Enfin, j'ai fini la lecture du monde diplomatique (décembre, 2022), c'était long. Maintenant, j'ai entrepris de lire le roman "Seiobo est descendue sur terre" de László Krasznahorkai. Mon prof l'a acheté en France, parce que je lui ai demandé de l'acheter. Il a écrit le roman "Satantango" et "La mélancolie de la résistance", de plus il a écrit des scénarios pour des films de Tarr Béla. Le titre "Seiobo est descendue sur terre" m'a tenté, car "Seiobo(西王母)" est une pièce de nō. Seiobo est une nymphe chinoise qui habite dans la montagne légendaire de l'ouest. On dit qu'elle a un pêche, un arbre qui mûrit une fois tous les trois mille ans. Si on en mange le fruit, on pourrait obtenir la longévité. Seiobo est parfois un motif dans des tableaux orientaux. Les polices de caractères dans le roman sont petites. En outre, il y a environ 450 pages, et la première phrase est deux pages et demi. De nombreux ", (virgule)" ": (deux-points)" me perturbent. Des phrases longues m'abattent, je suis submergée par un sentiment d'échec. Personnellement, j'estime que cette lecture est plus difficile que celle de "Où en sommes-nous ? :Une esquisse de l'histoire humaine" d'Emmanuel Todd. Comme je ne peux pas comprendre la grammaire dans une phrase je reste sous un ciel nébuleux. Et alors, je me demande maintenant si un laisser-aller est nécessaire pour lire ce roman, il vaut mieux lire des phrases sans penser profondément. C'est dommage que ce roman ne soit pas encore traduit en japonais.
La lecture est importante, et cependant je voulais aller au musée, je suis allée à Osaka pour l'exposition "Light: works from Tate collection". L'année dernière, j'ai vu que cette exposition avait lieu à Tokyo dans une émission sur l'art, j'ai su qu'elle avait lieu à Osaka deux mois plus tard. À ce moment là, je ne savais pas si ma mère pourrait être guérie. J'ai renoncé à y aller. Comme la durée de l'exposition était deux mois et demi, et que ma mère était guérie avant, Osaka était plus proche que Tate, j'ai visite le Musée des Beaux-Arts de Nakanoshima. Le thème de l'exposition était la lumière, environ 90 tableaux et objets se composent d'œuvres de William Turner, de l'impressionnisme, et d'art contemporain.
Cette fois, ce qui m'a étonnée, c'était que William Blake avait peint. Je ne savais pas qu'il n'était pas que poète, il possède des multi talents. Je l'envie. En voyant son œuvre "Dieu jugeant Adam", je me demande: "Où est-ce que la lumière ? Après avoir regardé attentivement, je me suis aperçue qu'une auréole derrière le dieu était répandue. Adam baisse la tête. Il m'est apparu que les coups de pinceau de William Blake étaient robustes. En décembre, j'ai vu le film "First Cow" de Kelly Reichardt. Au début de la scène, une citation de William Blake a subitement apparu sur l'écran : "à l'oiseau le nid, à l'araignée la toile, à l'homme l'amitié" La citation reflète le contenu du film. Probablement, j'avais cette image pour William Blake, j'ai pensé qu'il y avait un décalage entre l'image de ses tableaux et la mienne.
Quant au tableau "The British Channel Seen from the Dorsetshire Cliffs" de John Brett qui a été utilisé dans la publicité de cette exposition, une lumière tombe sur la mer, c'est à la fois simple et suprême. Je ne connaissais pas ce peintre. Je pense que la majorité des gens l'ont vu jusqu'à maintenant comme la lumière du soleil dans l'œuvre. Lorsque j'étais étudiante, j'avais parfois vu une lumière instantanée parmi des nuages gris sur le terrain de sport pendant le cours. Comme si des démonstrations admirables venaient, j'ai considéré que le dieu invisible de la nature descendait. J'adore un tel spectacle depuis mon enfance. Ainsi ce tableau a été utilisé dans la publicité de l'exposition, c'est naturel.
À travers l'exposition, j'ai pu voir des tableaux de la collection de Tate, cette vie quotidienne est précieuse. Je suis très reconnaissante. Il m'a semblé que les autres visiteurs du musée aussi ont regardé et savouré des tableaux après le séisme du Nouvel an, comme moi.
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