Deuxièmment, c'est le film "The Lunchbox" qu'une amie cinéphile et un correspondant français m'ont recommandé. Ce film n'est pas du genre de Bollywood.
L'héroïne Ila prépare un dabba pour son mari. Un jour, un livreur ramasse son dabba avec d'autres. Il les distribue comme d'habitude. Mais, cette fois, le dabba d'Ila n'est pas livré à son mari, il est par erreur livré à un homme inconnu Saajan. Saajan ouvre ce dabba dans la salle à manger d'une entreprise. Cela l'étonne. Il commence à manger, c'est délicieux. Sur le chemin de retour, il visite le restaurant pour livraison de repas, et il remercie le cuisinier. En souriant, le cuisinier pense à mettre encore des choux-fleurs dans le dabba demain. Ila voit le dabba vide qui est revenu, elle s'en satisfait. Et pourtant, l'attitude de son mari ne change rien. Le mari lui dit que les choux-fleurs étaient bons. Leur relation conjugale se refroidit. Saajan, lui, mène tout seul sa vie depuis la mort de son épouse.
Le lendemain, l'odeur du dabba fait rebondir le cœur de Saajan. Avant de le manger, il trouve une petite lettre qu'Ila a écrite: "La livraison était fausse. Mais, je vous remercie d'avoir tout mangé. J'étais contente." Saajan lui écrit: "Le repas d'aujourd'hui était un peu salé. "Et puis, la correspondance commence entre les deux. Ila lui écrit sur des choses personnelles. Saajan écrit pour la consoler. Il est solitaire et renfermé, son cœur s'ouvre graduellement grâce à Ila. La vie de Saajan se réanime un peu, il se souvient parfois de son épouse décédée. Ila s'inquiète de la santé de Saajan, elle met son repas favori dans le dabba.
Un jour, Saajan et Ila prennent rendez-vous dans un café. Pendant qu'il se prépare pour y aller, il se rend compte que son odeur corporelle ressemble à celle de son grand-père. Un homme jeune lui céde une place dans le train. La vieillesse l'accable. Finalement, il ne peut pas apparaître devant Ila qui est jeune et belle. Il écrit la dernière lettre pour ses excuses et reconnaissances: "Je vous remercie de m'avoir fait avoir un bon rêve jusqu'à maintenant."
Par la suite, il déménage à Nashik. Ila se hâte pour voir sa mère, après avoir entendu la mort de son père. Elle demande au livreur l'adresse où Saajan travaille. Mais, Shaikh qui est un collègue de Saajan est assis dans son bureau. Il entend la situation d'Ila, il l'emmène à Nashik. Malheureusement, Saajan retourne de nouveau à Mumbai. Ils ne se croisent pas. Encore une fois, Ila écrit une lettre à Saajan: "J'ai vendu des accessoires et gagné de l'argent pour aller au Bhoutan. Ce soir, après que ma fille retourne à la maison, je pars." Mais, elle hésite à poster cette lettre ou pas. Saajan prend tout seul le train. On ne sait pas sa destination. C'est la fin.
J'ai bien compris pour quelle raison une amie cinéphile et un correspondant français m'avait recommandé ce film. Si Saajan et Ila peuvent se rencontrer, l'histoire deviendra plate. La scène finale est prégnante. Ila confie à Saajan son sentiment à travers la correspondance, Saajan aussi. Lorsqu'on bavarde avec des personnes sur des sujets qui nous concernenet en réalité, on hésite parfois à leur dire tout. Parfois, la relation humaine ne fonctionne pas bien. Alors, il y a des émissions de consultations sur la vie à la télé, des lecteurs consultent souvent leurs affaires des experts dans un magazine etc. Donc, est-ce qu'on peut raconter plus facilement ses affaires à des inconnus qu'à ses connaissances, amis ou membres de la famille ? Quant à moi, j'ai quelques correspondants, il y a une part de vérité.
Dans le film, une autre chose qui m'intéresse est que Saajan trouve de sa décrépitude inacceptable, en étant attiré par le charme d'Ila. Pour quel but le réalisateur a-t-il montré cette scène ? En général, bien qu'on puisse se rendre compte de la vieillesse des autres, on ne peut pas tellement être conscient de la sienne. C'est difficile de la voir objectivement soi-même. J'ai pensé que le réalisateur voulait décrire ce point. En même temps, est-ce qu'il voulait éviter que les spectateurs aient de l'empathie pour Saajan ou Ila ? Si ces deux protagonistes réussissaient à se rencontrer, la fin s'avancerait vers une histoire d'amour. De nombreux gens aiment plutôt de telle histoire. Ils pourraient se procurer une euphorie. Néanmoins, ce cinéaste a osé l'éviter. La réalité inévitable nous mord. Cela me plaît.
