mercredi 23 octobre 2024

Le mauvais arrangement

J'ai vu deux amies la semaine dernière. Nous avons bavardé sur beaucoup de choses. Je leur ai parlé de mon supérieur qui ne prenait pas bien des arrangements. Il ne gère pas toujours sa planification du travail. Je sais qu'il est occupé. Mais, je ne suis pas son secrétaire exclusif. Bien que j'accomplisse le travail habituel, il m'ordonne brutalement de demander un dossier à la mairie ou à un client. Il faut l'achever pendant environ trente minutes. Pourquoi il ne me le demande pas au préalable ? Beaucoup de dossiers sont posés en tas sur son bureau, je me demande pourquoi c'est toujours dérangé. Est-ce qu'il ne sait pas les ranger et s'organiser ? Comme mon supérieur ne me demande pas de nettoyer son bureau, je ne peux pas le toucher. Et pourtant, pendant que mon supérieur est dehors, il me téléphone parfois pour chercher un document sur son bureau et l'envoyer via courrier. En écoutant son explication, je cherche le document, mais je ne peux pas le trouver tout de suite. Avant qu'il sorte du bureau, pourquoi il ne vérifie pas des documents nécessaires ? Je n'ai pas pu comprendre son cerveau. Est-ce qu'il ne met pas l'accent sur l'efficacité du travail ? Mes amies m'ont dit qu'il y avait une telle personne dans leur bureau. Une amie a parlé de sa collègue. Cette collègue n'a pas tellement vérifié le travail. Bien qu'elle doive envoyer un devis pour un client que son supérieur a indiqué, elle l'a envoyé à un autre client. Mon amie a dit que la collègue n'était pas jeune, 53 ans. De plus, elle est paresseuse, elle ne passe pas l'aspirateur. Mon amie travaille à temps partiel, son patron ne lui ordonne pas le nettoyage. Mais cette collègue travaille en CDI, il lui demande de passer l'aspirateur dans le bureau. Mon amie a vu souvent qu'il y avait des moutons de poussières dans des coins du bureau. Elle a demandé à son patron plusieurs fois : "Il vaut mieux que je passe l'aspirateur", il lui a répondu: "Ce n'est pas nécessaire." Une autre amie a dit que leur nature ne changerait jamais jusqu'à la mort. Elle a raison. Même si les autres essayaient de corriger la nature de telles personnes, c'est presque impossible. Je propose parfois à mon supérieur de me distribuer préalablement des tâches. Il abore seulement un sourire désabusé. Je renonce petit à petit à lui en proposer. Je pense que ma nature aussi ne change jamais jusqu'à la mort.

Pour l'instant, j'hésite à participer à la fête de fin d'année de la société. C'est une source de problèmes. L'année dernière, je n'y ai pas participé sous prétexte que ma mère n'allait pas bien.

jeudi 17 octobre 2024

Les deux héroïnes

Pendant l'été, je n'ai pas tellement vu des films. Lorsque je voyais le film "Sans toit ni loi" d'Agnès Varda sur Amazon Prime, j'ai dormi. Et après je me suis réveillée, le film était déjà fini. Je n'ai mémorisé son contenu que jusqu'à la moitié. Alors, je l'ai vu encore une fois le lendemain. L'héroïne Sandrine Bonnaire est déjà morte au début de la scène. Comment elle passe quelques jours jusqu'à sa mort ? Cela est décrit. Cependant, je ne savais pas tellement si l'héroïne voulait spontanément être vagabonde ou si son environnement familial et social la force à mener une vie éphémère. Il m'a paru qu'elle en jouissait. La majorité des gens la considère comme une paresseuse. Cet écart, donc entre l'héroïne et les autres, je me suis demandée si Agnès Varda souhaitait l'exprimer. La scène où l'héroïne se sent à l'aise avec une personne âgée, elles sont marginalisées dans un sens, il m'a semblé qu'elle était accentuée. De plus, il y a une scène considérable de la partie finale dans le film pour moi. C'était qu'une jeune femme comme l'héroïne demeurait dans la gare. J'ai pensé que l'héroïne n'était probablement pas intégrée dans la société, et pourtant elle n'est pas solitaire, une jeune femme semblable existe. Il est possible qu'elles peuvent partager leurs sentiments. Est-ce que c'est un frêle espoir ? Le titre "Sans toit ni loi" reflète bien le contenu du film.


