Ça fait longtemps que je n'ai pas pu écrire un article. J'agonisais à cause du travail, j'ai fait environ soixante heures supplémentaires en juin. Lors de l'entretien d'embauche, le patron a souhaité que je fasse vingt heures supplémentaires. Une question a subsisté chez moi depuis cet entretien: "Ce patron embauche de bric et de broc des personnes ? La pénurie de main d'œuvre est constante ?"
Les heures supplémentaires m'ont rendu insomniaque et déprimée. Mon poids a diminué, 39 kg, ma peau atopique s'aggravait, l'œil gauche était rouge. J'ai hésité à continuer ce travail ou pas, parce que je me suis demandée si je démissionnais, est-ce que je pourrais trouver un nouveau travail. Mais, j'ai décidé de le quitter. À mon avis, la santé a fini par l'emporter sur le travail.
Et après, comme mon immunité corporelle était fragile sans doute, j'avais mal à la gorge et de la fièvre, le 8 juillet. Il m'a semblé que ce symptôme était clairement le sous-variant BA.5. Cette nuit, la fièvre est montée, 38.5℃. En dépit de cet état, il a fallu chercher un hôpital sur Internet qui soit proche de ma maison. Au Japon, on ne peut aller que dans les établissements médicaux que l'administration locale a définis. C'est embêtant. Avant d'aller au lit, j'ai vérifié toutes les alimentations dans le frigo et les boîtes de conserve en cas de la catastrophe dans le placard.
Le 9 juillet-matin, la fièvre était 37.4℃. J'ai téléphoné à l'hôpital que j'avais la veille hier sur Internet. Une infirmière m'a demandé mes symptômes et comment je venais là. De plus, elle m'a dit: "Dès que vous arrivez ici, téléphonez encore une fois et attendez dehors, s'il-vous plaît." J'ai pris mon vélo, environ cinq minutes. Il y avait deux voitures dans le parc de stationnement. J'ai de nouveau téléphoné à l'infirmière, elle est tout de suite venue. En étant soucieuse de ma santé, elle m'a dit qu'elle venait pour m'appeler à mon tour de diagnostic. Le rayon commençait à éblouir. Un quart d'heure plus tard, le médecin a examiné ma gorge, il a dit que les amydales enflaient. Il m'a posé plusieurs questions. À l'issue de ce diagnostic, il a fallu attendre encore dix ou quinze minutes. Trois personnes (deux adultes et un enfant) attendaient dehors comme moi, mais ils restaient dans leurs voitures. Sincèrement, je remercie maintenant aussi les professionnels de santé. L'infirmière est revenue avec des médicaments. En me passant un récipient de test salivaire de PCR, elle m'a brièvement expliqué ce test. Selon cette explication, je devais retourner chez moi, et puis j'étais obligée de mettre ma salive dans ce récipient et l'emporter ici. Je me suis demandée quelle était la précision du test salivaire. Il m'a semblé que le test nasal était plus précis que le salivaire. Alors, après être retournée chez moi, j'ai mis dans un récipient. Bien que je sois fatiguée à cause de la fièvre, ma conscience devenait nette. Je suis encore allée à l'hôpital et ai posté ce récipient dans une boîte qui était installée devant la porte de cet hôpital.
Graduellement, il faisait de plus en plus chaud. Après être encore retournée chez moi, j'ai téléphoné à l'infirmière: "Tout à l'heure, j'ai posté le récipient dans la boîte." Elle m'a dit: "D'accord. Ce résultat de PCR est demain, il est interdit de sortir, restez chez vous." Comme j'avais mal à la gorge, je n'avais pas d'appétit. Cependant, j'ai mangé quelque chose pour rétablir mes forces et prendre des médicaments pour la gorge. La fatigue m'a poussé à dormir, j'ai dormi pendant plusieurs heures. Le soleil commençait à tomber, je me suis levée. Est-ce que j'étais vraiment insomniaque ? Mon corps et mon mental ont subi des dommages à cause du travail. Grâce à la fièvre élevée, j'ai compris que le repos était prioritaire. Après avoir dîné, j'ai lu distraitement des infos sur
l'assassinat Yamagami Tetsuya d'Abe Shinzo qui était l'ancien premier ministre japonais. Je pense que la société japonaise nourrit des terroristes, dès lors un tel incident augmentera probablement.
Si mon résultat de PCR est positif, je pourrais utiliser la livraison alimentaire à domicile que ma ville offre. J'ai cherché ce service sur Internet. Formidablement, c'est gratuit. Mais j'ai payé la taxe d'habitation ! C'est normal que je reçoive ce droit. Le 10 juillet, la fièvre était environ 37.5℃. Après le déjeuner, l'infirmière m'a téléphoné, et puis le médecin a annoncé le résultat de test PCR. "C'est négatif. Vous avez encore mal à la gorge ?" Je lui ai répondu:"Oui, mais ça va", j'ai raccroché. Il est possible que ce resultat soit un faux négatif ? Ou c'est l'adénovirus ? Ah, je ne peux pas utiliser la livraison alimentaire à domicile, c'est dommage. Cette nuit, comme la fièvre a brutalement encore augmenté 38.5℃, j'ai pris un médicament antipyrétique.
Une des amies que j'ai vues ce printemps m'a envoyé un message. Je lui ai expliqué ma situation actuelle de chômage et de maladie. Elle m'a demandé si elle voulait un coup de main pour la livraison alimentaire chez moi, parce qu'elle a déménagé dans le même arrondissement. Moi: "Ce n'est pas nécessaire, j'ai beaucoup de stockage alimentaire" D'autres amies m'ont envoyé des messages. La carte de vœux d'été d'une connaissance est arrivée. Une parole incitait: "Sois paresseuse". Je suis reconnaissante pour leur sollicitude. Le 16 juillet, j'étais presque guérie. Heureusement, le 17 juillet, j'ai pu aller au Théâtre National de Bunraku qui se trouve à Osaka.