samedi 17 février 2018

Le sucre d'or

Cette fois, je vous présente "Le sucre d'or (黄金糖:おうごんとう)". Ce bonbon me rapelle un souvenir de ma grand-mère. Mes grands-parents paternels sont morts avant ma naissance, mon grand-père maternel est mort à mes trois ans. Ma grand-mère maternelle est morte à 102 ans, il y a six ans, je l'ai déjà écrit dans l'article "Le goût de la cerise". Chaque fois que je suis allée chez grand-mère, elle m'a parfois donné quelques sortes de gâteaux. Le sucre d'or était un de ces gâteaux.

Son goût est simplement sucré. J'achète un paquet de sucre d'or une fois par deux ou trois mois au supermarché. Ma grand-mère m'a donné des sucres d'or qui étaient gluants, ces bonbons étaient collés à des papionnettes en plastique, bien que du gel de silice soit dans le paquet. Car les gâteaux sont un symbole de luxe pour la génération de ma grand-mère. Elle les grignotait petit à petit. Si on mangeait des bonbons gluants, cela ne serait pas un problème. Je les ai toujours mangé devant elle. En fermant les yeux, elle m'a souvent raconté ses souvenirs. Plusieurs histoires qui concernaient la Seconde Guerre mondiale m'ont fait peur. Tout le monde avait faim sous la situation de la guerre. Ma grand-mère a mangé quand même la racine de patate douce. Après la guerre, ma mère est née. La pénurie alimentaire a subsisté.

Des habitants du centre sont venus dans la banlieue afin de troquer des beaux vêtements luxueux (par exemple, Kimono) pour du riz et des légumes. Comme la famille de ma grand-mère était agriculteur, de tels gens l'ont souvent visité. Ma grand-mère a ruminé et m'a dit que des vêtements pour se parer avaient été inutiles, que l'argent est simplement un papier, et donc, l'on ne peut pas les manger, et que l'alimentation avait été la plus précieuse et importante chose pour survivre.

Ma mère a été disciplinée par ma grand-mère, il ne fallait pas laisser de la nourriture dans son assiette. Dans mon cas, c'est la même chose. Lors de mon enfance, je n'aimais pas tellement les légumes. Pendant le repas, en pleurant, j'en ai mangé. Même si un grain de riz était resté dans mon bol du riz, après avoir fini le repas, ma mère m'avertissait : "Il y a encore un grain de riz. Tes yeux s'écrasent." Cette expression est ordinaire au Japon, c'est une superstition. Sûrement, ce grain de riz peut être une cause de querelle dans la guerre. Dans l'article "Un mot à la mode", j'ai écrit que deux jeunes filles avaient jeté des glaces dans une poubelle, sans les manger. Absolument, ma grand-mère aurait dit que ces jeunes tombent en enfer.

Non seulement, de telles filles, mais il y a aussi du adultes qui agissent de cette façons. À mon bureau, un paquet en vinyle dans lequel une moitié d'Arare (pâtisserie japonaise) était resté, a été jeté quelquefois dans une poubelle. Par qui ? C'est l'épouse de mon chef. Comme ces Arare étaient humides. Mais, ils n'étaient pas pourris, des moisissures ne se développaient pas sur ses surfaces. De même, j'ai vu que mon chef avait jeté un autre gâteau à la poubelle. Il considère que cet acte est approprié à la personne qui monte dans une voiture Mercedes-Benz ? Ceux qui gâchent l'alimentation et ne la respectent pas, je ne peux pas comprendre leur esprit.  Est-ce qu'un tel acte est lamentable ? 

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