Après avoir vu "Sans toit ni loi", j'ai vu le film "Moi, Olga Hepnarová" sur Amazon Prime. Auparavant, j'ai vu cette bande annonce au cinéma, cela m'a tenté, mais je l'ai raté. Olga était la dernière prisonnière sous peine de mort en Tchécoslovaquie, sa vie est décrite dans le film. Olga appartient à la famille bourgeoise, mais elle commet plusieurs fois une tentative de suicide. Sa mère est dentiste, elle hospitalise Olga. Olga lit le roman "Un Américain bien tranquille" de Graham Greene dans le palier de repos de l'hôpital, en étant morne. Cela exprime qu'elle est une fille de famille intellectuelle. Après être sortie de l'hôpital, Olga vit clairement une existence troublante dans sa famille. Puis, elle quitte la maison, et elle essaie de mener une vie autonome dans une cabane. De plus, Olga commence à travailler dans un entrepôt de pneu. Vaille que vaille, elle s'accoutume à cette vie quotidienne. Olga rencontre une jeune fille au travail et a une relation sexuelle avec elle. Cependant, elles se disputent un jour. Comme si cet événement déclenchait l'effondrement de l'identité d'Olga, la société qui entoure Olga gangrène son cœur. Finalement, elle écrase des gens qui attendaient à la station de tramway. Dans le tribunal, elle ne regrette rien de son meurtre. Toutes les familles des victimes sont outrées par sa parole. Dans la scène finale, lorsque Olga est emmenée par les gardiens de prison avant l'exécution, elle crie.


Après avoir vu ce film, j'ai eu l'impression que la psychologie de l'héroïne de "Sans toit ni loi" ressemblait à celle d'Olga. La direction d'un vecteur dans la société est très différente, en outre il est possible qu'Olga attrape un trouble mental ou la dépression. Le mécontentement pour la société engendre la folie, cela blesse parfois des gens innocents. Au Japon, un jeune homme a commis un tel meurtre à Tokyo en 2008, c'était sensationnel à cette époque. Il n'était pas membre d'un groupe terroriste ou d'une secte religieuse. La terre de la société nourrit de telles personnes, mais en réalité, il n'y a personne qui se contente parfaitement de sa vie.

samedi 12 octobre 2024

L'ouverture de la fortune

Après la croisière en bateau, je suis montée dans un train de la ligne de Keihan, je suis descendue à la station de la mairie d'Ōtsu pour la représentation de nō. Elle commence à partir de deux heures, 70 minutes restaient encore. Il a fallu déjeuner. Préalablement, comme j'avais cherché un restaurant de nouilles de sarrasin, il est très proche du théâtre de nō, cinq minutes à pied. Pourtant, quatre personnes attendaient. J'ai noté mon nom sur la liste d'attente, dix minutes ou un quart d'heure se sont écoulées, et j'ai pu y entrer. Ce restaurant était très petit, il n'avait pas beaucoup de place. Après avoir commandé des nouilles de sarrasin, j'ai vu les clients. Ils étaient septuagénaires. Probablement, ils devaient être spectateurs de nō. La soupe de nouilles de sarrasin était bonne, j'ai pensé que le bouillon de thon listao était savoureux, j'ai mangé trop de soupe. Le nom du restaurant était "L'ouverture de la fortune". Il m'a semblé qu'il me portait bonheur. Et après, je suis arrivée au théâtre. En essuyant la transpiration, les clients que j'ai vus au restaurant sont entrés dans le théâtre. Ce jour-là, seulement une pièce a été représentée. Pendant la durée de deux heures, j'ai craint de dormir complètement. La pièce "芭蕉(Bashō) est l'histoire d'une fée de bananier du Japon (=Bashō). La danse de fée est toujours lente. Le synopsis de "Bashō" est très simple comme d'habitude.