L'héroïne Ila prépare un dabba pour son mari. Un jour, un livreur ramasse son dabba avec d'autres. Il les distribue comme d'habitude. Mais, cette fois, le dabba d'Ila n'est pas livré à son mari, il est par erreur livré à un homme inconnu Saajan. Saajan ouvre ce dabba dans la salle à manger d'une entreprise. Cela l'étonne. Il commence à manger, c'est délicieux. Sur le chemin de retour, il visite le restaurant pour livraison de repas, et il remercie le cuisinier. En souriant, le cuisinier pense à mettre encore des choux-fleurs dans le dabba demain. Ila voit le dabba vide qui est revenu, elle s'en satisfait. Et pourtant, l'attitude de son mari ne change rien. Le mari lui dit que les choux-fleurs étaient bons. Leur relation conjugale se refroidit. Saajan, lui, mène tout seul sa vie depuis la mort de son épouse.
Le lendemain, l'odeur du dabba fait rebondir le cœur de Saajan. Avant de le manger, il trouve une petite lettre qu'Ila a écrite: "La livraison était fausse. Mais, je vous remercie d'avoir tout mangé. J'étais contente." Saajan lui écrit: "Le repas d'aujourd'hui était un peu salé. "Et puis, la correspondance commence entre les deux. Ila lui écrit sur des choses personnelles. Saajan écrit pour la consoler. Il est solitaire et renfermé, son cœur s'ouvre graduellement grâce à Ila. La vie de Saajan se réanime un peu, il se souvient parfois de son épouse décédée. Ila s'inquiète de la santé de Saajan, elle met son repas favori dans le dabba.
Un jour, Saajan et Ila prennent rendez-vous dans un café. Pendant qu'il se prépare pour y aller, il se rend compte que son odeur corporelle ressemble à celle de son grand-père. Un homme jeune lui céde une place dans le train. La vieillesse l'accable. Finalement, il ne peut pas apparaître devant Ila qui est jeune et belle. Il écrit la dernière lettre pour ses excuses et reconnaissances: "Je vous remercie de m'avoir fait avoir un bon rêve jusqu'à maintenant."
Par la suite, il déménage à Nashik. Ila se hâte pour voir sa mère, après avoir entendu la mort de son père. Elle demande au livreur l'adresse où Saajan travaille. Mais, Shaikh qui est un collègue de Saajan est assis dans son bureau. Il entend la situation d'Ila, il l'emmène à Nashik. Malheureusement, Saajan retourne de nouveau à Mumbai. Ils ne se croisent pas. Encore une fois, Ila écrit une lettre à Saajan: "J'ai vendu des accessoires et gagné de l'argent pour aller au Bhoutan. Ce soir, après que ma fille retourne à la maison, je pars." Mais, elle hésite à poster cette lettre ou pas. Saajan prend tout seul le train. On ne sait pas sa destination. C'est la fin.
J'ai bien compris pour quelle raison une amie cinéphile et un correspondant français m'avait recommandé ce film. Si Saajan et Ila peuvent se rencontrer, l'histoire deviendra plate. La scène finale est prégnante. Ila confie à Saajan son sentiment à travers la correspondance, Saajan aussi. Lorsqu'on bavarde avec des personnes sur des sujets qui nous concernenet en réalité, on hésite parfois à leur dire tout. Parfois, la relation humaine ne fonctionne pas bien. Alors, il y a des émissions de consultations sur la vie à la télé, des lecteurs consultent souvent leurs affaires des experts dans un magazine etc. Donc, est-ce qu'on peut raconter plus facilement ses affaires à des inconnus qu'à ses connaissances, amis ou membres de la famille ? Quant à moi, j'ai quelques correspondants, il y a une part de vérité.
Dans le film, une autre chose qui m'intéresse est que Saajan trouve de sa décrépitude inacceptable, en étant attiré par le charme d'Ila. Pour quel but le réalisateur a-t-il montré cette scène ? En général, bien qu'on puisse se rendre compte de la vieillesse des autres, on ne peut pas tellement être conscient de la sienne. C'est difficile de la voir objectivement soi-même. J'ai pensé que le réalisateur voulait décrire ce point. En même temps, est-ce qu'il voulait éviter que les spectateurs aient de l'empathie pour Saajan ou Ila ? Si ces deux protagonistes réussissaient à se rencontrer, la fin s'avancerait vers une histoire d'amour. De nombreux gens aiment plutôt de telle histoire. Ils pourraient se procurer une euphorie. Néanmoins, ce cinéaste a osé l'éviter. La réalité inévitable nous mord. Cela me plaît.
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