dimanche 31 mai 2015

Je préfère Shabu-shabu à Sukiyaki.

J'ai vu "La colline aux coqulicots" le mois dernier. Une correspondante a découvert "上を向いて歩こう" ( Sukiyaki ) dans ce film, je ne savais pas que cette chanson avait été utilisée. "Sayonara no natsu" Teshima Aoi est très connu, car j'ai vu sa bande annonce plusieurs fois. Dans ce film, "上を向いて歩こう"  passait à la télé. L'époque de ce film est 1963. L'héroïne est lycéenne, elle est la même génération que ma mère. Je n'étais pas encore née. Après la Seconde Guerre mondiale, le Japon était en voie de croissance économique. La société japonaise était en train de se rétablir et d'être animée, et pourtant la mémoire omniprésente de la guerre restait parmi les japonais. Les gens qui ont pu survivre racontaient souvent des choses qui concernent la guérre à la génération successive (comme ma grand mère). Maintenant les japonais l'oublient petit à petit.

Je reviens a cette chanson sur laquelle je veux écrire. En l'écoutant, elle me rappelle "En chantant" Michel Sardou. Le côté mentalité entre deux chansons est différente. Il me semble que "En chantant" est nonchalante et insoucieuse, cet esprit saisit ironiquement la vie. Par contre, "上を向いて歩こう" supporte l'épreuve de la vie. Personnellement "La vie c'est plus marrant, c'est moins désespérant en chantant", ça me plaît. "L'amour", "le monde", et "la mort" aussi, toute les choses sont marrantes!? J'éstime que la chanson (la musique) a une force magique. Même si on ne peut pas comprendre les paroles, le rythme, le beat et la résonance des mots nous touche. En fait, j'ai acheté un album "Owen"Owen (Mike kinsella est un membre de Joan of Arc et de American football) il y a environs 15 ans. Je l'écoutais toute seule dans ma chambre, lors de deuxième chanson "Most days and", je pleurais et je ne savais pas pourquoi moi-même. Après le seisme de 1995 à Kobe et le celui de 2011 à Fukushima, "上を向いて歩こう" a passé de temps en temps à la télé et à la radio. Cette chanson peut remonter le moral aux japonais? Il y a un truc dans les paroles. "上を向いて歩こう、涙がこぼれないように" (Je marche en regardant le ciel, Afin de retenir mes larmes), je pense que cette phrase dissimule la mentalité japonaise. Il ne faut pas verser des larmes? Si, l'acte de pleurer n'est pas un problème. Quand les japonais pleurent en public, ils risquent d'être honteux (ça dépend de moment et de situation). Les japonais ne préfèrent pas tellement extérioser leur émotion en public. Si un japonais exprime nettement et directement la colère et la tristesse en public, la plupart des japonais jugent qu'il est comme un enfant. Les japonais ont tendance à avaler leur propres émotions. Je me dis que cette phrase le reflète. Mais depuis quand et comment nous avons été caractérisés? Dans mon enfance, j'étais capricieuse et je pleurais à la maison, ma mère a dit quelque fois à mon petit frère, "Bien qu'elle soit grande sœur, elle pleure comme un bébé, quelle honte!". Ma mère n'etait pas méchante, elle l'a dit inconsciemment. Donc, elle aussi vécue et a grandi ici. La notion de la honte plante dans notre corps. De toute façon, les japonais ont plus ou moins une telle expérience? En plus, il y a beaucoup des proverbes et des idiomes qui utilisent ce mot "la honte". Les japonais ne peuvent pas échapper à la culture de la honte. Finalement, dans les paroles, "泣きながら歩く 一人ぼっちの夜"(Cependant, je pleure en marchant et  je suis tout seul ce soir), quand il n'y a personne qui est autour de lui, on peut verser des larmes sans honte. Les japonais partagent ce point de vue, ils se peut qu'ils aiment cette chanson.



上を向いて歩こう
Je marche en regardant le ciel

涙がこぼれないように
Afin de retenir mes larmes

思い出す春の日
Je me rappelle ces jours de printemps

一人ぼっちの夜
Mais je suis tout seul ce soir

上を向いて歩こう
Je marche en regardant le ciel

にじんだ星をかぞえて
Je compte les étoiles avec les yeux larmoyants

思い出す夏の日
Je me rappelle ces jours d’été

一人ぼっちの夜
Mais je suis tout seul ce soir

幸せは雲の上に
Mon bonheur se trouve au-delà des nuages

幸せは空の上に
Mon bonheur se trouve dans le ciel

上を向いて歩こう
Je marche en regardant le ciel

涙がこぼれないように
Afin de retenir mes larmes

泣きながら歩く
Cependant, je pleure en marchant

一人ぼっちの夜
Et je suis tout seul ce soir

思い出す秋の日
Je me rappelle ces jours d’automne

一人ぼっちの夜
Et je suis tout seul ce soir

悲しみは星の影に
Mon malheur se trouve à l’ombre des étoiles

悲しみは月の影に
Mon malheur se trouve à l’ombre de la lune

上を向いて歩こう
Je marche en regardant le ciel

涙がこぼれないように
Afin de retenir mes larmes

泣きながら歩く
Cependant, je pleure en marchant

一人ぼっちの夜
Et je suis tout seul ce soir

一人ぼっちの夜
Et je suis tout seul ce soir

(Attention ! Je n'ai pas traduit pas ces paroles en français, j'ai copié ce site selon mon résultat de comparaison parmi pleusieurs traducitons, "au-delà" traduit, cela me plaît.  J'ai l'impression que "au-delà" a deux sens. L'un est "au-dessus", l'autre est "彼岸"(la vie après la mort). Et alors, j'ai choisi cette traduction.)



