dimanche 15 juin 2025

Vous avez compris ?

Il y a deux semaines, je suis allée au cinéma après le cours de français. La rétrospective de Manoel de Oliveira a eu lieu. Je voulais voir le film "Val Abraham" qui est basé sur le roman "Madame Bovary". Cependant, il n'y avait pas ce film dans le programme de la rétrospective, ce jour-là. Alors, j'ai vu le fim "Les Cannibales". Selon l'explication brève d'un papier du programme, ce film est à la manière de l'opéra. Je n'ai pas profondément pensé à décider de voir ce film. Ce qui m'a le plus étonnée, c'est que la petite salle de cinéma de 50 places était presque complète. Je me suis demandée si Manoel de Oliveira était populaire. 


La projection a commencé. L'héroïne une jeune femme Margarita d'une famille noble participe à une soirée. Un jeune homme l'aime, mais elle le refuse. Elle aime un autre homme Aveleda vicomte. Ici, en voyant cet acteur, je me suis rappelée que vu cet acteur Luis Miguel Cintra dans d'autres films de Manoel de Oliveira. Finalement, Margarita et Aveleda se marient. Il m'a semblé que ce film était mélodramatique. Une première nuit vient pour les deux. Aveleda lui avoue qu'il n'est pas un être humain. Sa tête est humaine, son corps est mécanique. Je l'ai vu ici, et j'ai un peu ri. Il était comme un homme des tableaux de Giorgio de Chiriko. Ses bras et jambes sont détachés, son torse est jeté dans le feu de cheminée. Cela choquer Margarita, et elle en meurt. Le lendemain matin, ses deux frères et son père visitent la chambre du couple. Ils découvrent que ce couple est mort. Ils se lamentent: "Nous aussi nous mourons." Mais un des frères, avocat, dit: "Attendons. Aveleda est mort, nous héritons de sa fortune. Tout à coup, les trois se métamorphosent en cochon. Les deux frères mangent les bras d'Aveleda. Ils disent que ce n'est pas bon. Alors, la caméra se tourne vers leurs serviteurs qui nettoient dans le jardin. Ils ricanent, leurs dents sont comme des crocs, Ils attaquent les cochons et commencent à les manger. En voyant cette scène, je me suis convaincue du titre "Les Cannibales". Finalement, ce couple  ressuscite. Tout le monde danse, c'est un grand dénouement. J'ai un peu ri.

La projection a fini. Quand je descendais l'escalier parmi des spectateurs, une personne âgée m'a adressé la parole : "Vous avez compris ce film ?" J'ai hésité à lui répondre un instant. Et puis, je lui ai répondu: "Muh, je n'ai pas tellement compris. Néanmoins, la scène finale m'a tenté." Cette personne âgée a penché la tête sur le côté, elle m'a dit: "Ah, bien." Jusqu'à maintenant, un inconnu ne m'avait jamais demandé mon impression sur le film au cinéma. J'ai supposé qu'elle avait imaginé le film "Les Cannibales" comme "Les Parapluies de Cherbourg" de Jacques Demy. Cela l'a probablement déçu.

lundi 9 juin 2025

C'était adorable

Je suis allée au théâtre de no le mois dernier. Cette représentation était seulement trois pièces de kyōgen. Le kyogen a des écoles comme le nō. L'école de kyōgen est celle d'Okura et d'Izumi. Dans l'école d'Okura, il y a cinq familles. C'est compliqué. Ce jour-là, ces trois pièces ont été représentées par la famille Yamamoto de l'école d'Okura.

Il y a un point commun dans ces trois pièces. Comme le protagoniste est un enfant, l'atmosphère des pièces est mignonne. Auparavant, j'ai vu "居杭 (Igui)" et "靱猿 (Utsubo zaru)". Deux enfants ont joué chaque protagoniste comme un maître de Kyōgen. J'ai imaginé que leur père donnait à leur enfant l'apprentissage depuis l'enfance.

1)"居杭 (Igui)"
La pièce Igui est le nom du protagoniste principal, c'est un garçon d'environ 10 ans. Igui est apprécié par une personne. Néanmoins, cette personne le frappe souvent à la tête. Igui prie dans un temple pour ne pas être frappé. Et puis, il reçoit un bonnet bizarre. Dès qu'Igui met ce bonnet, les autres ne peuvent pas voir son apparence. Alors, cela étonne cette personne. Par hasard, un voyant passe devant la maison de la personne qui l'appelle pour venir chez elle. Le voyant lui dit où est Igui. Mais, ils ne peuvent pas voir son apparence grâce à cette chose. Igui les frappe à la tête. Finalement, Igui enlève le bonnet magique, Igui apparaît devant eux. Il fuit. Lorsque j'ai vu pour la première fois cette pièce, j'ai pensé que c'était comme la science fiction. Il y a environ 650 ans, cette pièce existait, cela m'a étonnée. Si un tel bonnet existait vraiment à cette époque là, je pense que cela est le futur proche. Est-ce que la contemporanéité est dégénérée ?

2) "伊呂波 (Iroha)"
Un père fait apprendre à son fils les 48 caractères japonais. D'abord, il lui dit "い(i)", le fils ne le répète pas, le fils répond 灯芯(toshin=la mèche d'une lampe). Le père lui demande : "Pourquoi tu réponds comme ça ? Le fils lui explique : Parce que "い(i)" veut dire "い草(le jon épars)", la mèche d'une lampe. Il ergote toujours. Une telle conversation continue, elle agace le père. Le père lui ordonne d'imiter sa bouche. Alors, l'enfant répète toutes les paroles de son père. Le père dit: "Frappe ta tête", le fils dit aussi la même parole, de plus: "Tu es mon père, mais je ne perds pas !" Il le frappe et le jette sur le sol. C'est la fin. En général, la fin de la pièce est impossible, un adulte ne perd pas contre un enfant. Cette pièce est la situation de l'exercice de kyōgen. En voyant la pièce, les spectateurs peuvent imaginer que le fils et le père de kyōgen s'entraînent comme ça dans la vie quotidienne. C'est un point intéressant.

3) "靱猿 (Utsubo zaru)"
Un daimyō(=un titre nobiliaire) habite à la capitale. Un jour, comme il s'ennuie, il sort pour chasser. Il rencontre un dresseur qui emmène un singe. Le pelage du singe est beau, cela plaît au daimyō. Il veut obtenir ce pelage afin de le coller sur son utsubo(une partie d'armure). Puis, il menace ce dresseur. Le dresseur est obligé de succomber. Bien que son maitre soit triste, le singe ne comprend pas leur conversation et s'amuse. Le singe représente plusieurs spectacles de rue devant le daimyō. Par exemple, il danse un peu avec un éventail, il imite un homme qui contemple la lune, de la même façon qu'un homme. Alors, le daimyō pense que ces spectacles sont amusants. Ajouter à cela, le daimyō imite le geste du singe. Finalement, il sauve la vie du singe. C'est la fin.

Un enfant de maître de Kyōgen a joué le singe. En portant un masque de singe, il s'est déguisé en singe. Sérieusement l'enfant bougeait comme un singe. C'était adorable. J'ai vu cette pièce pour la deuxième fois. Le daimyo renonce à tuer le singe pour obtenir son pelage. Son idée change. Ce sentiment humain apaise les spectateurs. En général, le grand père de l'enfant joue le daimyo. Le père joue le dresseur.

A l'issue des trois pièces, trois maîtres de kyōgen(Yamamoto Tōjiro est un maître d'art de 88 ans et deux frères Yamamoto Norishige et Norihide sont les neveux de Tōjiro) et un présentateur ont discuté. Les frères ont parlé de l'exercice avec leurs enfants pour la représentation. Ils racontent: "Dès que nos bébés sont nés, une demande de plusieurs représentations est venue. C'est un remerciement, et en même temps, comment nous donnons l'apprentissage pour nos enfants ? Nous nous efforçons de nous souvenir de l'exercice avec notre père dans l'enfance. Notre père était très sévère, il est mort il y a plusieurs années. Contrairement à lui, notre oncle Tōjiro était gentil, sa façon d'enseigner était logique et compréhensible." 
En riant, l'oncle Tōjiro dit: "Quand j'étais enfant, mon père était sévère. Cette époque-là, lorsque je n'ai pas pu faire suriashi, il a frappé mes jambes. Ainsi, quand j'enseigne à quelqu'un, je ne veux pas comme mon père. Mais, je suis fils ainé de la famille Yamamoto, j'ai dû hériter la tradition de kyōgen de l'initiateur, de plus, il n'y avait pas tellement d'enregistrements. Mon père m'a élevé à la spartiate. C'est sa mission. Il y a quelques pièces qui ne sont pas tellement représentées, pourtant il a fallu les mémoriser parfaitement. Quant à l'enregistrement, lorsque j'en ai parlé avec Kanze Tetsunojō, il m'a dit que l'enregistrement est comme karaoké. Nous pouvons faire référence à un enregistrement, mais ce n'est pas véritablement l'exercice. Vous venez aujourd'hui ce théâtre de nō. Tous les spectateurs peuvent voir le nō et le kyōgen à la télé ou DVD, mais certains spectateurs les voient en réalité, ces deux choses sont clairement différentes. Sous la situation de la pandémie de COVID-19, des représentations sont été diffusées via la caméra dans le théâtre de no où il n'y avait pas de spectateurs. De telles représentations n'établissent pas la carrière d'un maître de nō et de kyōgen." En écoutant son histoire, je me suis demandée si l'art traditionnel japonais pouvait survivre. J'ai regardé tous les spectateurs, l'âge des spectateurs est en moyenne plus de 50 ans comme d'habitude. Quand les trois enfants de ces maîtres de Kyōgen deviendront adultes, le nombre de spectateurs diminuera sans aucun doute.

dimanche 1 juin 2025

Juana Azurduy

Cette fois est la suite de l'article précédent.

2) "Juana Azurduy, Guerrillera de la Patria Grande" de Jorge Sanjinés, réalisateur bolivien

Lorsque j'étais jeune, j'ai vu son film "Le Chant des oiseaux". J'ai presque oublié le contenu. Et alors, ce réalisateur a réalisé "Juana Azurduy, Guerrillera de la Patria Grande" en 2016. Je ne connaissais pas l'histoire de la Bolivie, maintenant non plus. Lors de la guerre de l'indépendance de l'Espagne de 1809 à 1825, il y avait une soldate. Son nom est Juana Azurduy.  Dans le film, au début elle accueille plusieurs héros de la guerre. L'un d'eux Antonio José de Sucre devient le premier président de la Bolivie. Elle raconte que son mari est mort, pourquoi elle est devenue soldate, la situation d'un combat etc. Des scènes de chaque épisode sont insérées. "Ce film est basé sur des faits historiques, mais des choses sont fictionnelles", cette phrase est apparue au début. Comme je ne connaissais pas l'histoire de la Bolivie, je n'ai pas d'autre choix que de considérer le contenu du film comme des vérités.

