Je suis allée à Toyota pour une représentation de nō. La dernière fois de la représentation de Nara, il n'y avait que 60 ou 70 spectateurs. Vraiment, est-ce que le nō est en train de périr ? Pourtant la pièce de nō qui est inspirée de la bande dessinée "鬼滅の刃(kimetsu no yaiba)" est très populaire. J'entends que toutes les places ont été parfaitement vendues. De tels spectateurs ne viennent pas au théâtre de nō pour voir une pièce ordinaire de nō, c'est dommage. J'imagine que le tarif du billet de nō augmente désormais inévitablement, le nombre de représentation diminue chaque année. Même si le gouvernement japonais subventionne cet art traditionnel, il est impossible que cette situation soit renversée. Malgré mon avis pessimiste, je vais au théâtre de nō autant que possible.
Alors, cette représentation se compose d'une pièce de kyōgen "梟山伏(fukurō yamabushi)" et d'une pièce de nō "一角仙人 (ikkaku sennin)". Quant à la pièce de kyogen "梟山伏(fukuro yamabushi)", présentons le synopsis. Un homme s'inquiète de son petit frère qui retourne à la montagne. Il est hanté par un fantôme animal. Cet homme demande à un yamabushi (ascète de montagne) qu'il respecte de guérir son petit frère. Yamabushi veut refuser, parce qu'il est en formation. Mais il l'assume et va chez ces frères. Le petit frère fait parfois des hurlements d'une chouette. Yamabushi écoute en détail un fait qui s'est passé dans la montagne. Le petit frère a commis une espièglerie avec un nid de chouettes. Yamabushi invoque une protection, et pourtant le grand frère est hanté, il hurle comme une chouette. Le statut s'aggrave. Finalement, Yamabushi aussi est hanté. C'est ironique. C'est la fin.
Je pense que cette histoire est comme un proverbe "ミイラ取りがミイラになる(Miiratori ga miira ni naru)". Je le traduit littéralement en français, une personne qui prend une momie devient une momie. J'ai cherché ce proverbe en français, "Tel est pris qui croyait prendre". Le grand frère et yamabushi ont été hantés par le fantôme de chouette. Les trois protagonistes hurlent comme des chouettes. C'est amusant. Est-ce que la protection des animaux est suggérée ? J'ai imité ce hurlement dans mon cœur.
En suite, la pièce de nō "一角仙人 (ikkaku sennin)", quant au synopsis, un ermite des montagnes habite en Inde. Il est né avec une corne de cerf sur le front, il a un pouvoir bizarre. Un jour, il se dispute avec deux dieux dragon, cet ermite se met en colère. Il les enferme dans une caverne. Pour cela, des jours où il ne pleut pas continuenta à cause de cela. Ce fait donne une influence mauvaise sur l'agriculture. L'empereur est dans une impasse, il prend une mesure inédite. C'est qu'il fait déguiser son épouse Senda et son servant en voyageurs, pour aller voir l'ermite. Comme son épouse est très belle, elle recommande à l'ermite de boire d'alcool. Le pouvoir de l'ermite s'affaiblira probablement. Ce plan est pratiqué. L'ermite boit de l'alcool. La danse de la femme Senda fascine l'ermite. Lui aussi, il danse à côté d'elle. Comme l'ermite est ivre, sa danse se décale du tempo. C'est drôle. Et après, le pouvoir de l'ermite s'affaiblit, les deux dieux dragons sortent de la caverne, ils luttent contre l'ermite. Finalement, il pleut grâce aux dieux dragon. C'est la fin.
Bien que le spectacle de la bataille soit animée, deux enfants jouent les dragons et dansent un peu, c'était mignon. Selon l'explication d'une professeure avant la représentation, cette pièce progresse, la pièce "鳴神(narukami)" de kabuki a été engendrée. Dans le kabuki, la femme Senda se sent mal, quand l'ermite la soigne, il touche par hasard la poitrine de Senda. La scène un peu érotique est préparée. Je voudrais la voir un jour et comparer cette pièce de nō "一角仙人 (ikkaku sennin)", sennin et celle de kabuki "鳴神(narukami)".