Expliquons cette pièce. Un moine qui habite dans un village en Chine récite un sûtra chaque soir. Un soir, une femme visite l'hermitage du moine. Il lui demande: "Qui êtes vous ?" Elle lui répond: "Je suis villageoise, je visite ici pour lier une relation bouddhique. Alors je vous supplie de me laisser entrer dedans." Le moine refuse, mais il succombe à son zèle. Elle raconte sur le mérite du sûtra et la raison du bouddhisme, et après elle cite le proverbe chinois "le bananier du Japon dans la neige", elle ose insinuer qu'elle ment sur son identité. Le moine entend qu'un villageois parle d'une anecdote de ce proverbe chinois "le bananier du Japon dans la neige". Il présume que cette femme était la fée de bananier du Japon, et il récite le sûtra pendant la nuit. Alors, la fée de bananier du Japon apparaît devant lui, elle se lamente sur l'apparence éphémère de bananier du Japon et le monde impermanent. Sous la lumière de la lune, elle danse, le vent se lève par son éventail. De plus, le vent de montagnes souffle des fleurs et des herbes autour d'elle, une feuille déchirée de bananier du Japon reste là bas.

Un homme qui était à côté de mon voisin de moi a commencé à ronfler, en dormant trente minutes après le début du spectacle. J'ai pensé :"Déjà ?!". Comme son épouse l'avait réveillé, son ronflement s'est arrêté. Comme d'habitude, j'ai lu le texte de cette pièce il y a un mois pour préparer à l'avance. À ce moment là, qu'est-ce que c'est le proverbe chinois le bananier du Japon dans la neige ? Wang Wei était un poète et peintre, il a peint le bananier du Japon dans le paysage hivernal. En général, les feuilles du bananier du Japon tombent déjà en hiver, ce tableau exprime une impossibilité. Le vêtement (kimono) de la fée était blanc. En le voyant, je me suis rendue compte que cela évoquait le bananier du Japon dans la neige. On dit que le nō entraîne l'imagination. Je le reconnais de nouveau.

jeudi 3 octobre 2024

Une randonnée

Il y a trois semaines, je suis allée au lac Biwa qui se trouve dans la préfecture de Shiga, car il y avait du temps avant une représentation de nō à partir de 14 heures. Comme les frais de transport coûtent de plus en plus chères, j'ai voulu utiliser le temps efficacement. Le théâtre de nō se trouve dans la ville Ōtsu qui se situe dans le sud-ouest du lac Biwa. Comment je passe environ trois ou quatre heures ? D'abord, j'ai pensé à visiter encore une fois le temple de Mii. Mais, des jours caniculaires continuaient, il n' y avait pas tellement d'ombrage dans le temple. Il est possible que j'attrape une insolation. Et alors, j'ai décidé de faire une croisière en bateau.

Lorsque j'étais jeune, j'ai vu un drame policier dans lequel une croisière en bateau a été présentée. Ma mère et mes amis se sont souvent moqués d'un tel drame, parce qu'il manque de réalité, son atmosphère est un peu moche. J'ai compris leur opinion, cependant j'ai plutôt préféré des éléments latéraux au contenu du drame. Par exemple, un meurtre est arrivé dans un drame, les enquêtes de la police et sa façon m'ont attiré. Auparavant, j'ai écrit une chose dans l'article "Je deviens une détective privée ?" Je notais des plaques d'immatriculation des voitures qui passaient devant ma maison à mes 8 ou 9 ans. J'ai su que la plaque d'immatriculation est parfois nécessaire et importante pour l'enquête criminelle à travers des drames policiers. J'étais accro d'une habitude temporaire. Objectivement, on m'a considéré comme un enfant bizarre. Cette ferveur n'a pas duré.

Un autre élément m'a tenté, c'est l'endroit dans le drame. Son histoire se déroule souvent dans une ville touristique ou dans en endroit fameux. La fête régionale ou autochtone, la tradition originaire, le repas local et spécifique, la coutume, le dialecte et le patois sont présentés, ils sont une clé pour résoudre la meurtre. Bien que je ne visite pas cette ville et l'endroit, je peux les connaitre. Cette fois, quand j'ai monté sur un bateau de croisière du lac Biwa, j'ai essayé de me souvenir du drame dans lequel la croisière du lac Biwa est apparue, mais je n'ai pas pu me souvenir de son titre et de son contenu.