À mon avis, dans la scène finale, quand plusieurs de ces héros quittent la maison de Juana, elle leur dit: "Les propriétaires locaux vendent des armes pour les armeés espagnoles afin d'obtenir de l'argent et le pouvoir, tant qu'ils emploient les autochtones, la situation ne change pas." Sa parole était critique. Bien que le régime change, les colonisateurs espagnols sont très forts. Je pense que la parole veut dire que le statu-quo est la même chose en Bolivie. Le réalisateur Jorge Sanjinés appartient à la souche des blancs espagnols. Probablement, il s'interroge sur son origine et sur la société bolivienne.


Après avoir vu le film, une petite présentation de l'organisateur Ôta Masakuni du festival de films boliviens a eu lieu. Lorsqu'il était jeune, il a voyagé dans des pays d'Amérique du Sud de 1973 à 1976. Che Guevara a promu la révolution cubaine, et il est mort en Bolivie. Les idées de gauche se sont répandues dans les pays d'Amérique du Sud. Monsieur Ota a par hasard vu "Le Sang du condor" de Jorge Sanjinés. Cela l'a étonné. Le travail de caméra était frais, la langue de quechua a été utilisée dans le film. Et après, Monsieur Ota a vu ce réalisateur. Il a distribué ses films au Japon. Actuellement, avec la guerre en Ukraine, la bande gaza attaquée, la paix mondiale est lointaine. Monsieur Ota souhaite que la paix universelle arrive un jour, il a dit que ce festival voulait continuer autant que possible. En écoutant son histoire, je le remerciais dans mon coeur. J'ai pu voir un film bolivien grâce à lui. Mais ce jour-là, le nombre de spectateurs était environ 20 personnes. C'était dommage. Le genre de film culturel n'est pas tellement populaire. Dans mon cas, je vois un tel film comme un voyage.

samedi 24 mai 2025

Dog Days

Il y a deux semaines, je suis allée de nouveau au cinéma pour voir deux films, après le cours de français.

1) "Dog Days" de Timmy Harn, réalisateur philippin

Lorsque j'ai vu cette bande annonce au cinéma, je n'ai pas tellement compris le genre de ce film. La magie noire et Michael Jordan, ces deux choses sont les éléments-clé. Il m'a semblé que l'histoire est une dépravation du protagoniste principal. Présentons brièvement le synopsis du film. La mère Carmen du protagoniste principal Michael Jordan Ulili consulte son frère Louis. Elle accepte la magie noire en échange de sa vie. Elle est égorgée, son bébé Ulili est enduit de son sang, elle prie follement qu'Ulili reçoive un talent extraordinaire afin de devenir comme Michel Jordan. Elle meurt. Environ vingt ans passent, Ulili est élevé par sa tante, il est membre d'une équipe de basketball dans l'université. Il est discriminé dans l'équipe à cause de son métissage, son père est noir. Il a sûrement un talent en basketball. Il a une petite amie. Un scout américain vient voir un match de son équipe. L'avenir est radieux. Pendant le match, il se blesse. Ulili se dispute avec son entraîneur de l'équipe, et puis il arrête ses études. Au mauvais moment, sa petite amie est enceinte. Elle est expulsée par sa famille. Ce couple est fauché. L'oncle d'Ulili, Louis vient au motel où le couple descend. Il leur présente un travail. Le contenu de ce travail est vendre des drogues. Ulili se drogue petit à petit, il ne peut pas vivre sans drogue. Sa petite amie s'irrite et s'inquiète, néanmoins elle ne peut pas échapper à cette vie. Un jour, Louis lui raconte la cérémonie de magie noire pour Ulili. Pendant qu'Ulili dort, elle essaie cette magie terrible. Elle avorte elle-même sur le corps d'Ulili. Son fœtus est sorti avec tant de sang jonché. Et après, elle meurt, le fœtus aussi. Ulili se réveille, cette situation l'épouvante. Il met ce fœtus dans un sac en papier, et il va à la montagne où s'est passée la cérémonie de magie noire. Là-bas, son oncle Louis et son ami qui a participé à cette cérémonie bavardent. Ulili erre entre la réalité et l'illusion. Ulili voit son père qui s'en est allé. Dans la scène finale aussi, on ne peut pas distinguer son illusion de la réalité, il m'a apparu que c'était ambigüe.


Après avoir vu le film, ce protagoniste ne peut pas avoir du succès. Malgré le vœu de sa mère et la magie noire, il est tombé dans la toxicomanie. Le héros est métise, je pense que cela reflète probablement l'histoire moderne des Philippines. Lors de la guerre du Vietnam, les Philippines ont joué un rôle important comme plusieurs bases de ravitaillement. J'imagine que certains quartiers chauds avaient existé pour des soldats américains. Et à part ça, la magie noire est-elles autochtone ? Ici, je regrette de n'avoir pas acheté une brochure du film. Jusqu'à maintenant, j'ai vu quatre films philippins "Kinatay", "Lora" et "Captive" de Brillante Mendoza, "La Femme qui est partie" de Lav Diaz. Franchement, je n'ai pas encore vu les films de Lino Brocka qu'il a réalisés dans les années 70 ou 80. Il est réalisateur délégué dans les films philippins. Je souhaite la rétrospective de Lino Brocka à Nagoya. Le cinéaste du film "Dog Days" Timmy Harn sera gravé dans l'histoire des filmes philippins ?

dimanche 18 mai 2025

Ce n'est pas moi

 Il y a deux semaines, je suis allée au cinéma. Ce cinéma était auparavant Nagoya cinématique. Il a complètement fermé en 2023. Maintenant, il est Nagoya Kinema Neu qui a ramassé des dons à travers le financement participatif. Au total, les contributions étaient environ 187500 euros. Une partie des contributions a été utilisée pour la rénovation du cinéma. Cette fois, toutes les places sont neuves, en cuir synthétique. Chaque fois que j'ai bougé un peu, mon corps a créé une friction du cuir synthétique. Alors, je me suis efforcée de ne pas bouger. Cependant, je me demande jusqu'à quand ce cinéma continue, je souhaite qu'il continue jusqu'à ma mort.

Alors, comme j'ai vu deux films, présentons.

1) "It's not me(Ce n'est pas moi)" de Leos Carax.
La durée de la projection est seulement 42 minutes. Le Centre Pompidou a donné carte blanche à Leos Carax pour sa rétrospective ou son exposition. Mais, le coût s'est accru, ce plan a échoué. Finalement, ce film "It's not me(Ce n'est pas moi)" a été filmé par Leos Carax. Le Centre Pompidou lui a posé la question (ou le thème de l'exposition): "Leos Carax, où en es-tu là maintenant ?" Le contenu du film reflète son autoportrait. J'ai eu l'impression que Leos Carax héritait de l'esprit de Jean Luc Godard. Le film m'a évoqué "Histoire(s) du cinéma" de Godard. Non seulement le montage utilisé dans chaque scène, mais aussi je pense que les deux filmes rendent hommage à l'art. Dans le film "It's not me(Ce n'est pas moi)", beaucoup de scènes des films de Carax sont montrés. En voyant des scènes où Juliette Binoche et Katerina Golubeva jouent, elles étaitent vraiment des muses pour lui. Si ce cinéaste ne les avait pas rencontrées et tenu une relation amoureuse, ses films n'auraient pas été créés. Après que Katerina est morte, Carax a achevé "Holy Motors". Lorsque je l'ai vu, j'ai failli verser des larmes. Une image de la vie privée est insérée. En marchant, Leos Carax parlait avec sa fille. Il l' a filmé. C'est précieux. Elle a joué un peu dans le film "Annette" de Carax. Comme si je voyais un déluge des collages des images, j'ai pensé que ces collages ou fragments constituaient Leos Carax sans aucun doute. Dans la scène finale, une marionnette court pendant la diffusion de la chanson "Modern Love" de David Bowie, cela m'a étonné, trois personnes la font bouger comme dans le Bunraku. Pourquoi ? Est-ce que Carax a vu le Bunraku au Japon ?


2)"Le pays de cerf" de Hiro Riko
La bande annonce du film documentaire m'a tenté, je l'ai vu. Le film traite des événements religieux du grand sanctuaire Suwa qui se trouve dans la préfecture de Nagano. À vrai dire, ma mère et moi étions inscrites au circuit en autobus pour visiter ce grand sanctuaire, mais le nombre de clients n'a pas rassemblé ce jour là un mercredi. Finalement le circuit n'a pas eu lieu, nous n'avons pas pu y aller. C'était dommage. J'ai imaginé que le sanctuaire ne nous a pas appelé probablement. Cette chose m'a incité de savoir des événements religieux du sanctuaire. Dans le film, 御頭祭(Ontousai) est présenté. Jadis, 75 têtes de cerfs ont été sacrifiés dans 御頭祭(Ontousai). De nos jours, plusieurs têtes de cerfs en taxidermie sont utilisés. De plus, des chasseurs ou des gens qui mangent la viande de cerf et de sanglier achètent une indulgence. On reçoit la vie de ces animaux pour manger ses viandes. Je ne connaissais pas une telle indulgence. Tous les gens sont humains prêcheurs sauf végétalien ?


dimanche 11 mai 2025

Jusqu'à quand ?

