samedi 12 octobre 2024

L'ouverture de la fortune

Après la croisière en bateau, je suis montée dans un train de la ligne de Keihan, je suis descendue à la station de la mairie d'Ōtsu pour la représentation de nō. Elle commence à partir de deux heures, 70 minutes restaient encore. Il a fallu déjeuner. Préalablement, comme j'avais cherché un restaurant de nouilles de sarrasin, il est très proche du théâtre de nō, cinq minutes à pied. Pourtant, quatre personnes attendaient. J'ai noté mon nom sur la liste d'attente, dix minutes ou un quart d'heure se sont écoulées, et j'ai pu y entrer. Ce restaurant était très petit, il n'avait pas beaucoup de place. Après avoir commandé des nouilles de sarrasin, j'ai vu les clients. Ils étaient septuagénaires. Probablement, ils devaient être spectateurs de nō. La soupe de nouilles de sarrasin était bonne, j'ai pensé que le bouillon de thon listao était savoureux, j'ai mangé trop de soupe. Le nom du restaurant était "L'ouverture de la fortune". Il m'a semblé qu'il me portait bonheur. Et après, je suis arrivée au théâtre. En essuyant la transpiration, les clients que j'ai vus au restaurant sont entrés dans le théâtre. Ce jour-là, seulement une pièce a été représentée. Pendant la durée de deux heures, j'ai craint de dormir complètement. La pièce "芭蕉(Bashō) est l'histoire d'une fée de bananier du Japon (=Bashō). La danse de fée est toujours lente. Le synopsis de "Bashō" est très simple comme d'habitude.

Expliquons cette pièce. Un moine qui habite dans un village en Chine récite un sûtra chaque soir. Un soir, une femme visite l'hermitage du moine. Il lui demande: "Qui êtes vous ?" Elle lui répond: "Je suis villageoise, je visite ici pour lier une relation bouddhique. Alors je vous supplie de me laisser entrer dedans." Le moine refuse, mais il succombe à son zèle. Elle raconte sur le mérite du sûtra et la raison du bouddhisme, et après elle cite le proverbe chinois "le bananier du Japon dans la neige", elle ose insinuer qu'elle ment sur son identité. Le moine entend qu'un villageois parle d'une anecdote de ce proverbe chinois "le bananier du Japon dans la neige". Il présume que cette femme était la fée de bananier du Japon, et il récite le sûtra pendant la nuit. Alors, la fée de bananier du Japon apparaît devant lui, elle se lamente sur l'apparence éphémère de bananier du Japon et le monde impermanent. Sous la lumière de la lune, elle danse, le vent se lève par son éventail. De plus, le vent de montagnes souffle des fleurs et des herbes autour d'elle, une feuille déchirée de bananier du Japon reste là bas.

Un homme qui était à côté de mon voisin de moi a commencé à ronfler, en dormant trente minutes après le début du spectacle. J'ai pensé :"Déjà ?!". Comme son épouse l'avait réveillé, son ronflement s'est arrêté. Comme d'habitude, j'ai lu le texte de cette pièce il y a un mois pour préparer à l'avance. À ce moment là, qu'est-ce que c'est le proverbe chinois le bananier du Japon dans la neige ? Wang Wei était un poète et peintre, il a peint le bananier du Japon dans le paysage hivernal. En général, les feuilles du bananier du Japon tombent déjà en hiver, ce tableau exprime une impossibilité. Le vêtement (kimono) de la fée était blanc. En le voyant, je me suis rendue compte que cela évoquait le bananier du Japon dans la neige. On dit que le nō entraîne l'imagination. Je le reconnais de nouveau.

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