samedi 25 janvier 2025

Un mentor

Comme j'ai encore mal au poignet droit, j'utilise souvent la main gauche. C'est embêtant. Néanmoins je pense que cela stimule des nerfs dans mon cerveau. En regardant des infos internationales, j'ai vu qu'un incendie avait éclaté dans la forêt à Los Angeles. Je me demande qui a provoqué l'incendie, est-ce que ce n'est pas un incendie criminel ? Si quelqu'un fait intentionellement une telle calamité, c'est terrible, et pourtant cela se peut. Avant l'inauguration de Donald Trump, il y a des pays qui veulent l'affaiblir afin de vaincre les États-Unis dans le monde hégémonique.

D'autres infos: la guerre entre l'Ukraine et la Russie est dans l'impasse. Aussi, l'armée israélienne attaque encore la bande de Gaza. Je suis éloignée de cette situation chaotique. Je travaille, mange trois repas chaque jour, et dors. Quel bonheur ! Il y a deux semaines, ma mère et moi sommes allées au petit temple de shintô qui est proche de notre maison. Comme on n'était pas au début de l'année, il n'y avait personne. J'ai prié pour la paix universelle comme d'habitude. Même si je la prie, le monde ne change pas. Je sais.

L'année dernière, comme j'étais fatiguée à cause du travail, j'ai seulement vu 31 films. Mon but de cette année est que je veux voir plus de films que ce nombre de l'année dernière. Alors, j'ai vu le film mongol "The sales girl" de Sengedorj Janchivdorj sur Amazon Prime. Ce titre et une image m'ont tenté. Si le film avait été ennuyeux, j'aurais arrêté de le voir. Cependant, le contenu du film décrit le changement de valeur d'une étudiante. J'ai pu le voir jusqu'à la fin.


Présentons brièvement le synopsis. Un jour, une camarade d'université demande à l'héroïne Sarula de faire un petit boulot à sa place, car elle s'est fracturé la jambe. La camarade l'emmène au magasin. Mais le magasin traite des jouets sexuels. Après la clôture du magasin, il faut apporter l'argent de la vente à la patronne chez elle chaque jour. Des clients disent à Sarula des paroles lubriques: "Tu as utilisé ces jouets sexuels ?" Au fur à mesure qu'elle voit la patronne, leur relation est amicale. Elle lui dit: "Si tu vis sans faire ou penser quelque chose, ta vie te laissera." Le passé de la patronne n'est pas tellement dévoilé, on peut savoir qu'elle était danseuse et mariée à travers des fragments d'informations. Plusieurs mois s'écoulent, la fracture de sa camarade est guérie. Sarula est influencé par la maîtresse, elle a changé d'université, et elle étudie l'art et peins aux beaux arts avec vivacité. Alors, Sarula visite de nouveau la maison de la patronne, mais elle a déjà déménagé. Un nouvel habitant lui dit que l'habitant précédent (la patronne) lui a confié une boîte qu'elle lui a demande de donner a à Sarula, lorsque Sarula viendra à la maison. Sarula ouvre cette boîte, il y a dedans, une bouteille de champignons marinés. C'est la fin.

Ce film est un type de film moderne mongol, il n'émane pas de l'élément folklorique. Je pense que la patronne du magasin est un mentor pour l'héroïne. Le goût de vêtement de l'héroïne est petit à petit raffiné, Dans la deuxième moitié, Sarula invite un ami de l'université chez elle, elle essaie de faire l'amour avec lui. Cependant, c'est un échec. Est-ce que le slogan du film est que vivre est le sexe ?, c'est la nature essentielle. Dans un sens, le contenu du film est clair pour n'importe qui. Personnellement, j'aurais voulu que le passé de la patronne soit un peu détaillée, parce que, elle et l'héroïne prennent le repas dans un restaurant, un russe lui adresse la parole, elle répond en russe. La Mongolie se situe entre la Russie et la Chine, j'imagine que, et pas le moindre, cette chose concerne considérablement la vie de la patronne. Le film aurait dû décrire un tel contexte, c'est un peu dommage. L'atmosphère du film apparaît comique, en principe le développement mental de l'héroïne est le thème du film. Si j'étais étudiante, ce film me plairait plus.