La semaine dernière, j'ai vu deux amies. En bavardant, nous avons pris le déjeuner. Nos sujets de discussion étaitent variés. Souvent, il était à propos de nos parents et beaux-parents. Comme j'ai divorcé, je n'ai pas de beaux-parents. Et puis, mes amies et moi, nous nous sommes demandées: "Jusqu'à quand nos parents peuvent-ils conduire, nous leurs permettons de conduire ?" Cette question est très sérieuse. Nagoya est la société de la voiture, et elle est appuyée sur l'industrie automobile. Au Japon, un séminaire pour les conducteurs âgés qui ont plus de 70 ans a lieu, c'est obligatoire. Le séminaire se compose d'un test de la fonction cognitive et d'un test des compétences de conduite. En cas des conducteurs âgés qui ont plus de 75 ans, ils doivent passer le séminaire tous les trois ans. Mes amies et moi avons posé une question: "C'est nécessaire que le séminaire ait lieu chaque année pour les conducteurs âgés ?" De temps en temps, plusieurs conducteurs âgés dépassaient un peu la ligne médiane sur une route. C'était terrible. Mes amies aussi ont vu une telle situation. Souvent, des infos à la télé ont été diffusées, un conducteur âgé s'est trompé entre la pédale d'accélérateur et celle de frein. Sa voiture est entrée en colision avec le mur d'une boutique ou d'un supermarché. Au pis aller, il percute un enfant ou un adulte. Cependant, mes amies et moi aussi souhaitons que, si nos parents vont bien, ils conduisent. Parce que cela nous aide. Par exemple, ils peuvent aller à l'hôpital ou au supermarché sans nous. C'est moins de perte de temps pour nous. Mais, nous craignons qu'il soit possible que nos parents provoquent un accident de la route. Notre sentiment est contradictoire. Pour l'instant, l'exposition universelle de 2025 a lieu au Japon. Une navette de la conduite autonome s'est écrasé contre un mur de stationnement. La mise en pratique de la conduite autonome est lointaine.

Un autre sujet m'a intéressé: une amie a raconté qu'elle prenait des distances avec une amie. L'autre amie et moi avons demandé "Pourquoi ?" Selon son explication, cette amie se vante parfois. Moi: "Comment ?" Elle a parlé en détail: "Elle compare ses enfants avec les miens. Par exemple, le résultat de l'examen ou le niveau de l'université où ils vont etc. Elle insiste que sa relation familiale est bonne." Alors, ces choses embêtent mon amie. En riant, je lui ai dit: "Comme je suis célibataire après le divorce, je n'ai pas d'enfant. Ton amie vantarde me méprise probablement. La valeur de mon existence est un néant pour elle. Je pense qu'elle me stigmatise un manque. Chacun a un critère afin de juger une personne, c'est la vie." Mon amie s'est lamentée: "Pourquoi elle fait ça ? Après avoir accouché, elle a changé petit à petit. Je ne sais pas. En outre, elle cherche le compte Instagram de mes enfants, elle sait leur activité." Notre amie a crié et dit: " Qu'elle tue le temps !!" Moi aussi, j'ai été ahurie. Je ne comprends pas cet acte. Les hommes veulent se comparer avec les autres, c'est la nature. Cependant, chercher le compte d'Instagram des enfants d'une amie est comme une action d'un détective. Je pense qu'il vaut mieux prendre des distances avec cette amie comme mon amie l'a fait.

dimanche 4 mai 2025

Yoshitsune et les mille cerisiers

La semaine dernière, je suis allée à Osaka pour une représentation de Bunraku. J'ai vu la pièce "仮名手本忠臣蔵(Kanadehon tyuushingra)" l'année dernière. Comme c'était intéressant, je voulais voir les deux autres des trois pièces célèbres "仮名手本忠臣蔵(Kanadehon tyuushingra)","義経千本桜(Yoshitsune senbonzakura)","菅原伝授手習鑑(Sugawara denjyu tenaraikagami" . Alors, j'ai trouvé cette représentation "義経千本桜(Yoshitsune senbonzakura) "en février, j'ai tout de suite acheté ce billet.

La durée de la représentation est environ huit heures comme la pièce d'opéra. La pièce se compose de cinq chapitres. Mais, cette représentation était jusqu'au quatrième chapitre. Ce contenu décrit un drame humain compliqué. Après la bataille entre le clan de Minamoto et celui de Taira, la relation de des frères Minamoto no Yoritomo et Yoshitsune empire. Yoshitsune est poursuivi par Yoritomo, il fuit la capitale. De plus, plusieurs samouraïs du clan de Taira envisagent de venger Yoshitsune. 

Pourquoi cette pièce est populaire ? Je pense qu'il y a des scènes remarquables et  impressionnantes. Par exemple, dans le quatrième chapitre 道行初音旅(Michiyuki hatune no tabi), Yoshitsune reste à Yoshino qui se trouve dans la préfecture de Nara. Shizuka Gozen est une maîtresse de Yoshitsune. Bien qu'elle reste à la capitale, elle va à Yoshino afin de voir Yoshitsune. En chemin, elle se sépare de Satou Tadanobu, un vassal de Yoshitsune. Et puis, elle bat le tambour. Quelques temps plus tard, Tadanobu apparaît. Cependant c'est un renard déguisé en Tadanobu. En dansant, Shizuka Gozen et lui vont à Yoshino. La scène où ils dansent est longue. Le même mouvement ensemble des deux marionnettes dans cette danse est difficile. Néanmoins ces marionnettistes n'ont pas réciproquement vu leur marionnette. C'est vraiment artistique. Tous les spectateurs voient que d'abord un renard apparaît, et après Shizuka Gozen commence à battre le tambour, il se transforme en Tadanobu. Dans le même temps, le kimono que le marionnettiste principal porte change. Shizuka Gozen lance son éventail en arrière, Tadanobu le reçoit. À cet instant, beaucoup de spectateurs ont applaudi.

La mise en scène de ce chapitre 道行初音旅(Michiyuki hatsune no tabi) est que les cerisiers sont en pleine floraison. C'est magnifique. Cela attire les spectateurs. Ce jour-là, le nombre de spectateurs du quatrième chapitre est plus que celui des autres chapitres. La popularité de cette pièce est due à ces raisons. Je pense que les autres chapitres aussi ont plusieurs scènes culminantes, il est facile de la voir pour les débutants de Bunraku.

(↑Cette represensation a eu lieu en 2009)

dimanche 27 avril 2025

La Longue Marche

Le 28 mars, le tremblement de terre a été provoqué par un glissement de la faille en Birmanie. En regardant des infos sur ce séisme, j'ai craint qu'un mégaséisme ait lieu bientôt au Japon. Onze jours plus tard, il y avait un petit séisme à Nagoya. À ce moment-là, je communiquais avec deux amies sur LINE équivalent de WhatsApp, ces amies m'ont écrit: "Ça fait longtemps, la terre a tremblé. Mangeons ensemble le déjeuner avant un mégaséisme." Je vais les voir pendant la semaine-d'or en mai. En voyant la carte mondiale sur Internet, j'ai regardé attentivement la géographie de la Birmanie. Ce pays m'a évoqué le film "La harpe de Birmanie" d'Ichikawa Kon. Ce contenu décrit qu'une troupe de l'armée japonaise va franchir la frontière de la Birmanie à l'été 1945, leur destin est misérable. Je n'ai pas l'intention de présenter ce film "La harpe de Birmanie". La Birmanie est sur la côte occidentale, près du Laos. A vrai dire, je n'ai jamais vu un film laotien. Mais, j'ai trouvé par hasard un film laotien sur Amazon Prime. Ce titre est "La Longue Marche" de Mattie Do. Ce film est seulement sorti dans le Festival international du film de Tokyo en 2019, j'ai lu l'intrigue courte, j'ai imaginé qu'il était possible que le film soit similaire à ceux d'Apichatpong Weerasethakul.


Présentons le synopsis, un protagoniste qui est au milieu de la cinquantaine, lorsqu'il était petit, il a trouvé une jeune femme moribonde à cause d'un accident. Il a pris la main de la femme pour la réconforter. Mai elle est morte. Comme la famille du protagoniste était pauvre, Il a volé l'argent de cette femme dans son sac. Dès lors, il peut voir son fantôme. La mère du protagoniste était malade, après la mort de cette femme, elle aussi meurt. Son père quitte.  Le temple a occupé le protagoniste enfant. Pourtant il est retourné à la maison. De nos jours, le protagoniste adulte retourne parfois dans le passé. Il donne au protagoniste enfant un conseil: "Achète des médicaments pour ta mère et fais les lui prendre." Mais il ne pratique pas ce conseil, et Il succombe à son désir de bonbons. Le protagoniste adulte tue des personnes âgées qui attrapent une maladie d'alzaimer ou qui souhaitent grave comme une euthanasie, il vole leur l'argent ou leurs objets. Leur âme n'atteint pas le nirvana, leur fantôme est errant dans la forêt. Un jour, une fille d'une personne âgée visite le protagoniste. Elle lui demande: "Où est le cadavre de ma mère ?" Il est célèbre en tant que médium qui peut communiquer avec des fantômes. Cependant il ne peut jamais dire qu'il a tué la mère de cette fille. Petit à petit, elle sait la vérité, elle poignarde avec un couteau la jambe du protagoniste. Le protagoniste adulte est dégoûté de toujours s'affronter au fantôme de la jeune femme qu'il a volée dans son enfance et à lui-même dans le passé. Alors, il met le feu à sa maison. Dans ces cendres, deux crânes sont restés, le protagoniste enlève la suie, il ne vole rien cette fois. C'est la fin.

Comme je l'ai imaginé, ce film "La Longue Marche" était similaire aux films d'Apichatpong Weerasethakul, "Syndromes and a Century", "Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures" et "Mekong Hotel" etc. Dans ces films, l'élément du fantôme et de la mémoire des hommes sont un point commun. Personnellement, la scène finale du film "La Longue Marche" est un point de clé. Lorsque le protagoniste était petit, il a volé l'argent d'une jeune femme moribonde, il l'a donné à sa mère. Pourtant son père l'a trouvé et arraché. Puis elle est morte. Est-ce que le protagoniste adulte est bourré de remords à son insu ? La justification de l'euthanasie pour voler est une idée dangereuse. Mais, le protagoniste ne vole rien dans la scène finale. La majorité des spectateurs peuvent recevoir un message positif. Je me demande si ce film nous pose une question éthique et morale. J'estime que le film n'est pas aussi abstrait que des films d'Apichatpong Weerasethakul. Cette fois, j'ai pu voir ce film laotien, c'était bonne chance.

dimanche 20 avril 2025

Snegourotchka

Cette fois, cet article est la suite de l'article dernier "Un parfait inconnu".

3) "La fièvre de Petrov" de Kiril Sarebrennikov
J'ai vu ce film sur Amazon Prime. Le film est sorti en 2022. Le contenu du film est une pagaille. Le protagoniste Petrov attrape une grippe, il a de la fièvre. Alors, il ne peut pas distinguer entre la réalité et l'illusion. De plus, la mémoire de l'époque de son enfance et de sa jeunesse apparaît sur l'écran, cela perturbe les spectateurs. Le film caricature la société russe à travers le point de vue de Petrov. Comment le peuple russe traite le film ? Je voudrais le savoir. D'abord, j'ai eu l'intention de présenter le synopsis, cependant l'histoire est chaotique, j'y ai renoncé.

