vendredi 12 juillet 2019

Le dabba 1

La semaine dernière, je suis allée au supermarché, après le travail. Un homme était dans un rayon de légumes, il m'a sauté aux yeux. Parce qu'il portait un dabba qui est la boîte indienne à déjeuner. C'est rare au Japon. J'entrevoyais son visage, je ne savais pas s'il était indien. Sa figure n'est pas tellement sculptée.

J'apporte une boîte à déjeuner chaque jour sauf samedi et dimanche. Il faut économiser pour voir des films et aller au théâtre de Nô. Le plat du jour au restaurant ou au café coûte cher. Il y a beaucoup de sortes de boîtes à déjeuner (Bento) au Japon. C'est une culture japonaise dans un sens. Auparavant, j'ai vu à la télé qu'un Français avait été attiré par les boîtes japonaises à déjeuner, il dirigeait une boutique de boîtes à déjeuner à Kyoto. Ce nom est "BENTO & CO", est ce qu'il imite  facilement "Tiffany & Co." et "Crane & Co." ? Si cela vous intéresse, visitez son site (https://www.bentoandco.com/), s'il vous plaît.

À propos, quand j'ai vu le dabba ce jour-là, cela m'a évoqué deux films indiens. Comme les films étaient bien, je vous les présente.

Premièrement, c'est le film "Le Dabba de Stanley". Stanley va à l'école primaire qui se trouve à Mumbai. Il est très amical et populaire dans sa classe. Mais, il ne peut pas apporter un dabba à cause de la situation familiale. Lors du déjeuner, il boit de l'eau du robinet pour remplir sa faim. Certains camarades de sa classe s'inquiètent de lui, et ils partagent une partie de leur dabba. Un professeur méchant remarque ce fait, et il les gronde. Dès lors, ces camarades sont interdits de partager avec Stanley une partie de leur dabba. Ce prof non plus, n'apporte pas toujours le dabba. Il vise des parties du dabba des autres profs et plusieurs écoliers riches. Il est dégoûtant. Stanley passe le temps du déjeuner, en se cachant. Ce prof lui dit "Il ne faut pas venir à l'école sans ton dabba !".


Alors, Stanley est choqué, il est absent de l'école. Tous les membres de la classe s'inquiètent de lui et préparent son dabba. C'est une solidarité magnifique. À vrai dire, les parents de Stanley sont morts à cause d'un accident de la route. Le prof méchant finit par savoir cette vérité, et il admet son erreur. Et après, Stanley peut aller à l'école. De plus, ce qui étonne les spectateurs est qu'après la mort de ses parents, il travaille dans une cafétéria que son oncle dirige. Lorsqu'il fait une gaffe, l'oncle le frappe. Un cuisinier de cette cafétéria éprouve de la compassion, il prépare un dabba pour Stanley qui est composé du restant des repas des clients. Le lendemain, Stanley montre son dabba aux camarades, il leur dit: "Ma mère l'a fait". J'ai pensé qu'il était louable. C'est la fin.

Ce film traite du problème du travail des enfants. Il n'est pas tellement amélioré à l'échelle mondiale. Au Japon, on entend rarement de tels problèmes. Et à part ça, les parents sont trop occupés par leur travail, leurs enfants qui ne prennent pas le petit déjeuner avant d'aller à l'école ou dînent tout seul chez eux augmentent ces dernières années. Et alors, des cantines pour de tels enfants que des volontaires organisent, sont ouvertes. Il y a plusieurs années, des annonces d'une telle cantine dans mon quartier étaient déposées à la bibliothèque. En les voyant, j'ai estimé vraiment que le Japon était devenu pauvre. Est-ce que la réforme du travail n'est pas effectuée ?

Le temps m'a manqué d'écrire sur le deuxième film. C'est pour une prochaine fois.

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