Je tire mon chapeau à ces deux histoires courtes ("Le papier blanc" et "Salam"). Elles ne sont pas sorties dans des pays francophones. Car, Shirin Nezamnafi (Iranienne) les a écrites en japonais. En 1999, cet écrivain est entrée à l'université de Kobe. Six ans après, elle a écrit l'histoire "Salam" et gagné un prix de littérature pour les étudiants étrangers. Est-ce que le niveau de japonais augmente jusqu'à ce niveau pendant cinq ou six ans ? Par hasard, j'ai trouvé son article "Apprendre le Japonais" du site Nippon. com. Sa façon d'étudier est présentée. Elle regardait souvent des émissions de variétés, elle a pu apprendre des caractères chinois et des mots japonais grâce aux sous-titres en japonais. C'est efficace. Lorsque j'étais en France, il n'y avait pas de sous-titres en français, j'avais du mal à comprendre. Pourquoi les émissions japonaises ajoutent toujours des sous-titres en japonais. C'est pour insister ? Ou, les Japonais sont-ils presque idiots, les sous-titres en japonais sont de la générosité ?
Quant à l'intrigue du "Papier blanc", une lycéenne a déménagé dans un petit village pour le travail de son père (médecin). Sa famille a quitté la capitale Téhéran. En Iran, les classes se séparent en sexe jusqu'au lycée. L'héroïne éprouve de l'affection pour un lycéen intelligent. Dans la société islamique, la façon de communiquer entre ces deux jeunes est très difficile. Heureusement, ce lycéen emmène sa mère malade chez l'héroïne pour un diagnostic. Le père de l'héroïne est régulièrement envoyé au champ de guerre, il retourne plusieurs fois par semaine chez lui. Alors, les jeunes construisent petit à petit une relation d'une sorte d'amour. Ce lycéen passe l'examen d'entrée à l'université de Téhéran pour devenir médecin. Mais, son père est parti à la Guerre Iran-Irak en tant que soldat. L'armée irakienne attaque durement, beaucoup de soldats iraniens s'enfuient. Son père aussi a fui, et il a disparu, malgré qu'il soit considéré comme un soldat brave dans ce village. Il a spontanément participé à cette guerre. Le lycéen et sa mère étaient fiers de lui jusqu'à cet événement. Dorénavant, le ycéen hésite à entrer à l'université, il réfléchit à devenir soldat comme son père pour essuyer ses insultes. Moi, j'ai grandi dans un pays paisible, leur situation est inimaginable. Je prends le métro, et je vois qu'un lycéen et une lycéenne sont habillés en uniforme scolaire qui papotent. C'est simplement un spectacle de la vie quotidienne au Japon.
À propos de "Salam", cette histoire est très triste. Leila a rendu visite à son oncle qui habite au Japon, lors de la Guerre civile en Afghanistan. Sa mère a été tuée par des talibans. Son père est obligé de combattre contre les talibans pour protéger son pays en tant que commandant. Elle dépose une demande d'asile à l'aide d'un avocat japonais (Monsieur Tanaka) et d'une organisation pour les réfugiés. L'avocat ne comprend pas et ne parle pas le persan, et puis une interprète iranienne (protagoniste) est employée par lui. Ils interrogent Leila sur la situation de sa famille. Au début des visites, elle ne parle pas tellement. Avec le temps, Leila ouvre son cœur grâce au zèle de l'avocat. Ironiquement, les attentats du 11 septembre arrivent. En dépit de cette circonstance désespérée, cet avocat ramasse des preuves sur la famille de Leila pour la demande d'asile, il ne se résigne jamais. Finalement, sa demande d'asile est refusée.
Selon la statistique de l'année dernière par le ministère de la Justice au Japon, le nombre de demandes d'asile était 10,901 personnes. Seulement 28 personnes ont été autorisées, le taux d'autorisation est moins de 1 %. Le Japon est critiqué parfois par les autres pays. Le statu-quo au Japon émerge à travers le regard de cet écrivain. Son style d'écriture en japonais est simple, elle ne peut seulement qu'écrire sur ces sujets. Je pense qu'il vaut mieux que les Japonais les lisent. Cette histoire de "Salam" symbolise justement un mur de frontière. L'interprète permet d'entrer dans le monde arabe et dans le Japon. Cela m'intéresse. La scène finale de "Salam" vous frapperait sans doute.
Quant à l'intrigue du "Papier blanc", une lycéenne a déménagé dans un petit village pour le travail de son père (médecin). Sa famille a quitté la capitale Téhéran. En Iran, les classes se séparent en sexe jusqu'au lycée. L'héroïne éprouve de l'affection pour un lycéen intelligent. Dans la société islamique, la façon de communiquer entre ces deux jeunes est très difficile. Heureusement, ce lycéen emmène sa mère malade chez l'héroïne pour un diagnostic. Le père de l'héroïne est régulièrement envoyé au champ de guerre, il retourne plusieurs fois par semaine chez lui. Alors, les jeunes construisent petit à petit une relation d'une sorte d'amour. Ce lycéen passe l'examen d'entrée à l'université de Téhéran pour devenir médecin. Mais, son père est parti à la Guerre Iran-Irak en tant que soldat. L'armée irakienne attaque durement, beaucoup de soldats iraniens s'enfuient. Son père aussi a fui, et il a disparu, malgré qu'il soit considéré comme un soldat brave dans ce village. Il a spontanément participé à cette guerre. Le lycéen et sa mère étaient fiers de lui jusqu'à cet événement. Dorénavant, le ycéen hésite à entrer à l'université, il réfléchit à devenir soldat comme son père pour essuyer ses insultes. Moi, j'ai grandi dans un pays paisible, leur situation est inimaginable. Je prends le métro, et je vois qu'un lycéen et une lycéenne sont habillés en uniforme scolaire qui papotent. C'est simplement un spectacle de la vie quotidienne au Japon.
À propos de "Salam", cette histoire est très triste. Leila a rendu visite à son oncle qui habite au Japon, lors de la Guerre civile en Afghanistan. Sa mère a été tuée par des talibans. Son père est obligé de combattre contre les talibans pour protéger son pays en tant que commandant. Elle dépose une demande d'asile à l'aide d'un avocat japonais (Monsieur Tanaka) et d'une organisation pour les réfugiés. L'avocat ne comprend pas et ne parle pas le persan, et puis une interprète iranienne (protagoniste) est employée par lui. Ils interrogent Leila sur la situation de sa famille. Au début des visites, elle ne parle pas tellement. Avec le temps, Leila ouvre son cœur grâce au zèle de l'avocat. Ironiquement, les attentats du 11 septembre arrivent. En dépit de cette circonstance désespérée, cet avocat ramasse des preuves sur la famille de Leila pour la demande d'asile, il ne se résigne jamais. Finalement, sa demande d'asile est refusée.
Selon la statistique de l'année dernière par le ministère de la Justice au Japon, le nombre de demandes d'asile était 10,901 personnes. Seulement 28 personnes ont été autorisées, le taux d'autorisation est moins de 1 %. Le Japon est critiqué parfois par les autres pays. Le statu-quo au Japon émerge à travers le regard de cet écrivain. Son style d'écriture en japonais est simple, elle ne peut seulement qu'écrire sur ces sujets. Je pense qu'il vaut mieux que les Japonais les lisent. Cette histoire de "Salam" symbolise justement un mur de frontière. L'interprète permet d'entrer dans le monde arabe et dans le Japon. Cela m'intéresse. La scène finale de "Salam" vous frapperait sans doute.
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