Personnellement, la fête de yolka m'a intéressé. Yolka veut dire sapin en russe. La fête de yolka est célébrée au nouvel an. Dans le film, il y a deux fois, la scène de fête de yolka. La première scène, Petrov dans son enfance participe à la fête yolka, la deuxième scène, son fils y participe avec lui. Une fille de neige du folklore russe apparaît dans les deux fêtes de yolka. Une jeune fille Malina se déguise en fille de neige dans la fête à laquelle Petrov participe dans son enfance. Une petite histoire de Malina se déroule. J'estime que la fille de neige implique des métaphores, parce qu'une contrôleuse de bus aussi se déguise en fille de neige, une jeune femme en fille de neige qui chante à la télé est diffusée dans le fim.


Tout à l'heure, j'ai consulté la fille de neige sur Internet. L'opéra "Snegourotchka (la fille de neige)" qui avait été composée par Rimski-Korsakov a apparu. J'ai trouvé l'histoire folklorique sur Snegourotchka. Selon cette explication, Snegourotchka est une fille de fées. Un jour, comme le dieu du soleil est en colère contre Snegourotchka, le froid ne s'atténue pas à la fin de l'hiver. Alors, ses parents confient leur fille au monde humain. Snegourotchka mène la vie dans un village, elle découvre l'amour. Le dieu du soleil trouve ce fait, elle fond et disparaît. Puis la colère du dieu se calme. En lisant l'explication, je me suis demandée quel élément de la fille de neige fonctionne dans le film "La fièvre de Petrov". Après la dislocation de l'URSS, l'hiver finit, le printemps vient comme ce folklore ? Est-ce que le décalage entre la réalité et cela s'exprime dans le film ? Est-ce que la société russe actuelle prend en grippe le pouvoir ? J'ai eu l'impression que le plan-séquence de quelques scènes est utilisé, je n'ai pas eu tellement sommeil, la durée du film (146 minutes) ne m'a pas gêné. Probablement, le déroulement de l'histoire avance vite, j'ai dû me concentrer sur la réalité ou l'illusion du protagoniste. J'étais un peu fatiguée.

dimanche 13 avril 2025

Un parfait inconnu

Bien que je ne fasse pas des heures supplémentaires, je suis épuisée. Paresseusement, j'écoute distraitement de la musique sur Internet radio, en semaine à la maison. J'ai vu trois films.

1) "Un parfait inconnu" de James Mangold
Comme Peter Barakan a recommandé ce film dans le débat en février. Ce film est plutôt à voir par des gens qui ne connaissent pas tellement Bob Dylan que les admirateurs de Bob Dylan. Je ne connaissais que ses chansons, "Blowin in the wind", "Like a rolling stone", et "The times they are a changin", je suis allée au cinéma multiplexe pour voir le film. Cette projection a commencé à 21:35 le samedi dernier, il y avait huit spectateurs à part moi. Le film décrit la biographie de Bob Dylan, on dit qu'il lui plaît. À mon avis, j'ai pu comprendre comment Bob Dylan est devenu un enfant du siècle à cette époque. Nombreuses de ses chansons engagées reflètent l'atmosphère des années 60 sans aucun doute. Il était coincé dans un dilemme entre son image omniprésente et son identité. Pourtant, il chante et joue de la guitare électrique, la majorité des admirateurs le considèrent comme un traître pour la musique, cela change son style de musique, certains spectateurs ne l'acceptent pas. Je pense que l'essence de sa créativité ne change pas pour lui jusqu'à maintenant, et alors il a reçu le prix Nobel de littérature en 2016. J'ai bien compris les racines de son attitude et de son comportement pour la musique à travers ce film. Et à part ça, Timothée Chalamet joue Bob Dylan, il dépense cinq ans afin de préparer ce rôle, chanter, jouer de la guitare, imiter la manière de parler etc. Bob Dylan n'est pas encore mort, c'est une pression mentale.


2) "Une grande fille" de Kantermir Balagov
Ce film est inspiré de l'essai documentaire "La guerre n'a pas un visage de femme" de Svetlana Alesievich, cela m'a tenté. Ce film est sorti en 2022, mais je l'ai raté à cause de la fièvre et du chômage. Ma mère a déjà vu ce film sur Amazon Prime, elle m'a dit: "Tu as ajouté ce film dans la liste des films à voir, n'est ce pas? Tu me permets d'effacer le film ? Je n'ai pas tellement compris l'intention du film." Comme j'ai eu l'impression que cette bande annonce n'était pas mal, je voulais juger le contenu du film. Présentons brièvement l'intrigue du film. Une grande femme Iya travaille dans un hôpital russe à Léningrad à la fin de la Seconde guerre mondiale. De temps en temps, elle a une crise du trouble de stress post traumatique. Jadis elle était soldate,  une sœur d'armes Masha lui confie son enfant. Cependant, pendant une crise d'Iya dans son apartement, l'enfant meurt. Après le retour de Masha, Iya ne lui avoue pas facilement ce fait. Dès que Masha sait la vérité, elle est choquée. Car elle a avorté, son utérus a été enlevé.

Un jour, elle est témoin d'une euthanasie par Iya. Ensuite Masha exerce un chantage sur Iya et le directeur médecin, et elle les force à faire l'amour, parce qu'elle veut avoir un bébé. Ils y obeissent. Pourtant Iya n'est pas enceinte, elle se blâme. Et puis, elle visite l'appartement du directeur médecin pour le supplier de faire l'amour encore une fois. Néanmoins, il lui dit : "Je déménage bientôt. Tu viens avec moi ? " Un jour, Masha va au manoir de son nouveau fiancé qui avait dragué Iya et Masha dans la rue. Mais les parents du fiancé la nient impitoyablement. Leur classe sociale est différente de la sienne. Alors, elle retourne. Iya prépare le déménagement. Elle lui explique qu'elle n'est pas enceinte. Masha la frappe au visage, ensuite elles s'accostent. C'est la fin.

Dans le film, il n'y a pas de scène de bataille. Iya et Masha essaient de restaurer la vie quotidienne ordinaire. Ce chemin est dur. Masha est une femme de réconfort au champ de bataille pour survivre. Je me demande si l'on peut la critiquer. Iya souffre de trouble de stress post traumatique. Est-ce que leur relation est une amitié déformée et la solidarité ? Il y a une question chez moi, pourquoi Iya et Masha sont devenues soldates ? En tout cas, il est certain que la guerre gâche leur vie. Maintenant aussi, elle est en train de ronger le cœur de quelqu'un et de détruire la vie dans le monde. 

vendredi 4 avril 2025

Le saule est vert, la fleur est rouge

Je suis allée au théâtre de nō qui se trouve à Toyota. Bien que le temps ne soit pas beau, les places étaient presque complètes. Ce jour-là, une pièce de kyōgen "鐘の音(Kane no ne)" et une pièce de nō "山姥(yamanba)" ont été représentées. 

Quant à la pièce "鐘の音(Kane no ne)", c'était très drôle, de nombreux spectateurs ont ri, moi aussi. Présentons brièvement le synopsis. Un maître va offrir à son fils qui est bientôt adulte une épée longue en or. Alors, il ordonne à son serviteur de vérifier 金の値(kane no ne=le prix actuel de l'or). Et puis, ce serviteur va au centre de Kamakura. Il visite des temples fameux, il sonne la cloche de ces temples, il dit une impression sur chaque cloche. Le serviteur revient au manoir de son maître, il explique au maître la résonance des cloches dans les temples. En écoutant les paroles du serviteur, le maître est stupéfait. Il lui demande pourquoi tu as expliqué le son de cloches des temples. Le serviteur lui répond: "Parce que vous avez demandé de vérifier 鐘の音(Kane no ne=le son de cloches)." Le maître lui dit: "C'est un malentendu, 金の音(Kane no ne) signifie le prix de l'or. Cette pièce traite une homophonie "Kane no ne", 金の値(kane no ne) est le prix d'or, 鐘の音(kane no ne) est le son de cloches. Le point fort de la pièce est que le serviteur sonne des cloches, il imite la résonance de chaque cloche. Il sonne une cloche avec innocence, cela m'a plu.

La deuxième pièce est "山姥(yamanba)". Les étrangers veulent me poser une question, qu'est-ce que c'est "山姥(yamanba)" ? On dit que yamanba est un monstre d'une vieille dame qui habite au fond des montagnes. Cette pièce inclut un élément religieux. Présentons l'intrigue, une danseuse 百万山姥(hyakumayamanba) est très célèbre. Elle danse bien avec une chanson qui raconte que 山姥(yamanba) déambule dans des montagnes. Un jour, lorsqu'elle visite le temple zenkoji qui se trouve dans la préfecture de Nagano, le soleil tombe brusquement. Et alors, une femme bizarre apparaît, elle lui dit que, comme elle veut écouter et voir sa chanson et sa danse, elle a fait tomber le soleil. Puis, elle lui demande: "Vous connaissez le véritable yamanba ? Moi, je suis yamanba. Si tu chantes et danses, je te montre mon apparence réel." Après cette parole, la nuit avance encore plus, 百万山姥(hyakumayamanba) commence à chanter, après un certain temps, le véritable yamanba apparaît. On dit que Yamanba mange un homme, elle est appelée la femme ogre. Elle raconte la règle de la nature majestueuse des montagnes, il n'y a pas de distinction entre le bien et le mal dans le monde, tout est vide et néant. Le bouddha existe, l'homme et Yamanba aussi. Yamanba prêche la valeur magnifique qui est basée sur l'idée du zen. Et alors, elle disparaît. C'est la fin.