dimanche 19 janvier 2025

Tomonaga

Cette fois, j'ai noté sur une représentation de nō à Osaka. Avant la représentation, un entretien entre le maître de nō Ōtsuki Bunzo et le professeur Murakami Tatau a eu lieu. Ce jour-là, ce professeur portait un masque, il a souvent toussé. Au début, il a dit: "Comme je dois parler de la pièce Tomonaga avec le maître Ōtsuki qui est le maître d'art, j'ai passé les tests de la grippe et du Corona virus. Ce résultat était négatif, cela m'a rassuré hier. Récemment la grippe commence à se répandre, faites attention." En écoutant sa parole, j'ai pensé qu'il fallait faire attention, et pourtant plusieurs jours plus tard, j'ai attrapé un rhume.

La pièce "朝長 Tomonaga" dans cette représentation est une pièce de 三修羅(trois shura), Shura est la catégorie de nō, il traite toujours des guerriers. Deux des trois shura sont "実盛 Sanemori" et "頼政 Yorimasa", on dit que le degré de difficulté est haut pour les maîtres de nō. Ces deux shites(protagonistes pricipaux) sont des guerriers âgés. Leurs tempéraments sont contradictoires. Le shite doit représenter délicatement cette chose, c'est difficile.

Quant à la pièce "朝長 Tomonaga", le protagoniste principal (shite) de la première moitié est la maîtresse de l'auberge, celui de la deuxième moitié est le fantôme de Tomonaga, ils sont complètement différents. En général, le protagoniste principal de la première moitié change de forme, par exemple une femme villageoise, et puis dans la deuxième moitié, apparaît la forme originaire en tant que déesse ou fantôme. Le maître de nō Ōtsuki Bunzo a raconté que, comme le protagoniste principal de la première moitié et de la deuxième moitié n'est pas la même personne, et le que sexe de ces protagonistes aussi était différent dans la pièce "朝長 Tomonaga", alors tous les maîtres de shite ont du mal à jouer. En outre, ces deux protagonistes ne dansent pas tellement, le thème de la mort est très grave. Le nombre de la représentation de "朝長 Tomonaga" n'est pas beaucoup à cause de ces raisons. La présentation d'aujourd'hui est rare." On dit que Zeami a composé cette pièce. De nos jours, il est plausible que le fils de Zeami Motomasa l'ait composée parmi des chercheurs de nō. En citant des paroles dans plusieurs des pièces de "朝長 Tomonaga", le professeur Murakami a expliqué qu'une caractéristique dans ses pièces était que le sens du choix des mots est excellent, Motomasa fait accentuer le gouffre de la mort et le karma de la mort.

A propos du synopsis de la pièce "朝長Tomonaga", un moine de Seiryouji (temple) qui se trouve à Kyoto a entendu que Tomonaga s'est suicidé dans une bataille, il va à Aohaka dans la préfecture de Gifu afin de faire ses condoléances. Jadis il était le précepteur éducatif de Tomonaga. Quand il récite le sûtra, la maîtresse d'une auberge vient, elle aussi déplore la mort de Tomonaga. Elle lui dit que Tomonaga a logé dans son auberge avant son suicide. Et après, elle lui offre une chambre de l'auberge. Ce soir-là, lorsque le moine prie de nouveau pour Tomonaga, le fantôme de Tomonaga apparaît.
Ce fantôme remercie le moine, et il souffre de la défaite de la bataille. Un soldat a tiré une flèche au genou de Tomonaga. Alors il ne peut pas bouger, il a préféré se suicider plutôt que d'être tué par l'adversaire. Ainsi, il raconte que toute chose est impermanence. C'est la fin. 

Comme le maître de nō Ōtsuki Bunzo a dit, le shite n'a pas tellement dansé. Bien que j'aie préalablement lu le texte de Tomonaga, j'ai failli dormir. Pendant que les choristes chantaient, des tambours sonnaient parfois, on avait du mal à écouter les paroles des choristes. Souvent je pense qu'il vaudrait mieux apprendre utai(les chants), mais l'argent et le temps me manque. J'aurais dû lire plusieurs fois le texte de Tomonaga.

samedi 11 janvier 2025

Onzième Année

Qu'est-ce que j'ai fait à la fin d'année et au début de cette année ? À vrai dire, après être allée à Osaka pour une représentation de nō, j'ai attrapé un rhume deux jours plus tard. Selon des infos, la grippe commençait à se répandre. J'ai passé deux tests, celui de la grippe et du Corona virus. Ce résultat était négatif.

