Qu'est-ce que j'ai fait à la fin d'année et au début de cette année ? À vrai dire, après être allée à Osaka pour une représentation de nō, j'ai attrapé un rhume deux jours plus tard. Selon des infos, la grippe commençait à se répandre. J'ai passé deux tests, celui de la grippe et du Corona virus. Ce résultat était négatif.
En outre, comme j'ai encore mal au poignet droit, je suis allée à l'orthopédie. Le médecin m'a dit que mon symptôme était le syndrome de DeQuervain. C'est une sorte de ténosynovite. Le cataplasme de loxoprofen a été prescrit. Je l'ai collé chaque jour. Mais, la peau du poignet droit est un peu irritée. Alors, je le colle parfois. Deux semaines ont passé, je ne suis pas encore guérie, je suis allée de nouveau à l'orthopédie. Comme le cataplasme a irrité ma peau, je l'ai expliqué au médecin. Il m'a dit qu'il vallait mieux changer le cataplasme, il m'a prescrit une petite bouteille de pommade d’héparine. Cette pommade est moins efficace que le cataplasme.
Récemment, je lis "L'endroit où l'histoire naît, voyage aux sources du Kabuki" de Kinoshita Yuichi. L'époque d'Edo m'a évoqué un film japonais que j'avais vu au cinéma qui se trouve à Gifu l'année dernière. C'était "L'auberge du mal" de Kobayashi Masaki. Le tarif était 600 yen, c'était bon marché. Je voulais écrire sur ce film un jour. Présentons brièvement le film cette fois. Une auberge est comme une île solitaire, elle est entourée de douves à Edo. Un unique pont franchit cette île. L'auberge joue le rôle de taverne. Mais, des personnes marginalisées se réunissent seulement. Le propriétaire de l'auberge, sa fille, et des voyous font de la contrebande pour gagner de l'argent.
Un jour, un stagiaire de prêt sur gage Tomijiro est roué de coups dans la rue. Alors, deux voyous Sadashiti et Yohei le sauvent. Il leur raconte son affaire à l'auberge. Il essaie de se marier avec une amie d'enfance, mais la mère de l'amie d'enfance meurt, son père est négligeant. Il vent la fille (l'amie d'enfance) au bordel. Puis, Tomijiro vole l'argent de son magasin et cherche cette amie d'enfance. Finalement, il ne peut pas la trouver, il utilise l'argent. Les voyous entendent son histoire. Yohei cherche cette jeune femme. Elle ne devient pas encore prostituée. C'est nécessaire de payer une rançon pour la liberté. Tomijiro sacrifie sa vie afin de sauver son amie d'enfance. Les voyous pensent qu'aider quelqu'un n'est pas dans leur nature. D'autres peuvent se charger du travail de contrebande à leur place. Alors, ils confient à Tomojiro un rêve et un avenir qu'ils n'ont pas. Mais ils décident de faire de la contrebande une dernière fois pour la rançon.
Un autre, un homme marginalisé qui est venu auparavant à l'auberge passe à Tomijiro beaucoup d'argent. Il lui raconte sa vie, il a utilisé l'argent du magasin de bois où il travaille, et il s'est enfui. Cinq ans plus tard, il revient à la maison. Sa femme et son enfant sont morts à cause de la pauvreté. Tomijiro reçoit cet argent. Dans le même temps, les voyous portent des marchandises de contrebande en petit bateau, cependant de nombreux samouraïs fonctionnaires attendent les contrebandiers. Ils sont tous tués par eux. Dans la scène finale, Tomijiro et son amie d'enfance regardent fixement l'endroit ou les voyous sont morts.
Ce qui m'a plu dans le film, c'est que les voyous de l'auberge sont influencés par le zèle de Tomijiro. Cette histoire montre que des personnes marginalisées se changent en des hommes bien à travers l'affaire de Tomijiro. Je me demande où la démarcation entre l'homme bien et mauvais existe. Je pense que les voyous du film souhaitent que Tomijiro mène la vie qu'ils ne pouvaient pas vivre. Finalement, le protagoniste principal Sadashiti est aussi tué. Ses mouvements de lutte et le mouvement de la caméra sont acrobatiques, cela m'a évoqué le Kabuki. Je vous recommande de voir ce film.