Après l'avoir vu, je me suis demandée: "Qu'est-ce que Yamanba a voulu transmettre à Hyakumayamanba ?" Sa parole est presqu'un sermon. En particulier, 柳は緑、花は紅(le saule est vert, la fleur est rouge) est une parole du zen. Elle signifie qu'on saisit objectivement toutes les choses, acceptons les telles quelles. Pourquoi cette pièce exprime l'idée du zen ? Son intention est de consoler les gens ? La réponse explicite n'est pas préparée. Je voudrais encore une fois la voir un jour.

mercredi 26 mars 2025

Ma mère est choquée

Il y a quelques jours, je n'ai pas pu arrêter d'éternuer dans le bureau. Une collègue m'a demandée si j'étais allergique au pollen de cyprès. Je lui ai répondu que je ne savais pas, mais peut être. D'abord, je me suis demandée si j'avais attrapé un rhume. Pourtant, chaque fois que j'ai éternué, j'avais le nez qui coulait. À mes 26 ou 27 ans, j'ai passé un test d'allergie par analyse de sang. Mon résultat était que j'étais allergique aux poils de chat au pollen de cyprès. Le médecin m'a dit qu'il valait mieux ne pas avoir un chat jusqu'à ma mort. Ajouter à cela, il était possible d'avoir les symptômes de l'allergie au pollen de cyprès un jour. À vrai dire, la peau de mon cou et visage me démange dans cette saison. Je pense que c'est à cause du pollen. Le jour où j'ai de nombreuses fois éternué dans le bureau, après mon retour à la maison, je n'ai pas éternué à la maison. Pourquoi ? Je ne sais pas. De temps en temps, je n'ai pas arrêté d'éternuer à la maison. Est-ce qu'une allergie du décalage thermique ? Lorsque je vais et viens entre une chambre avec climatisation et celle sans climatisation, un tel éternuement symptomatique est parfois provoqué. Finalement, je juge maintenant que je n'ai pas attrapé pas avoir une allergie au pollen. 

A propos, le sujet de cet article change. iPhone 16e est sorti au Japon. Ma mère m'a dit que, quand son iphone est chargé, sa batterie s'épuise plus vite qu'avant. C'est normal, parce que son type d'iphone est 8. Elle l'utilise depuis cinq ans. Elle a consulté son iphone, sa capacité maximum de batterie est 81%. En général, quand la capacité maximum est à moins de 80%, il vaut mieux acheter un nouveau smartphone. Ma mère a attendu iphone SE4, mais la série de SE d'iphone a été abolie. Pour l'instant, ma mère est choquée par cette information. Maintenant, la valeur actuelle du yen n'est pas forte. Les produits importés sont chers. En outre, ils sont dorénavant encore plus imposés de tarifs douaniers par le gouvernement américain. Ma mère m'a demandé si elle pouvait transférer la carte SIM et les données dans un nouveau smartphone. Je lui ai répondu: "Je ne sais pas. Si tu achètes un nouveau iphone, le transfert entre ton vieil iphone et ce nouveau est facile. Quant à la carte SIM, il faut configurer le nom du point d'accès. Lorsque j'ai transféré mes données d'iphone dans le nouveau smartphone Android, c'était embêtant. J'ai réservé le carnet d'adresses dans Google, et après je l'ai transféré dans mon smartphone actuel." Ça fera trois ans cet été que j'utilise ce smartphone. Pour l'instant, ans problème. Selon plusieurs opinions sur le smartphone Mi 11 Lite 5G de Xiaomi, que j'ai le smartphone n'a pas brusquement fonctionné, le redémarrage était en vain. Il y a une telle possibilité dans mon smartphone. J'en ai peur. Je pense qu'il vaut mieux acheter un nouveau smartphone.

vendredi 21 mars 2025

L'exposition Paul Klee

Il y a deux semaines, ma mère m'a demandé si j'allais à l'exposition de Paul Klee. Je lui ai demandé pourquoi. Elle m'a dit qu'elle avait vu une information sur cette exposition à la télé, de plus elle voulait aller au centre pour respirer l'air de la ville et voir le changement de la ville. J'ai reçu une publicité de cette exposition au musée. Une exposition Paul Klee a eu lieu en 1995 à Nagoya, il y a 30 ans. cela a été noté sur la publicité. A cette époque, j'ai visité cette exposition avec une amie. Elle m'a invité à aller au musée pour cela. J'avais imaginé que Paul Klee a été professeur de Bauhaus et ses plusieurs peintures abstraites. Son moyen d'expression dans les tableaux est très varié. Cette fois, c'est normal que les œuvres de cette exposition en 2025 soient différentes de celles en 1995. Un quart des œuvres installées étaient peintes par d'autres artistes. Personnellement, ces deux œuvres m'ont interressé, "Un crépuscule à la plage" de Lyonel Feinninger et "Une maison claire" d'August Macke. En regardant lentement chaque tableau, je marchais. Quand un visiteur a pris une photo, une personnelle de l'exposition l'a averti. Il ne s'est pas aperçu qu'il ne fallait pas prendre la photo de cette œuvre. Dans cette exposition, on pouvait prendre des photos, ça dépend des œuvres. Ma mère m'a demandé depuis quand on pouvait tellement prendre une photo des œuvres. Je lui ai répondu: "Durant ces quelques années, la photo des œuvres que quelques visiteurs ont prises joue un rôle important comme une publicité sur les réseaux sociaux. Ainsi, il est permis de prendre une photo des tableaux, sculptures, et installations etc. dans des expositions. Les musées publics se préoccupent de la statistique du nombre de visiteurs. De nombreux impôts sont utilisés dans les musées publics. Certains visiteurs postent une information sur des expositions des musées, c'est une reconnaissance dans un sens pour eux." Je me suis demandée s'il vallait mieux faire agrandir un peu le pictogramme "Interdit de prendre une photo".


vendredi 14 mars 2025

Le fléau revient

Auparavant, j'ai écrit sur un homme qui m'a grondé "Ta gueule ! Connasse !" au bureau l'année dernière. Il a démissionné à la fin octobre en 2024. J'ai calmement travaillé jusqu'à son retour. Au début du mois de février, mon patron m'a annoncé qu'il revenait le 12 février, et après il travaille à mi-temps. Auparavant, il a expliqué à d'autres employés: "Comme j'ai soixante-dix ans ce mois-ci, je démissionne." Pourquoi il revient ? Pour moi, c'est simplement un fléau. En janvier, cet homme a téléphoné beaucoup de fois au patron afin de vouloir travailler encore. Le patron l'a ignoré, mais cet homme a téléphoné avec acharnement. Finalement, le patron a succombé à son exigence. La seule bonne chose est que sa place dans le bureau est loin de la mienne. Pourtant, il est possible qu'il soit brusquement furieux. Pendant que je travaille, je veux poser un dictaphone ou mon smartphone sur mon bureau afin d'enregistrer une parole violente de cet homme. Selon un rumeur, la maison de cet homme est en train d'être rénovée. Ce coût est plus cher que celui qu'il a imaginé, des employés de ma société se demandent s'il doit de nouveau travailler. Cependant, un autre homme a déjà commencé à travailler à sa place depuis janvier. L'homme de soixante-dix ans n'a pas tellement de tâches, il ne peut travailler qu'environ 20 heures par semaine. Alors, un jour il est venu tout à coup au bureau pour négocier avec la mère du patron. Elle est comme un ministre de finances. Il lui a revendiqué une augmentation de l'heure de salaire. J'estime qu'il a une maladie mentale. Bien qu'il ait spontanément démissionné, il a dit au patron de l'employer encore une fois, est-ce qu'il est trop égocentrique ou opportuniste ? Lorsque je vois son existence, je m'interroge si c'est un cauchemar.

Cette anecdote actuelle m'a évoqué le film "Mulholland Drive" de David Lynch que j'ai vu récemment. Il est mort cette année. Le film "Mulholland Drive" est sorti en 2001, j'ai vu cette bande annonce à cette époque, j'ai supposé que le contenu du film était similaire à celui du film "Lost Highway". Après l'avoir vu cette fois, le film a un élément de suspense, mais je pense qu'un songe bizarre est exprimé dans le film. Il n'y a pas une démarcation entre la première partie et la deuxième. Dans le film, depuis que l'héroïne Betty ouvre une boîte bleue avec une clef, l'histoire de la deuxième partie n'est pas cohérente avec celle de la première partie. Cela m'a dérangée. La boîte est comme celle de Pandora. Je pense que la première partie est probablement un rêve de l'héroïne Diane, la deuxième partie est la réalité de Diane.


Présentons brièvement l'intrigue. L'héroïne Betty vient à Los Angeles pour devenir actrice et habite provisoirement dans l'appartement de sa tante qui voyage. Le soir avant ce jour, une femme a failli être tuée par un chauffeur dans la voiture.  Lorsque la tante sort de l'appartement pour voyager, cette femme pénètre par hasard dans l'appartement. Betty rencontre cette femme dans l'appartement, elle est étonnnée. La femme est amnésique et n'a pas de carte d'identité, mais beaucoup de liasses de billets. Betty passe une audition et cherche un fragment de mémoire de la femme. Elle s'efforce de l'aider. La femme voit une affiche de Rita Hayworth, elle s'appelle Rita. Au fur et à mesure qu'elles passent ensemble du temps,  leur relation devient sexuelle. Un jour, Betty ouvre la boîte avec une clef. L'histoire change. Diane est une actrice impopulaire. Comme Naomi Watts joue Betty et Diane, les spectateurs se demande si Diane est Betty. Camilla est actrice, Camilla est Rita. Laura Harring joue les deux protagonistes. Camilla va se marier avec un cinéaste. Diane est jalouse et verse des larmes. Elle agit par vengeance, elle paie un tueur pour tuer Camilla. Mais, Diane se suicide finalement. C'est la fin.

En voyant les endrols, j'ai pensé que c'était vraiment le monde de David Lynch. En même temps, ce film m'a évoqué le film "Boulevard du crépuscule" de Billy Wilder. L'héroïne de "Boulevard du crépuscule" était jadis grande actrice, elle s’accroche encore obstinément à la gloire et à la réputation. Je considère que ce point est comme un songe de Diane dans le film "Mulholland Drive". Je ne savais pas pourquoi. Tout à l'heure, j'ai cherché ces deux films sur Internet. Ce qui m'a surpris, c'est que le portail blanc de Paramount Pictures est filmé dans les deux films. Je pense que c'est un symbole de Hollywood. Ainsi, David Lynch rend hommage au film "Boulevard du crépuscule", le rêve de l'héroïne Betty (Diane) de devenir vedette en tant qu'actrice disparaît avec sa mort. La majorité des gens sont comme Diane, cette réalité nous transperce.

vendredi 7 mars 2025

Quelle dégueulasse

Le 8 février, il a neigé la neige. J'ai été absente du cours de français, parce que ma voiture a les pneus sans clous. D'abord, j'ai essayé de marcher jusqu'à la gare. La pente du pont d'une petite rivière est dangereuse. J'ai pensé que je glisserais. Alors, j'y ai renoncé. J'ai passé le temps à la maison. J'ai vu des films documentaires, présentons brièvement un film.


