Je suis allée au sanctuaire d'Ise avec un correspondant en septembre. La première fois que j'y suis allée, c'était avec mes amies en 2009.
Dans "J'ai fini mille grues.", j'avais écrit en commentaire que les huit millions de dieux (八百万の神, Yaoyorozu no kami) existent au Japon. Aujourd'hui c'est le 1er novembre. Le mois de novembre s'appelle autrement "kannazuki (神無月, ça veut dire qu'il n'y a pas de dieu en ce mois)". Parce que les huit millions de dieux se réunissent au sanctuaire d'Izumo, c'est une théorie étymologique. Nous (les Japonais) croyons à l'existence des huit millions de dieux dans la nature (la mer, la montagne, le lac, la forêt, le grand arbre et la pierre etc.). Ce concept existe-t-il dans le monde occidental ?
En 2011, un film "Le quattro volte" a répondu à ma question. Il m'a semblé que le film était audacieux et exprime le cycle de la nature. Il n'y a pas de narrateur dans ce film. C'est efficace. Si un narrateur était ajouté, l'atmosphère du film serait devenu pédagogique et nous forcerait à suivre l'opinion de cinéaste. Le film a été tourné dans un petit village de la calabraise en Italie.
Dans "J'ai fini mille grues.", j'avais écrit en commentaire que les huit millions de dieux (八百万の神, Yaoyorozu no kami) existent au Japon. Aujourd'hui c'est le 1er novembre. Le mois de novembre s'appelle autrement "kannazuki (神無月, ça veut dire qu'il n'y a pas de dieu en ce mois)". Parce que les huit millions de dieux se réunissent au sanctuaire d'Izumo, c'est une théorie étymologique. Nous (les Japonais) croyons à l'existence des huit millions de dieux dans la nature (la mer, la montagne, le lac, la forêt, le grand arbre et la pierre etc.). Ce concept existe-t-il dans le monde occidental ?
En 2011, un film "Le quattro volte" a répondu à ma question. Il m'a semblé que le film était audacieux et exprime le cycle de la nature. Il n'y a pas de narrateur dans ce film. C'est efficace. Si un narrateur était ajouté, l'atmosphère du film serait devenu pédagogique et nous forcerait à suivre l'opinion de cinéaste. Le film a été tourné dans un petit village de la calabraise en Italie.
L'histoire du film se compose de quatre éléments (un berger agé→un chevreau→un arbre→du charbon) qui se relayent. Certaines séquences sont comme un tableau, la construction de cadrage est réalisée minutieusement et soigneusement. Une amie cinéphile m'a dit que ce film était susceptible de catégoriser une sorte d'installation d'art contemporain. C'était comme si mes yeux contemplaient un écran. Le cycle de la nature m'aspire, il ne se modifie pas pour moi. Toute les images me frappent et racontent que l'être humain est une partie de la Terre. Néanmoins nous l'oublions et nous nous comportons comme des rois.
Cette façon de tourner que le réalisateur a choisi semble primitive en apparence, je pense que c'est calculée (par exemple, une scène où il y a une chèvre sur la table). Le langage efface les images, il nous distrait. Pour que l'on puisse se concentrer sur le film, le cinéaste a osé tourner de cette manière.
Je reviens à ma question, les Yaoyorozu existent-ils dans le monde occidental ? La partie de l'arbre a filmé lors de la fête de Pita dont je ne connais rien. La fête ressemble à été une fête qui s'appelle "Onbashira sai (御柱祭)" au Japon. En la voyant, j'étais surprise. Qu'est-ce que cela signifie ?
Nous parlons chacun une langue et habitons chacun dans un pays différent, beaucoup de différences sont donc présentes dans notre mode de vie. La base de nos cultures ce que l'on pense est presque la même, nous respectons la nature qui nous apporte la nourriture et l'oxygène indispensables à notre survie. Ces deux fêtes le prouvent. Finalement nous pouvons reposer nos cerveaux civilisés grâce à cette poèsie (film) pastorale.
Après avoir vu ce film, "Le quatro volte", je trouve qu'il se rapproche d'un autre film coréen "Printemps, été, automne, hiver...et printemps" de Kim Ki-duk. Quatre saisons s'harmonisent en cercle autour de la vie d'un homme, c'est très beau film asiatique. On sent les changements de saisons (l'air, le rayon de soleil, le vent, les constellations etc.) dans le paysage de la vie quotidienne. En aimant la nature, on est vivant. Est-ce suffisant pour savourer la vie ?
Puis-je vous suggérer de changer le titre de votre blog en remplaçant "le temps vieillit trop vite" par "le temps passe trop vite" ?
RépondreSupprimerBonne suite
Enchantée Frederic, merci pour votre commentaire.
SupprimerCe titre de blog, j'utilise "Il tempo invecchia in fretta " (Le temps vieillit vite) d'Antonio Tabucchi(écrivain italien) ^^.