Le mois dernier, je suis allée à Osaka pour voir une représentation de Bunraku. Cette pièce était "仮名手本忠臣蔵 Kanadehon tyuushingura". Au total, la durée est environ huit heures comme une pièce d'opéra. Bien que la pièce se compose d'onze chapitre, cette représentation était jusqu'à septième chapitres. Il y a eu cinq entractes. Après l'voir vu, j'étais fatiguée.
En général, "仮名手本忠臣蔵 Kanadehon tyuushingra", "義経千本桜 Yoshitsune senbonzakura" et "菅原伝授手習鑑 Sugawara denjyu tenarai kagami", ces trois chefs d'oeuvres sont très connus et populaires dans le Bunraku et le Kabuki. D'abord, ils ont été représentés par le Bunraku. Comme c'était réputé, le Kabuki a commencé à représenter ces trois pièces. La corrélation existe souvent entre le Bunraku et le Kabuki.
Quant au contenu de la pièce "仮名手本忠臣蔵 Kanadehon tyuushingra", la pièce est basée sur un événement réel. C'est l'affaire des 47 samouraïs qui a vengé leur maître dans l'ère d'Edo, environ 1700. Asano Takuminokami a essayé de poignarder Kira Konosuke dans un couloir du château d'Edo. La raison du fait n'est pas encore clarifiée. Il y a plusieurs hypothèses, Asano Takuminokami était maltraité par Kira Konosuke, il ne lui a pas passé un pot de vin etc. Probablement, une discorde était semée entre ces deux personnes. Dans la pièce, leurs noms Asano Takuminokami et Kira Kounosuke sont changés en d'autres noms. A cette époque, cette affaire était un fait divers. Et alors, Asano Takuminokami a été condamné, il était obligé de 切腹(seppuku= s'éventrer). La maison d'Asano s'est effondrée. Les vassaux d'Asano ont perdu leur travail. Pourtant, ils entreprennent de se venger et de tuer Kira Konosuke. Apparemment, certains vassaun ont changé de métier, et ils passent la vie quotidienne. Les autres ne s'aperçoivent pas de leur entreprise. Plusieurs années s'écoulent, ils se réunissent afin d'attaquer Kira Kounosuke. Enfin, la vengeance est parvenue.
La majorité des japonais aiment cette l'histoire, parce que les vassaux ne se résignent pas à effectuer leur vengeance, ils n'oublient jamais la faveur du maître. Je me demande si elle est embellie. Dans la pièce de "仮名手本忠臣蔵 Kanadehon tyuushingura", ajouté à cela, la relation familiale et amoureuse compliquée et quelques morts déraisonnables s'entremêlent. Plutôt, est-ce que ces choses attirent de nombreux spectateurs ? Car, ils apportent l'actualité de nos jours. Je pense qu'une telle pièce classique restera dans l'avenir.
Cette fois, un dispositif de la scène m'a intéressée. Le portail du château qui a été dessiné dans l'arrière-plan, les jambes de la poupée d'un protagoniste bougent sur place. Quelques secondes plus tard, la peinture de ce portail est changée. Le portail est plus petit que le précédent. La perception visuelle de la perspective est engendrée. Comme si cette poupée marchait. Encore une fois, la peinture est changée, le portail dessiné est plus petit que le précédent. Cette mise en scène est très efficace. Comme il n'y a pas d'arrière plan dans le nō, c'est nécessaire que chaque spectateur imagine l'arrière plan.
C'était la première fois que je voyais la pièce "仮名手本忠臣蔵 Kanadehon tyuushingra". Il y a plus de dix ans, j'ai lu le livre "Lisons le Jōruri" d'Hashimoto Osamu. Cet auteur explique "仮名手本忠臣蔵 Kanadehon tyuushingra" et d'autres pièces. À travers le texte de la pièce, des protagonistes reflètent la culture d'Edo et le système statuaire. Ce livre m'a incité à voir une pièce de Bunraku un jour. Dorénavant, je vois parfois une pièce de Bunraku. Récemment, je voudrais lire encore une fois ce livre, je pourrai encore plus apprécier.
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