"Caught in the Net"
Le cinéaste tchèque Vít Klusák réunit des jeunes actrices pour une audition afin de jouer une fille de 12 ans. Plusieurs actrices racontent qu'elles ont subi des dommages sexuels à travers les réseaux sociaux. L'intention de ce film est une expérimentation. Trois jeunes actrices qui ont été choisies interprètent une fille de 12 ans. Trois chambres des filles ont été fabriquées dans un studio. Leur pseudo profil est inscrit à quelques réseaux sociaux. Plusieurs heures s'écoulent, beaucoup d'hommes trouvent leur profil et essaient de les contacter. Les trois actrices parlent avec certains hommes via les réseaux sociaux, quelques hommes voient le visage d'une fille (actrice) à travers l'écran, ils commencent à se masturber et leur montrer leur pénis. D'autres hommes lui demandent d'envoyer une photo de leur corps nu. Quel dégueulasse. Mais, c'est la réalité. Un homme de réseaux sociaux est une connaissance d'une membre de l'équipe de production. Elle est très choquée par ce fait. 

Un jour, l'actrice parle avec un étudiant de l'université d'infirmier. Comme d'habitude, elle fait semblant d'être une fille de 12 ans. Elle lui dit: "Certains hommes me demandent d'envoyer une photo de mon corps nu." Il lui répond: "Il ne faut pas l'envoyer. Ne montre ton corps qu'à une personne que tu aimes. Prend soin de toi même. Si tu envoies une telle photo, la photo sera diffusée sur Internet. Cela blessera toi et ta famille." La parole de l'étudiant fait verser des larmes à l'actrice. Elle ne peut pas arrêter ses larmes, il s'en inquiète. Elle lui dit qu'elle se déconnecte. Et puis, elle dit à l'équipe du cinéma: "Un tel homme existe, cela me soulage pour la première fois depuis ma conversation avec des hommes sur les réseaux sociaux." Dès lors, elle parle parfois avec cet étudiant. L'équipe du cinéma juge qu'il n'a pas un but sexuel pour cette actrice. La mosaïque de son visage est enlevée. Je pense qu'il essaie de papoter de temps en temps avec quelqu'un sur les réseaux sociaux, il s'amuse à échanger réciproquement des opinions. Ce qui m'a le plus impressionnée dans le film, c'est la parole d'un avocat. "Pourquoi l'organisateur de tels réseaux sociaux n'est pas puni ? C'est un gros problème. La morale de tels utilisateurs masculins est terrible, c'est la situation incontrôlée dans le monde. Je souhaite que le nombre de victimes n'augmente plus.

dimanche 2 mars 2025

C'était agréable

La semaine dernière, je suis allée à Toyohashi qui se trouve dans la préfecture d'Aichi. J'ai utilisé le shinkansen. Le billet aller-retour est spécial pour le samedi, le dimanche ou jour férié, le tarif est 2360 yen. Comme la durée du trajet est seulement environ trente minutes, franchement j'ai acheté du temps. Il y a quelques jours, j'ai lu un article sur Internet que des touristes étrangers avaient posé leurs valises devant la porte d'un wagon dans le shinkansen, et c'était très gênant. Lorsque je marchais sur le quai de shinkansen, j'ai vu des touristes étrangers tenir leur valise à la main. Depuis quelques années, le problème du surtourisme est remarquable à l'échelle mondiale.

À propos, pour quelle raison je suis allée exprès à Toyohashi ? Mon but était de voir le film "Stop making sense", et d'assister ensuite au débat avec Peter Barakan. À vrai dire, on peut voir ce film sur Amazon Prime, mais je ne l'ai pas encore vu. Ce film est un documentaire sur le groupe de musique Talking Heads. Le film "Americain Utopia" sur David Byrne, le chanteur de grope de Spike Lee était populaire. Le film "Stop making sense" est restauré. L'année dernière, il est sorti. Lorsque j'étais étudiante, j'ai acheté l'album "Remain In Light" de Talking Heads. Cet album a été présenté dans un magazine de musique. Cependant, plusieurs chansons étaient impressionnantes, le moyen de chanter chez David Byrne est singulier. Cette fois, en voyant le film "Stop making sense", j'ai pensé que l'élément du funk était fort. Le sous-titre en japonais a aidé à comprendre chaque chanson, ce n'était pas parfait. Le costume large que David Byrne portait était drôle. Après avoir vu le film, Peter Barakan a expliqué ce groupe de musique Talking Heads. Les membres du groupe sont sortis de l'école de design. La mise en scène du concert est particulière. Les lumières de la scène sont parfois comme le théâtre d'ombres. Ce qui m'a le plus intéressée, bien que Peter Barakan soit anglais, c'est qu'il a dit qu'il ne pouvait pas tellement comprendre le sens de chaque chanson, bien sûr, il peut comprendre le sens de chaque phrase, mais en totalité il ne peut pas comprendre ce que veut dire la chanson. Je me suis demandée si la chanson est comme une poésie contemporaine. Selon l'opinion de Peter Barakan, pour la mélodie de la chanson "This Must Be the Place", David Byrne chante d'un ton aisé dans le film. Le film "Stop making sense" a été filmé par Jonathan Demme. "Le Silence des agneaux" est très fameux parmi ses films. Les membres du groupe aiment ses films, Jonathan Demme a vu leur concert, il voulait filmer un documentaire sur eux.


Le débat avec Peter Barakan a fini. Pendant le repos d'une heure et demi, je suis sortie dehors pour le dîner. Et après, la deuxième partie a commencé. Peter Barakan a présenté des chansons qu'il écoutait souvent dans sa jeunesse (les années 70), en montrant la couverture des disques sur l'écran. Et après il les a expliquées un peu et raconté des anecdotes ou souvenirs de radio. Parfois, j'écoute son émission de radio, en repassant des chemises ou mouchoirs à la vapeur, en lavant des vaisselles ou en cuisinant etc. Cette fois, j'ai pu bien écouter la musique, c'était agréable. Des chansons d'artistes dont je ne connais seulement que le nom (par exemple, Steely Dan, Bruce Springsteen etc) ont été diffusées. Personnellement, c'était comme si son émission de radio avait lieu devant moi, j'étais contente. Peter Barakan a déjà 72 ans, je souhaite que son émission de radio continue encore.

dimanche 23 février 2025

L'art de la narration

Ma mère va bien. Après le diagnostic et le résultat d'examen d'urine et de sang, ma mère m'envoie toujours un message. Pendant le repos de déjeuner, je lis son message. Elle me dit souvent que la date du diagnostic est comme le jugement du tribunal pour elle. Cette expression me fait sourire. Je me demande jusqu'à quand ma mère ira bien, il est possible que je meure avant elle.

À propos, je suis allée pour la première fois à une représentation de 落語(rakugo), car une connaissance n'a pas pu y aller. Franchement, je ne connais pas tellement le nom de 落語家(rakugoka). Cette représentation était pleine, la proportion des spectateurs entre les hommes et les femmes était environ 6:4. On dit qu'on ne peut pas tellement obtenir la représentation du rakugoka Yanagiya Kyotaro. En voyant la publicité avec laquelle une connaissance m'a envoyé le ticket, j'ai vu son visage dans une publicité de la bière sur la télé. Avant la représentation, j'ai vaguement observé des spectateurs, la majorité des spectateurs avaient plus de cinquante ans. 

Qu'est-ce que c'est 落語(rakugo) ? C'est une sorte d'art de la narration. 落語(rakugo) est 落ちを語る(Oti wo kataru), donc, en racontant une petite histoire, finalement la chute d'une blague est révélée. Premièrement, l'histoire "粗忽の使者(sokotu no shisya)" a été montrée par Yanagiya Kyotaro. Le héros est un samouraï, Jibuta Jibuemon. Il est très étourdi. Cela amuse son seigneur. Jibuemon est le favori du seigneur. Un autre samouraï entend cette rumeur, il demande à une connaissance de faire venir Jibuemon en tant que messager. Jibuemon est plus enthousiaste que d'habitude. Il visite le manoir du samouraï et salue un chef de service. Mais, il lui avoue qu'il a oublié le message. Jibuemon lui dit: "Quand j'oublie quelque chose, quelqu'un pince mes fesses, je peux me le rappeller, depuis mon enfance." Le chef de service essaie de pincer ses fesses. Pourtant ses fesses sont comme des écailles, parce qu'elles sont pincées depuis longtemps. Le chef de service appelle une personne qui a de la force des les doigts. Elle dit à Jibuemon: "Ne fais pas demi tour !" Elle pince ses fesses avec une pince. Enfin il crie : "J'ai pu me rappeler." Et puis, elle lui demande: "Bien ! Et alors, quel message ?" Il lui répond: "Lorsque je suis sorti du manoir, je n'ai pas écouté le contenu du message." C'est la fin.

En étant assis, le ton de voix et la modulation de narrer ont changés. Cependant, il y avait parfois des gestes. La narration de Yanagiya Kyotaro est très technique. Cela m'a intéressé. Cette histoire "sokotu no shisya" est une sorte de classique rakugo. Après cette narration, Yanagiya Kyotaro a parlé: "J'ai fini tout à l'heure un classique rakugo, je suis maintenant rassuré." Je me suis demandée pourquoi. Le classique rakugo est raconté jusqu'à maintenant par de nombreux rakugoka. Probablement, c'est un objet de comparaison. Et après, il a représenté un nouveau rakugo "路地裏の伝説(la légende d'une ruelle)". J'omets ce contenu, c'était drôle.

lundi 17 février 2025

Cela reflète la complexité pour les pays occidentaux ?

Lorsque je suis sortie de la porte d'entrée à la gare de Nagoya pour aller au cours de français il y a deux semaines, la foule m'a sauté aux yeux. Je me suis souvenue de la date du 14 février (la Saint-Valentin) qui s'approchait. L'vénement ”Amour de chocolat” a lieu dans le grand magasin ”Takashimayéa Nagoya”, il y avait une longue queue comme un serpent, plusieurs employés du grand magasin la rangeaient. ”Amour de chocolat” rassemble des chocolateries célèbres à l'échelle mondiale, on peut acheter leurs chocolats. En 2024, le chiffre d'affaires de l'événement ”Amour de chocolat” était environ 65 milliards d'euros. Cette information a été diffusée à la télé. Auparavant, un chocolatier français a raconté sur Radio France: "J'ai été invité par un grand magasin japonais lors de la Saint-Valentin, de nombreux japonais ont acheté des chocolats, ils savent les savourer." Je reste un peu sceptique pour cette opinion. Non seulement à la télé, mais aussi des infos de l'événement "Amour du chocolat" sont omniprésents via la réseaux sociaux. Pour l'instant, comme des gens qui participent à une fête, ils achètent des chocolats là-bas. C'est presque un effet synergique. Dans un autre sens, cet aspect d'une fiévreuse activité m'évoque le populisme. 

