Le 28 mars, le tremblement de terre a été provoqué par un glissement de la faille en Birmanie. En regardant des infos sur ce séisme, j'ai craint qu'un mégaséisme ait lieu bientôt au Japon. Onze jours plus tard, il y avait un petit séisme à Nagoya. À ce moment-là, je communiquais avec deux amies sur LINE équivalent de WhatsApp, ces amies m'ont écrit: "Ça fait longtemps, la terre a tremblé. Mangeons ensemble le déjeuner avant un mégaséisme." Je vais les voir pendant la semaine-d'or en mai. En voyant la carte mondiale sur Internet, j'ai regardé attentivement la géographie de la Birmanie. Ce pays m'a évoqué le film "La harpe de Birmanie" d'Ichikawa Kon. Ce contenu décrit qu'une troupe de l'armée japonaise va franchir la frontière de la Birmanie à l'été 1945, leur destin est misérable. Je n'ai pas l'intention de présenter ce film "La harpe de Birmanie". La Birmanie est sur la côte occidentale, près du Laos. A vrai dire, je n'ai jamais vu un film laotien. Mais, j'ai trouvé par hasard un film laotien sur Amazon Prime. Ce titre est "La Longue Marche" de Mattie Do. Ce film est seulement sorti dans le Festival international du film de Tokyo en 2019, j'ai lu l'intrigue courte, j'ai imaginé qu'il était possible que le film soit similaire à ceux d'Apichatpong Weerasethakul.
Présentons le synopsis, un protagoniste qui est au milieu de la cinquantaine, lorsqu'il était petit, il a trouvé une jeune femme moribonde à cause d'un accident. Il a pris la main de la femme pour la réconforter. Mai elle est morte. Comme la famille du protagoniste était pauvre, Il a volé l'argent de cette femme dans son sac. Dès lors, il peut voir son fantôme. La mère du protagoniste était malade, après la mort de cette femme, elle aussi meurt. Son père quitte. Le temple a occupé le protagoniste enfant. Pourtant il est retourné à la maison. De nos jours, le protagoniste adulte retourne parfois dans le passé. Il donne au protagoniste enfant un conseil: "Achète des médicaments pour ta mère et fais les lui prendre." Mais il ne pratique pas ce conseil, et Il succombe à son désir de bonbons. Le protagoniste adulte tue des personnes âgées qui attrapent une maladie d'alzaimer ou qui souhaitent grave comme une euthanasie, il vole leur l'argent ou leurs objets. Leur âme n'atteint pas le nirvana, leur fantôme est errant dans la forêt. Un jour, une fille d'une personne âgée visite le protagoniste. Elle lui demande: "Où est le cadavre de ma mère ?" Il est célèbre en tant que médium qui peut communiquer avec des fantômes. Cependant il ne peut jamais dire qu'il a tué la mère de cette fille. Petit à petit, elle sait la vérité, elle poignarde avec un couteau la jambe du protagoniste. Le protagoniste adulte est dégoûté de toujours s'affronter au fantôme de la jeune femme qu'il a volée dans son enfance et à lui-même dans le passé. Alors, il met le feu à sa maison. Dans ces cendres, deux crânes sont restés, le protagoniste enlève la suie, il ne vole rien cette fois. C'est la fin.
Comme je l'ai imaginé, ce film "La Longue Marche" était similaire aux films d'Apichatpong Weerasethakul, "Syndromes and a Century", "Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures" et "Mekong Hotel" etc. Dans ces films, l'élément du fantôme et de la mémoire des hommes sont un point commun. Personnellement, la scène finale du film "La Longue Marche" est un point de clé. Lorsque le protagoniste était petit, il a volé l'argent d'une jeune femme moribonde, il l'a donné à sa mère. Pourtant son père l'a trouvé et arraché. Puis elle est morte. Est-ce que le protagoniste adulte est bourré de remords à son insu ? La justification de l'euthanasie pour voler est une idée dangereuse. Mais, le protagoniste ne vole rien dans la scène finale. La majorité des spectateurs peuvent recevoir un message positif. Je me demande si ce film nous pose une question éthique et morale. J'estime que le film n'est pas aussi abstrait que des films d'Apichatpong Weerasethakul. Cette fois, j'ai pu voir ce film laotien, c'était bonne chance.