jeudi 21 mai 2015

Rarement

Mes connaissance me posent rarement une question "Pourquoi tu vois une pièce de Nô ?". Je ne peux pas facilement répondre et expliquer en japonais. Cette fois,  j'essaye d'écrire la réponse en français. Quand j'avais 10 ou 11 ans, mes parents nous (moi et mon petit frère) ont emmené pour voir une pièce de Nô en pleine air de nuit. Lors de cette représentation, je ne me rappele que les joues d'un instrumentiste de petit tambour rougissaient. Mon petit frère riait à cause de ça, moi aussi. À l'issue de la représentation, nous avons été grondés par mes parents.  Je n'ai rien saisi le synopsis de cette pièce. Le temps a coulé, quand j'avais 16 ans, il y avait une chance de nouveau de voir une pièce de Nô. Néanmoins je l'ai raté, parce que j'étais hospitalisée pour l'appendicite.

Environ dix ans ont passé, j'ai fini par voir un film japonais qui est tres important dans l'histoire de cinema. C'est "Les contes de la lune vague après la pluie". Ce film est très connu, il est possible que vous l'ayez vu. Je me suis intéressée à "contes du pluie et la lune" qui a été écrit par Ueda Akinari (上田秋成). Je me suis souveune que ce film prenait la forme de Mugen-Nô (夢幻能, le protagoniste est fantôme, fée ou dieu) dans un livre. Je voulais voir fortement le Nô, ensuite j'ai lu plueusieurs livres sur les pièces de Nô, je suis allée toute seule au théâtre de Nô. Ce jour, c'était une pièce de représentation "Semimaru". Elle n'a pas tellement été représentée pendant la guérre par le frein des maîtres de Nô. Le contenu de la pièce traite la famille d'empereur, un homme (Semimaru) de maison imperiale est aveugle de naissance, sa grand sœur (Sakagami), elle a toujours les cheveux en épi et devient folle, vagabonde. Évidemment ces personnages étaient inacceptables sous le militarisme à cette époque. Semimaru a été expulsé, il habitait dans une petite cabane. Un jour, il jouait du Biwa, Sakagami est apparue. Elle a été convaincue que son petit frère était par ici. Ils se sont revus et se sont consoleés la mauvaise circonstance. En déplorant, ils se sont quittés. À la scène de leurs retrouvaille, je me suis aperçue qu'une femme agée (à peu près 80 ans) qui s'asseyait en oblique devant moi essuyait ses larmes. Cette dame a (ou avait) un petit frère comme moi? J'ai supposé qu'il était déjà mort à la guérre et à la maladie et que la scène l'éveillait les souvenirs de son petit frère. À ce moment-là, les pièces de Nô sont variés, ils accompagnet l'actualité et l'universalité. Il vaut mieux que je continue à voir le Nô à travers la vie. C'est un motif. Le billet est du moins cher pour moi. Je vais au théâtre de Nô au plus toris ou quatre fois par an.

Il y a encore une raison. Avant que je voive cette pièce, j'ai lu le synopsis à l'avance. Pendant la représentation, les choristes chantaient une part des paroles, je me suis rendue compte que  un poème de  Hyakunin isshu (百人一首) avait été utilisé. Le lendemain je suis allée à la bibliothèque pour que j'aille chercher et vérifier les paroles. J'ai pu trouver un livre (dans lequel qu'il y des pièces de Nô triées, les paroles originales, l'annotation, traduction en langage vivante). Il y a eu certainement ce poème dans les paroles.
« これやこの 行くも帰るも 分かれつつ 知るも知らぬも 逢坂の関 »
(koreyakono yuku mo kaheru mo wakaretsutsu shiru mo shiranu mo
 afusaka no seki)
- Ceux qui vont et viennent à la capitale (Afusaka, moderne Osaka);
- Ceux qui se connaissant et ceux qui ne se connaissent pas;
- Se rencontrent et se séparent;
- Telle est la nature de la porte d'Afusaka (逢坂の関, afusaka no seki).
(Je l'ai copié Wikipedia,  je peux l'étudier bien.)

Je ne pouvais qu'admirer que beaucoup de poèms que Kanami et Zeami avaient été considéré bels et avaient été pris constituent les parole des pièces. Cette acte est l'art collage. La collage crée une drame. Comme s'ils sont artisans, ils filent des mots et des tels poèmes dans le texte. Ils fabriquet des tissus (pièces). Le profondeur de Nô me fascine. À cet ègard, il me semble que le DJ d'Hip-Hop extrait des parties de beaucoup de musique, et qu'il réforme totalement une nouvelle chanson. C'est la même façon. Le maître de Nô n'est pas d'accord avec mon opinion, il sera en colère. Cependant on ne peut pas nier que la musique d'Hip-Hop raffiné reste comme une sorte de la culture traditionnelle dans 100 ans? Désormais, le Nô peut survivre?  Je pense que la possibilité est bas. Parce que la plupart des spectateurs est agé. Il y a peu de spectateur jeune. Les fois de présentation diminueront automatiquement, le billet de théâtre coûtera plus cher. Certaines étrangers sauvent un jour  le Nô comme Ernest Fenollosa qui a protegé l'art (peinture) japonais(e)?

Encore une fois,  je vois la pièce "Semimaru" en juillet. À quoi pense-je?