Pour les Européens, la Saint-Valentin ne lie rien au chocolat. Au Japon, une entreprise de pâtisserie a envisagé de vendre encore plus ses articles de chocolat. D'autres entreprises l'ont suivi. "Offrons des chocolats à un petit ami ou à une personne que tu aimes !" a été lancé comme slogan publicitaire. Quand une jeune fille ou une adolescente l'offre à une personne qu'elle aime, elle lui déclare son amour. Personnellement, cette coutume est morne. Lorsque j'étais collégienne ou lycéenne, je me suis demandée pourquoi des femmes offraient des chocolats aux hommes. J'ai souhaité que des hommes offrent des chocolats aux femmes. Pourquoi des jeunes femmes osent déclarer leur amour à la Saint-Valentin ? Une autre date est inacceptable ? On imagine que la Saint-Valentin pousse de telles jeunes femmes à avoir ce courage.

Alors, la chanson japonaise "Valentine Kiss" de Kokusyō Sayuri était à la mode à mes douze ans. Le contenu des paroles est en gros comme ça: "Une chance d'un an est la Saint-Valentin. Même si je t'offre des chocolats, cela ne sera pas remarquable. Alors, mon dernier atout est te biser." Cette chanson a été diffusée par la radio cette semaine, je l'ai entendue et j'ai pensé qu'elle est standard dans cette saison. Une autre chanson "Chocolate Disco" de Perfume aussi est souvent diffusée. Une parole est très amusante: "La Saint-Valentin s'approche, le sous-sol du grand magasin aussi est secoué." En général, le sous-sol d'un grand magasin a un rayon de gâteaux au Japon, beaucoup de clients viennent.

J'ai dévié du sujet que je veux écrire. De plus, la coutume de la Saint-Valentin ajoute que des employées volontaires ramassent de l'argent pour offrir des chocolats à leurs collègues masculins au bureau, c'est une gratitude. On dit que ce chocolat s'appelle "le chocolat du devoir." Récemment, la distribution du chocolat au bureau, comme un rationnement alimentaire, est obsolète. C'est bien ! De nos jours, certains hommes aiment le chocolat, ils visitent facilement le rayon du chocolat comme "Amour de chocolat". Ils ont l'air heureux. Dans l'ère Shōwa, de tels hommes n'ont pas pu y aller en février. L'époque change sans cesse. Une amie a entendu la parole du chocolatier français, elle m'a dit: "À mon avis, la majorité des japonais ne peuvent pas savourer des chocolats ? Cela reflète la complexité pour les pays occidentaux ? Ironiquement, des touristes étrangers achètent des poudres de Matcha dans des magasins de thé vert à Kyoto, c'est parfois en rupture de stock dans quelques magasins. Je pense que ce phénomène provient de Japonais qui ne protègent pas la culture japonaise. Un flux de gens arrive en hâte à la foire "Amour du chocolat." La parole de l'amie est raisonnable.

Je lis "La Défaite de l'Occident" d'Emmanuel Todd (traduction en japonais) depuis la semaine dernière. Cette lecture galvanise mon cerveau fatigué à cause du travail. En indiquant des données, l'auteur explique des pans de la défaite de l'occident. Je ne savais pas que la production du blé en Russie est double pendant dix ans. La sanction économique (la déconnection du système bancaire SWIFT) n'est pas efficace contre la Russie pendant la guerre actuelle. Après l'annexion de la Crimée en 2024, la Russie a concocté que la fonction économique pouvait se maintenir sous la sanction économique. Les infos sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine sont diffusés au Japon à travers les pays occidentaux.

Ici, présentons une chose dans le prologue de ce livre, l'auteur dédie le prologue aux lecteurs japonais. Il écrit: "Je peux parler librement dans l'atmosphère tranquille au Japon et suis plus respecté qu'en France en tant qu'érudit." Sa parole me rappelle celle du chocolatier français.

samedi 1 février 2025

Le papotage

Je suis occupée, je n'ai pas de temps pour bavarder au bureau. Mon département se compose de cinq personnes. Les quatre autres sont tous des hommes. Ils sont presque toujours dehors, ils reviennent au bureau le soir. Alors, nous communiquons à travers des réseaux sociaux. La préparation de la démolition d'une maison ou d'un bâtiment a de nombreux dossiers pour observer la conformité, et c'est nécessaire d'envoyer des rapports de processus de travaux au client après la démolition. J'abats parallèlement de la besogne. La pénurie de personnel est chronique, le patron de ma société n'a pas un sentiment de crise. Est-ce qu'il n'y pas de solution optimale ? Quand je fais des dossiers afin de déposer à la mairie, trois employées du département qui est à côté de moi papotent souvent au début du mois, cela me dérange. Elles font des services de la comptabilité ou de la facture, leur horaire est facilement programmé, parce que la date de paiement ou de facturation est fixée. Au contraire d'elles, mon travail est fluide. La durée du chantier change parfois. Je suis obligée de décider les rangs de priorité dans mes tâches. Les membres de mon département le savent. En 2024, ils m'ont invité à déjeuner avec eux au dernier jour de travail. Cela n'améliore pas mon environnement de travail. En général, la plupart des femmes ont tendance à bavarder. Moi aussi, je ne cesse pas de bavarder souvent avec mes amies dans un café, mais je ne parle pas tellement au bureau.

Le papotage m'évoque l'application "Gemini". Cette application "Gemini" a été installée à mon insu dans mon smartphone il y quelques semaines. J'ai essayé de l'utiliser par curiosité. C'était choquant. La conversation entre Gemini et moi était naturelle. Par exemple,

Moi: Est-ce que tu me recommandes des films ?
Gemini: Quel type tu aimes ?
Moi: J'aime le film "Nostalgia" d'Andreï Tarkovski
Gemini: Ce film est bon. Qu'est-ce que tu aimes chez ce film ?
Moi: La scène finale où le héros marche avec une bougie, c'était très impressionnant.
Gemini: Cette scène est symbolique, et elle représente la perte de la foi.

Je me suis demandée si cette conversation était comme dans le film "Her" de Spike Jonze. Le film est sorti en 2014, dix ans ont seulement passé. Dans le film, le héros solitaire Joaquin Phoenix communique avec Samantha qui est un système d'exploitation équipée de l'intelligence artificielle. Il ressent un attachement petit à petit pour elle. En utilisant Gemini, je pense que le contenu du film commence à se réaliser actuellement. C'est un peu terrible.


En dehors de cela, le bavardage me rappelle un autre film. Le papotage entre plusieurs personnes âgées sur leur passé et la mémoire est un thème du film. Le titre du film est "The Golden Thread" de Lana Gogoberidze. La protagoniste Elena, écrivaine, habite à Tbilissi en Géorgie avec le couple de sa fille et une petite fille. Lors de l'anniversaire d'Elena, son ex-petit ami lui téléphone après quelques dizaines d'années, cela l'étonne et la rend heureuse. Et pourtant, chez Miranda, la mère de son gendre, le symptôme de la maladie d'Alzheimer commence à apparaître. Alors, Elena habite aussi avec Miranda. Miranda était jadis puissante dans le parti communiste sous la République socialiste soviétique de Géorgie. À cette époque-là, quelques romans d'Elena ont été censurés. Le comportement de Miranda est toujours hautain, Elena en a marre. Mais elles ont vécu la même époque dans le même pays. Elles sont camarades dans un sens. Le titre "The Golden Thread" signifie "le fil d'or", c'est une façon de la réparation de la poterie au Japon. L'intention de la cinéaste est que joindre et réconcilier le passé amer et la fissure entre des protagonistes âgés est comme joindre un fil en or. La durée de projection de ce film était courte, j'imagine que ce n'était pas tellement populaire. Personnellement, j'ai pu un peu savoir comment de telles personnes âgées en Géorgie ont vécu sous l'état soviétique. Ce film était modeste et intéressant. 


samedi 25 janvier 2025

Un mentor

Comme j'ai encore mal au poignet droit, j'utilise souvent la main gauche. C'est embêtant. Néanmoins je pense que cela stimule des nerfs dans mon cerveau. En regardant des infos internationales, j'ai vu qu'un incendie avait éclaté dans la forêt à Los Angeles. Je me demande qui a provoqué l'incendie, est-ce que ce n'est pas un incendie criminel ? Si quelqu'un fait intentionellement une telle calamité, c'est terrible, et pourtant cela se peut. Avant l'inauguration de Donald Trump, il y a des pays qui veulent l'affaiblir afin de vaincre les États-Unis dans le monde hégémonique.

D'autres infos: la guerre entre l'Ukraine et la Russie est dans l'impasse. Aussi, l'armée israélienne attaque encore la bande de Gaza. Je suis éloignée de cette situation chaotique. Je travaille, mange trois repas chaque jour, et dors. Quel bonheur ! Il y a deux semaines, ma mère et moi sommes allées au petit temple de shintô qui est proche de notre maison. Comme on n'était pas au début de l'année, il n'y avait personne. J'ai prié pour la paix universelle comme d'habitude. Même si je la prie, le monde ne change pas. Je sais.

L'année dernière, comme j'étais fatiguée à cause du travail, j'ai seulement vu 31 films. Mon but de cette année est que je veux voir plus de films que ce nombre de l'année dernière. Alors, j'ai vu le film mongol "The sales girl" de Sengedorj Janchivdorj sur Amazon Prime. Ce titre et une image m'ont tenté. Si le film avait été ennuyeux, j'aurais arrêté de le voir. Cependant, le contenu du film décrit le changement de valeur d'une étudiante. J'ai pu le voir jusqu'à la fin.