En outre, comme j'ai encore mal au poignet droit, je suis allée à l'orthopédie. Le médecin m'a dit que mon symptôme était le syndrome de DeQuervain. C'est une sorte de ténosynovite. Le cataplasme de loxoprofen a été prescrit. Je l'ai collé chaque jour. Mais, la peau du poignet droit est un peu irritée. Alors, je le colle parfois. Deux semaines ont passé, je ne suis pas encore guérie, je suis allée de nouveau à l'orthopédie. Comme le cataplasme a irrité ma peau, je l'ai expliqué au médecin. Il m'a dit qu'il vallait mieux changer le cataplasme, il m'a prescrit une petite bouteille de pommade d’héparine. Cette pommade est moins efficace que le cataplasme. 

Récemment, je lis "L'endroit où l'histoire naît, voyage aux sources du Kabuki" de Kinoshita Yuichi. L'époque d'Edo m'a évoqué un film japonais que j'avais vu au cinéma qui se trouve à Gifu l'année dernière. C'était "L'auberge du mal" de Kobayashi Masaki. Le tarif était 600 yen, c'était bon marché. Je voulais écrire sur ce film un jour. Présentons brièvement le film cette fois. Une auberge est comme une île solitaire, elle est entourée de douves à Edo. Un unique pont franchit cette île. L'auberge joue le rôle de taverne. Mais, des personnes marginalisées se réunissent seulement. Le propriétaire de l'auberge, sa fille, et des voyous font de la contrebande pour gagner de l'argent.

Un jour, un stagiaire de prêt sur gage Tomijiro est roué de coups dans la rue. Alors, deux voyous Sadashiti et Yohei le sauvent. Il leur raconte son affaire à l'auberge. Il essaie de se marier avec une amie d'enfance, mais la mère de l'amie d'enfance meurt, son père est négligeant. Il vent la fille (l'amie d'enfance) au bordel. Puis, Tomijiro vole l'argent de son magasin et cherche cette amie d'enfance. Finalement, il ne peut pas la trouver, il utilise l'argent. Les voyous entendent son histoire. Yohei cherche cette jeune femme. Elle ne devient pas encore prostituée. C'est nécessaire de payer une rançon pour la liberté. Tomijiro sacrifie sa vie afin de sauver son amie d'enfance. Les voyous pensent qu'aider quelqu'un n'est pas dans leur nature. D'autres peuvent se charger du travail de contrebande à leur place. Alors, ils confient à Tomojiro un rêve et un avenir qu'ils n'ont pas. Mais ils décident de faire de la contrebande une dernière fois pour la rançon.

Un autre, un homme marginalisé qui est venu auparavant à l'auberge passe à Tomijiro beaucoup d'argent. Il lui raconte sa vie, il a utilisé l'argent du magasin de bois où il travaille, et il s'est enfui. Cinq ans plus tard, il revient à la maison. Sa femme et son enfant sont morts à cause de la pauvreté. Tomijiro reçoit cet argent. Dans le même temps, les voyous portent des marchandises de contrebande en petit bateau, cependant de nombreux samouraïs fonctionnaires attendent les contrebandiers. Ils sont tous tués par eux. Dans la scène finale, Tomijiro et son amie d'enfance regardent fixement l'endroit ou les voyous sont morts.

Ce qui m'a plu dans le film, c'est que les voyous de l'auberge sont influencés par le zèle de Tomijiro. Cette histoire montre que des personnes marginalisées se changent en des hommes bien à travers l'affaire de Tomijiro. Je me demande où la démarcation entre l'homme bien et mauvais existe. Je pense que les voyous du film souhaitent que Tomijiro mène la vie qu'ils ne pouvaient pas vivre. Finalement, le protagoniste principal Sadashiti est aussi tué. Ses mouvements de lutte et le mouvement de la caméra sont acrobatiques, cela m'a évoqué le Kabuki. Je vous recommande de voir ce film.