jeudi 21 mai 2015

Rarement

Mes connaissance me posent rarement une question "Pourquoi tu vois une pièce de Nô ?". Je ne peux pas facilement répondre et expliquer en japonais. Cette fois,  j'essaye d'écrire la réponse en français. Quand j'avais 10 ou 11 ans, mes parents nous (moi et mon petit frère) ont emmené pour voir une pièce de Nô en pleine air de nuit. Lors de cette représentation, je ne me rappele que les joues d'un instrumentiste de petit tambour rougissaient. Mon petit frère riait à cause de ça, moi aussi. À l'issue de la représentation, nous avons été grondés par mes parents.  Je n'ai rien saisi le synopsis de cette pièce. Le temps a coulé, quand j'avais 16 ans, il y avait une chance de nouveau de voir une pièce de Nô. Néanmoins je l'ai raté, parce que j'étais hospitalisée pour l'appendicite.

Environ dix ans ont passé, j'ai fini par voir un film japonais qui est tres important dans l'histoire de cinema. C'est "Les contes de la lune vague après la pluie". Ce film est très connu, il est possible que vous l'ayez vu. Je me suis intéressée à "contes du pluie et la lune" qui a été écrit par Ueda Akinari (上田秋成). Je me suis souveune que ce film prenait la forme de Mugen-Nô (夢幻能, le protagoniste est fantôme, fée ou dieu) dans un livre. Je voulais voir fortement le Nô, ensuite j'ai lu plueusieurs livres sur les pièces de Nô, je suis allée toute seule au théâtre de Nô. Ce jour, c'était une pièce de représentation "Semimaru". Elle n'a pas tellement été représentée pendant la guérre par le frein des maîtres de Nô. Le contenu de la pièce traite la famille d'empereur, un homme (Semimaru) de maison imperiale est aveugle de naissance, sa grand sœur (Sakagami), elle a toujours les cheveux en épi et devient folle, vagabonde. Évidemment ces personnages étaient inacceptables sous le militarisme à cette époque. Semimaru a été expulsé, il habitait dans une petite cabane. Un jour, il jouait du Biwa, Sakagami est apparue. Elle a été convaincue que son petit frère était par ici. Ils se sont revus et se sont consoleés la mauvaise circonstance. En déplorant, ils se sont quittés. À la scène de leurs retrouvaille, je me suis aperçue qu'une femme agée (à peu près 80 ans) qui s'asseyait en oblique devant moi essuyait ses larmes. Cette dame a (ou avait) un petit frère comme moi? J'ai supposé qu'il était déjà mort à la guérre et à la maladie et que la scène l'éveillait les souvenirs de son petit frère. À ce moment-là, les pièces de Nô sont variés, ils accompagnet l'actualité et l'universalité. Il vaut mieux que je continue à voir le Nô à travers la vie. C'est un motif. Le billet est du moins cher pour moi. Je vais au théâtre de Nô au plus toris ou quatre fois par an.

Il y a encore une raison. Avant que je voive cette pièce, j'ai lu le synopsis à l'avance. Pendant la représentation, les choristes chantaient une part des paroles, je me suis rendue compte que  un poème de  Hyakunin isshu (百人一首) avait été utilisé. Le lendemain je suis allée à la bibliothèque pour que j'aille chercher et vérifier les paroles. J'ai pu trouver un livre (dans lequel qu'il y des pièces de Nô triées, les paroles originales, l'annotation, traduction en langage vivante). Il y a eu certainement ce poème dans les paroles.
« これやこの 行くも帰るも 分かれつつ 知るも知らぬも 逢坂の関 »
(koreyakono yuku mo kaheru mo wakaretsutsu shiru mo shiranu mo
 afusaka no seki)
- Ceux qui vont et viennent à la capitale (Afusaka, moderne Osaka);
- Ceux qui se connaissant et ceux qui ne se connaissent pas;
- Se rencontrent et se séparent;
- Telle est la nature de la porte d'Afusaka (逢坂の関, afusaka no seki).
(Je l'ai copié Wikipedia,  je peux l'étudier bien.)

Je ne pouvais qu'admirer que beaucoup de poèms que Kanami et Zeami avaient été considéré bels et avaient été pris constituent les parole des pièces. Cette acte est l'art collage. La collage crée une drame. Comme s'ils sont artisans, ils filent des mots et des tels poèmes dans le texte. Ils fabriquet des tissus (pièces). Le profondeur de Nô me fascine. À cet ègard, il me semble que le DJ d'Hip-Hop extrait des parties de beaucoup de musique, et qu'il réforme totalement une nouvelle chanson. C'est la même façon. Le maître de Nô n'est pas d'accord avec mon opinion, il sera en colère. Cependant on ne peut pas nier que la musique d'Hip-Hop raffiné reste comme une sorte de la culture traditionnelle dans 100 ans? Désormais, le Nô peut survivre?  Je pense que la possibilité est bas. Parce que la plupart des spectateurs est agé. Il y a peu de spectateur jeune. Les fois de présentation diminueront automatiquement, le billet de théâtre coûtera plus cher. Certaines étrangers sauvent un jour  le Nô comme Ernest Fenollosa qui a protegé l'art (peinture) japonais(e)?

Encore une fois,  je vois la pièce "Semimaru" en juillet. À quoi pense-je?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire