Je n'ai pas de temps, mais je me demande si c'est un prétexte. Est-ce qu'il vaut mieux bien gérer mon temps ? Mais, je ne me condamne pas. Ça fait longtemps que je ne vois pas des films, j'en ai vu seulement un. Le titre est "L'Homme qui a vendu sa peau". Auparavant j'ai vu cette bande annonce au cinéma.
Lors du festival de films islamiques, à l'issue de la projection de "La Belle et la Meute", l'organisateur de ce festival a expliqué que la cinéaste Kaouther Ben Hania avait filmé "L'Homme qui a vendu sa peau" qui est sorti en 2021 au Japon, après "La Belle et la Meute". Cela m'a étonnée, au meme moment, j'ai regretté de ne pas avoir vu "L'Homme qui a vendu sa peau".
La guerre Israël-Hamas a commencé, ces infos sont diffusées chaque jour. J'ai parfois l'impression que cette guerre est tendance, est-ce que l'invasion de l'Ukraine par la Russie est démodée ? Je me souviens de la guerre civile en Syrie, et du problème de l'Afghanistan etc. Cela me déprime. Alors, j'ai vu "L'Homme qui a vendu sa peau". Le film traite des investissements dans l'art contemporain et du problème de la guerre civile en Syrie. Ces deux choses sont bien tressées dans le scénario.
Présentons brièvement le synopsis. Le protagoniste Sam est obligé d'habiter au Liban en tant que réfugié, il ne peut pas librement se déplacer. Sa petite amie Abeer est proposée en mariage arrangé par sa famille. Sam veut l'empêcher, mais il n'y a pas de moyen. Un artiste contemporain Jeffrey que Sam a par hasard rencontré lui propose une façon inédite pour obtenir l'argent et la liberté. C'est vendre son dos, cet artiste le tatoue. Ce motif est un visa Schengen. Chaque fois que l'exposition de cet artiste a lieu, Sam doit se déplacer sous le contrat entre l'artiste et lui. Cependant, il peut gagner beaucoup d'argent comme promis et envoyer de l'argent à sa famille. Comme Sam est une œuvre, il peut aller dans n'importe quel pays, il est critiqué par des compatriotes de Raqqa. En étant jaloux de Sam, ils estiment que son tatouage est un coup de publicité.
Un jour, après avoir téléphoné à Abeer, il l'attend devant son appartement à Bruxelles. Elle est déjà mariée avec un diplomate. Sam lui dit qu'il est venu pour le travail ici, mais il n'explique pas le détail du travail. Plusieurs jours plus tard, Abeer et son mari visitent le musée. Sam est exposé comme une œuvre, cela les étonne, le mari d'Abeer insulte Sam. Bien que Sam soit une œuvre, il frappe Sam. Sam a contracté une assurance de l'œuvre d'art à cause de cet incident, cette œuvre augmente le valeur. Un investisseur suisse l'achète. Sam s'interroge sérieusement s'il vit comme un humain ou une œuvre d'art. Neuf mois s'écoulent, Sam est mis aux enchères, cette situation l'ennuie. Il commence tout à coup à marcher parmi les sièges des acheteurs, il provoque une panique. Sam sort des écouteurs de son pantalon, il crie: "C'est l'interrupteur d'une bombe !". Des policiers l'arrêtent. Sam pense qu'il est libre dans une prison. Néanmoins, l'avocat de l'artiste contemporain Jeffrey avec une interprète qui est Abeer viennent voir Sam. Il lui explique que pour son procès, Abeer traduira ses proles. Ajouter à cela, elle dit à Sam qu'elle a divorcé. Sam sourit. Finalement, après avoir gagné au tribunal, il essaie de vivre avec Abeer. La liberté véritable est nécessaire pour lui. Alors, Sam et l'artiste contemporain Jeffrey pensent à une idée dingue. Je souhaite que vous voyiez cette scène finale.
À vrai dire, cette histoire est inspirée par l'œuvre "TIM" de l'artiste Wim Delvoye. Tim Steiner est tatoué par Wim Delvoye. Je ne la connaissais pas. J'ai seulement connu ses "Cochons tatoués" qui ont été controversés. Qu'est-ce que l'art ? Comme je n'ai pas beaucoup de notion de l'art, je vais de temps en temps au musée.