépendant, je l'ai cherché sur Internet. Une chose m'a étonnée, c'est que ce pays proclame la neutralité permanente. Il est loin de l'image de la Suisse. Le film "The Night of Yellow Bull" a été filmé en 1996 après l'indépendance du Turkménistan en 1991. Une question subsiste chez moi. Malgré la neutralité permanente et son indépendance, pourquoi ce film a-t-il été interdit ? 

Présentons le synopsis, en 1948 le protagoniste Serdar est écolier, et il habite avec sa mère et ses deux frères. Son père a disparu sur le champ de bataille. Son oncle annonce aux habitants que comme le mouvement des animaux et des insectes est bizarre, il vaut mieux sortir de la ville, et puis il est arrêté par les autorités soviétiques dont le slogan est que "la science apporte le bonheur." La superstition et la religion sont inacceptables. Dans l'école primaire de Sedar, les élèves sont de races variées; des Russes, des Juifs, des Turkmènes, des Ouzbeks, des Tartares etc. Un élève russe dans la classe de Sedar a tendance à commander. Un jour, en jouant au dotâr qui est un instrument traditionnel comme le luth, le grand-père de Sedar chante une chanson traditionnelle folklorique dans le jardin. Par hasard, un personnel des autorités soviétiques passe devant la maison de Sedar, il écoute ses paroles, et il le considére comme une molécule agitée. Et après il subit un interrogatoire sévère. Quelques jours plus tard, un séisme puissant survient. Sedar survit, malheureusement sa mère et ses frères meurent. Certaines gens cherchent et volent des objets précieux dans les combles. C'est la pagaille. Le gouvernement annonce un faux nombre de morts. La situation de chaos écrase Sedar. Pourtant, son grand père est libéré, il vient chercher Sedar. Les deux sont ravis de se revoir. C'est fini. 

Le charmant visage de Sedar m'a détendu. Dans le film, des événements quotidiens sous le régime de Staline sont bien décrits. Je me demande s'il ne faut pas encore les mentionner comme la loi coutumière après l'indépendance du Turkménistan. Même si le Turkménistan est un pays de la neutralité permanente, il ne peut pas ignorer la Russie dans les relations diplomatiques, il est contraint de dépendre de la Russie dans l'économie. Ainsi, je suppose que ce film a été interdit en 1996. Le Turkménistan a jugé que cette mesure était plus salutaire et adéquate. Comme ce film est très rare, j'étais contente. 

Ensuite, le deuxième film, c'est "The Orphanage". À propos de son synopsis, un garçon Quodrat aime voir des films boliwoodiens en 1989 à Kaboul. Il est un enfant de la rue, il gagne sa vie comme vendeur à la sauvette de billets de cinéma et de porte-clés etc. La police l'arrête malencontreusement, Quodrat est envoyé à un orphelinat. Il n'est jamais allé à l'école. Le directeur de l'orphelinat estime que Quodrat ne sait pas tellement écrire et lire. Alors, Quodrat va à l’école. Il a le coup de foudre pour une fille dans sa classe. Il songe qu'il chante sur l'amour avec cette fille comme le héros d’un film bollywoodien. Il se fait des amis et participe à un camp d'entraînement à Moscou. Lors de ce camp, la communication avec des enfants russes et la technologie pour jouer aux échecs avec un ordinateur sont une expérience inédite pour Quodrat. Il s’habitue petit à petit à la vie scolaire. Un jour, son meilleur ami meurt à cause de l’explosion des balles que Quodrat et ses amis ont ramassés près d'un char, à flanc de colline. Il faisait des porte-clés de ces balles. Cet incident attriste Quodrat. Encore dans son songe, en montant dans un side-car, son meilleur ami et lui chantent joyeusement sur leur amitié. Peu de temps après, la dislocation de l'URSS arrive. Une organisation militaire de fondamentalisme islamique vient à l'orphelinat pour dominer. Un instituteur que Quodrat apprécie fait entrer tous les élèves dans l'établissement. Mais, il est abattu. Quodrat combat bravement des soldats comme le Kung-Fu. Ces soldats sont assommés l'un après l'autre. Cette équipe armée de fondamentalisme islamique recule et fuit. Puis, le mot "The End" apparaît brusquement sur l'écran. 

La scène finale était amusante, probablement, c'est aussi un songe de Quodrat. Il y a toujours un décalage entre la réalité et le rêve. Tout le monde est un héros ou une héroïne dans sa propre vie, il est difficile de prendre l'initiative de la vie. Le pays et l'époque où on est né sont inchangeables, c'est le destin inéluctable. Des songes heureux de Quodrat s'épanouissent pour détourner les yeux de la réalité. Je pense que c'est un moyen de vivre. Ce qui m'a intéressé, c'est une scène où Quodrat et ses amis bavardent sur des repas à la cantine après la dislocation de l'URSS, la qualité des repas est devenu mauvaise. C'est à dire, est-ce que l'état soviétique est mieux que l'état de fondamentalisme islamique sur le plan éducatif en Afghanistan ? Cette question reste pour moi. De toute façon, j'ai pu voir ce film, c'était bien. Je remercie les organisateurs de ce festival du film de l'Asie centrale et les traducteurs de sous-titres en japonais.

samedi 1 janvier 2022

Huitième année

Sept ans ont passé depuis que j'ai commencé ce blog. Vraiment, je pense que le temps vieillit vite. Cette année aussi, la famille de mon frère ne vient pas à cause du Covid-19. Ma mère ne voit pas ses petits enfants, elle a l'air triste. La sixième vague du variant Omicron arrive comme en Europe ou pas, on ne sait pas. Pour l'instant, l'annonce de la mairie sur la troisième dose n'a pas encore été envoyée à ma mère. 

Le mois dernier, j'ai souvent fait la dictée sur "La Dictée géante" de France culture. Comme d'habitude, je ne m'habitue pas à la conjugaison du passé simple. En particulier, la forme de nous ou de vous. Dans ma tête, la prononciation et le mot ne sont pas parfois concordants. Quand j'écoute une dictée, la première fois, je ne peux pas tellement comprendre le contexte. Je me demande combien d'années j'apprends le français. De plus, il y avait des mots que je ne connaissais pas. Comme je n'ai pas pu imaginer "aphasique" et "hémiplégie" etc, un mur de la langue française se dresse devant moi sans cesse. Cependant, je me réfère à l'étymologie de ces mots, l'histoire du mot m'attire. Pour "aphasique", préfixe "a-" est "négation, pas, sans". "Phasique" est l'adjectif de "phasis", ce mot grec "phasis" est "parole". Pour "hémiplégie", "hémi" est "moitié" comme "hémisphère", "plésie" est aussi un mot grec. Son sens est "frapper". 

En décembre, j'ai decidé de m'abonner à "Le Monde diplomatique" pendant un an. "Le Monde diplomatique" est un journal mensuel, 28 pages. Est-ce que je peux lire une page par jour avec mon niveau de français ? On verra. Cependant, cela aide à faire des exercices de vocabulaire. Je vois souvent des films mondiaux, je veux savoir des événements internationaux à travers "Le Monde diplomatique". C'est faire d'une pierre deux coups ? Auparavant, un professeur d'italien a dit que "Le Monde diplomatique" était un bon journal, il s'y abonnait version italienne. Ce journal m'intéressait. Mais, est-ce que je peux avoir du temps pour voir des films à cause de cette lecture ?