Présentons brièvement le synopsis. Un jour, une camarade d'université demande à l'héroïne Sarula de faire un petit boulot à sa place, car elle s'est fracturé la jambe. La camarade l'emmène au magasin. Mais le magasin traite des jouets sexuels. Après la clôture du magasin, il faut apporter l'argent de la vente à la patronne chez elle chaque jour. Des clients disent à Sarula des paroles lubriques: "Tu as utilisé ces jouets sexuels ?" Au fur à mesure qu'elle voit la patronne, leur relation est amicale. Elle lui dit: "Si tu vis sans faire ou penser quelque chose, ta vie te laissera." Le passé de la patronne n'est pas tellement dévoilé, on peut savoir qu'elle était danseuse et mariée à travers des fragments d'informations. Plusieurs mois s'écoulent, la fracture de sa camarade est guérie. Sarula est influencé par la maîtresse, elle a changé d'université, et elle étudie l'art et peins aux beaux arts avec vivacité. Alors, Sarula visite de nouveau la maison de la patronne, mais elle a déjà déménagé. Un nouvel habitant lui dit que l'habitant précédent (la patronne) lui a confié une boîte qu'elle lui a demande de donner a à Sarula, lorsque Sarula viendra à la maison. Sarula ouvre cette boîte, il y a dedans, une bouteille de champignons marinés. C'est la fin.

Ce film est un type de film moderne mongol, il n'émane pas de l'élément folklorique. Je pense que la patronne du magasin est un mentor pour l'héroïne. Le goût de vêtement de l'héroïne est petit à petit raffiné, Dans la deuxième moitié, Sarula invite un ami de l'université chez elle, elle essaie de faire l'amour avec lui. Cependant, c'est un échec. Est-ce que le slogan du film est que vivre est le sexe ?, c'est la nature essentielle. Dans un sens, le contenu du film est clair pour n'importe qui. Personnellement, j'aurais voulu que le passé de la patronne soit un peu détaillée, parce que, elle et l'héroïne prennent le repas dans un restaurant, un russe lui adresse la parole, elle répond en russe. La Mongolie se situe entre la Russie et la Chine, j'imagine que, et pas le moindre, cette chose concerne considérablement la vie de la patronne. Le film aurait dû décrire un tel contexte, c'est un peu dommage. L'atmosphère du film apparaît comique, en principe le développement mental de l'héroïne est le thème du film. Si j'étais étudiante, ce film me plairait plus.

dimanche 19 janvier 2025

Tomonaga

Cette fois, j'ai noté sur une représentation de nō à Osaka. Avant la représentation, un entretien entre le maître de nō Ōtsuki Bunzo et le professeur Murakami Tatau a eu lieu. Ce jour-là, ce professeur portait un masque, il a souvent toussé. Au début, il a dit: "Comme je dois parler de la pièce Tomonaga avec le maître Ōtsuki qui est le maître d'art, j'ai passé les tests de la grippe et du Corona virus. Ce résultat était négatif, cela m'a rassuré hier. Récemment la grippe commence à se répandre, faites attention." En écoutant sa parole, j'ai pensé qu'il fallait faire attention, et pourtant plusieurs jours plus tard, j'ai attrapé un rhume.

La pièce "朝長 Tomonaga" dans cette représentation est une pièce de 三修羅(trois shura), Shura est la catégorie de nō, il traite toujours des guerriers. Deux des trois shura sont "実盛 Sanemori" et "頼政 Yorimasa", on dit que le degré de difficulté est haut pour les maîtres de nō. Ces deux shites(protagonistes pricipaux) sont des guerriers âgés. Leurs tempéraments sont contradictoires. Le shite doit représenter délicatement cette chose, c'est difficile.

Quant à la pièce "朝長 Tomonaga", le protagoniste principal (shite) de la première moitié est la maîtresse de l'auberge, celui de la deuxième moitié est le fantôme de Tomonaga, ils sont complètement différents. En général, le protagoniste principal de la première moitié change de forme, par exemple une femme villageoise, et puis dans la deuxième moitié, apparaît la forme originaire en tant que déesse ou fantôme. Le maître de nō Ōtsuki Bunzo a raconté que, comme le protagoniste principal de la première moitié et de la deuxième moitié n'est pas la même personne, et le que sexe de ces protagonistes aussi était différent dans la pièce "朝長 Tomonaga", alors tous les maîtres de shite ont du mal à jouer. En outre, ces deux protagonistes ne dansent pas tellement, le thème de la mort est très grave. Le nombre de la représentation de "朝長 Tomonaga" n'est pas beaucoup à cause de ces raisons. La présentation d'aujourd'hui est rare." On dit que Zeami a composé cette pièce. De nos jours, il est plausible que le fils de Zeami Motomasa l'ait composée parmi des chercheurs de nō. En citant des paroles dans plusieurs des pièces de "朝長 Tomonaga", le professeur Murakami a expliqué qu'une caractéristique dans ses pièces était que le sens du choix des mots est excellent, Motomasa fait accentuer le gouffre de la mort et le karma de la mort.

A propos du synopsis de la pièce "朝長Tomonaga", un moine de Seiryouji (temple) qui se trouve à Kyoto a entendu que Tomonaga s'est suicidé dans une bataille, il va à Aohaka dans la préfecture de Gifu afin de faire ses condoléances. Jadis il était le précepteur éducatif de Tomonaga. Quand il récite le sûtra, la maîtresse d'une auberge vient, elle aussi déplore la mort de Tomonaga. Elle lui dit que Tomonaga a logé dans son auberge avant son suicide. Et après, elle lui offre une chambre de l'auberge. Ce soir-là, lorsque le moine prie de nouveau pour Tomonaga, le fantôme de Tomonaga apparaît.
Ce fantôme remercie le moine, et il souffre de la défaite de la bataille. Un soldat a tiré une flèche au genou de Tomonaga. Alors il ne peut pas bouger, il a préféré se suicider plutôt que d'être tué par l'adversaire. Ainsi, il raconte que toute chose est impermanence. C'est la fin. 

Comme le maître de nō Ōtsuki Bunzo a dit, le shite n'a pas tellement dansé. Bien que j'aie préalablement lu le texte de Tomonaga, j'ai failli dormir. Pendant que les choristes chantaient, des tambours sonnaient parfois, on avait du mal à écouter les paroles des choristes. Souvent je pense qu'il vaudrait mieux apprendre utai(les chants), mais l'argent et le temps me manque. J'aurais dû lire plusieurs fois le texte de Tomonaga.

samedi 11 janvier 2025

Onzième Année

Qu'est-ce que j'ai fait à la fin d'année et au début de cette année ? À vrai dire, après être allée à Osaka pour une représentation de nō, j'ai attrapé un rhume deux jours plus tard. Selon des infos, la grippe commençait à se répandre. J'ai passé deux tests, celui de la grippe et du Corona virus. Ce résultat était négatif.

En outre, comme j'ai encore mal au poignet droit, je suis allée à l'orthopédie. Le médecin m'a dit que mon symptôme était le syndrome de DeQuervain. C'est une sorte de ténosynovite. Le cataplasme de loxoprofen a été prescrit. Je l'ai collé chaque jour. Mais, la peau du poignet droit est un peu irritée. Alors, je le colle parfois. Deux semaines ont passé, je ne suis pas encore guérie, je suis allée de nouveau à l'orthopédie. Comme le cataplasme a irrité ma peau, je l'ai expliqué au médecin. Il m'a dit qu'il vallait mieux changer le cataplasme, il m'a prescrit une petite bouteille de pommade d’héparine. Cette pommade est moins efficace que le cataplasme. 

Récemment, je lis "L'endroit où l'histoire naît, voyage aux sources du Kabuki" de Kinoshita Yuichi. L'époque d'Edo m'a évoqué un film japonais que j'avais vu au cinéma qui se trouve à Gifu l'année dernière. C'était "L'auberge du mal" de Kobayashi Masaki. Le tarif était 600 yen, c'était bon marché. Je voulais écrire sur ce film un jour. Présentons brièvement le film cette fois. Une auberge est comme une île solitaire, elle est entourée de douves à Edo. Un unique pont franchit cette île. L'auberge joue le rôle de taverne. Mais, des personnes marginalisées se réunissent seulement. Le propriétaire de l'auberge, sa fille, et des voyous font de la contrebande pour gagner de l'argent.

Un jour, un stagiaire de prêt sur gage Tomijiro est roué de coups dans la rue. Alors, deux voyous Sadashiti et Yohei le sauvent. Il leur raconte son affaire à l'auberge. Il essaie de se marier avec une amie d'enfance, mais la mère de l'amie d'enfance meurt, son père est négligeant. Il vent la fille (l'amie d'enfance) au bordel. Puis, Tomijiro vole l'argent de son magasin et cherche cette amie d'enfance. Finalement, il ne peut pas la trouver, il utilise l'argent. Les voyous entendent son histoire. Yohei cherche cette jeune femme. Elle ne devient pas encore prostituée. C'est nécessaire de payer une rançon pour la liberté. Tomijiro sacrifie sa vie afin de sauver son amie d'enfance. Les voyous pensent qu'aider quelqu'un n'est pas dans leur nature. D'autres peuvent se charger du travail de contrebande à leur place. Alors, ils confient à Tomojiro un rêve et un avenir qu'ils n'ont pas. Mais ils décident de faire de la contrebande une dernière fois pour la rançon.

Un autre, un homme marginalisé qui est venu auparavant à l'auberge passe à Tomijiro beaucoup d'argent. Il lui raconte sa vie, il a utilisé l'argent du magasin de bois où il travaille, et il s'est enfui. Cinq ans plus tard, il revient à la maison. Sa femme et son enfant sont morts à cause de la pauvreté. Tomijiro reçoit cet argent. Dans le même temps, les voyous portent des marchandises de contrebande en petit bateau, cependant de nombreux samouraïs fonctionnaires attendent les contrebandiers. Ils sont tous tués par eux. Dans la scène finale, Tomijiro et son amie d'enfance regardent fixement l'endroit ou les voyous sont morts.

Ce qui m'a plu dans le film, c'est que les voyous de l'auberge sont influencés par le zèle de Tomijiro. Cette histoire montre que des personnes marginalisées se changent en des hommes bien à travers l'affaire de Tomijiro. Je me demande où la démarcation entre l'homme bien et mauvais existe. Je pense que les voyous du film souhaitent que Tomijiro mène la vie qu'ils ne pouvaient pas vivre. Finalement, le protagoniste principal Sadashiti est aussi tué. Ses mouvements de lutte et le mouvement de la caméra sont acrobatiques, cela m'a évoqué le Kabuki. Je vous recommande de voir ce film.