À propos, deux événements m'ont surpris. Premièrement, j'ai réservé une place sur Internet, mais on a dû payer au guichet qui est installé au bord du lac Biwa. J'ai dit mon nom au guichet et acheté un billet. La personnelle m'a dit: "Faites la queue dix minutes avant l'heure de départ, s'il vous plaît." Encore vingt minutes restaient. Après être allée aux toilettes, j'ai un peu déambulé sous le soleil, le rayon m'a piqué. J'ai fuit dans la salle d'attente. Des passagers étaient assis sur des canapés. J'ai pensé que, comme cette salle était proche de l'endroit où faire la queue, je pourrai sortir de la salle d'attente cinq minutes avant l'heure de départ. Dès qu'une diffusion d'annonce a diffusé, les passagers sauf moi dans la salle en sont sortis comme dans "Le Joueur de flûte de Hamelin". Ce n'était pas nécessaire de me hâter. Leur comportement est très japonais. La chaleur m'a déjà fatigué, j'ai pris la file d'attente cinq minutes de l'heure de départ. De plus, la queue n'était pas tellement longue, tous les passagers ont embarqué sans problème, il est parti à l'heure. En voyant ce spectacle, l'éducation japonaise imprègne les Japonais, cela m'a convaincu de nouveau cette fois.

La durée de la croisière est seulement 90 minutes, mais j'y ai participé toute seule. Je me suis demandée si c'était ennuyeux. Ce souci était inutile. Trois hôtes (un homme et deux femmes) ont accueilli les passagers sur l'estrade dans la grande salle avec une climatisation, ils  nous ont expliqué l'intérieur du bateau, la course de la croisière, et le repas. Leur présentation du paysage a lieu à 11:30, leur petit spectacle à 12:00. Je suis sortie de cette salle et allée au quatrième étage, le spectacle grandiose du lac Biwa était déployé. Le lac Biwa est le plus grand au Japon. Je me suis rendue compte que quelques nouveaux appartements ont été construits. Chaque jour, ces habitants peuvent savourer le paysage du lac Biwa qui change dans les quatres saisons. La chaleur m'a fait perdre ma force corporelle, j'ai démenagé sous un petit toit. En étant assise, j'ai vu le paysage qui changeait lentement. Et après, la présentation a commencé par les trois hôtes dans la grande salle, je suis revenue pour cela. Ils ont présenté des petites montagnes qu'on voyait par des fenêtres avec des anecdotes amusantes. À l'issue de la présentation, j'ai cherché l'intérieur du bateau, par exemple, la cabine de pilotage et des pagaies rouges du qui tournaient dans l'arrière du bateau. Ensuite, je suis revenue pour le petit spectacle des trois hôtes, ils ont chanté et invité les spectateurs à chanter ensemble. Finalement, ils ont distribué à certains spectateurs des castagnettes, des maracas, et des planches à laver avec une cuillère. Une hôtesse a expliqué que l'étymologie de castagnettes était le mot espagnol "castaña(marron)" sur l'estrade. En voyant les castagnettes qu'elle a distribuées, je me suis demandée si cette forme était similaire à celle de marron, cette étymologie était instructive. Les trois hôtes ont signalé avec rythme, tout le monde ont librement joué des instruments de musique. À la fin, les trois hôtes ont offert aux enfants des passagers, des chiens, des couronnes, des ours, et des fleurs de l'art du ballon. Une hôtesse m'a offert une petite fleur en ballon. Je l'ai remercié. Néanmoins, pourquoi elle me l'a offert ? Est-ce qu'elle a su que je participais toute seule à cette croisière ? Est-ce qu'elle a supposé que j'étais triste, ou qu'elle a épargné une célibataire comme moi ? C'était la seconde surprise, parce que la croisière m'a satisfaite.