dimanche 21 septembre 2025

J'ai parfois eu la chair de poule

Il y a deux semaines, j'ai vu trois films au cinéma.

1) "Sanatorium Under the sign of the Hourglass" de Frère Quay
Auparavant, lorsque j'étais jeune, "Institut Benjamenta" et quelques courts métrages ont été passés à cette époque là. Comme ils ne m'ont pas tellement tenté, je ne les ai pas vus. Il y a quelques années, j'ai vu des courts métrages de frère Quay sur Amazon Prime. Je n'ai pas dodeliné de la tête, mais j'ai pensé que ces courts métrages invitaient au sommeil. Cette fois, presque toutes les scènes dans le film "Sanatorium Under the sign of the Hourglass" était dans la pénombre d'un hôpital et dans un wagon de train. Un protagoniste va voir son père qui est moribond. Cet hôpital est entre la vie et la mort. Alors, le titre du film exprime cela. Une technique de l’animation en volume est utilisée, plusieurs scènes en prise de vue réelle sont insérées. Ce qui m'a le plus impressionné, c'est un mouvement dans quelques scènes qui se répètent obstinément cinq ou six fois. Pourquoi le réalisateur souligne cela ? Est-ce qu'il exprime comme une vie qui défile devant notre yeux ? Dans ma tête, cette question s'est engendrée. Dès que le film a été projeté, le voisin de mon voisin gauche a commencé à ronfler. Dehors, la température a atteint presque 40 degrés ce jour-là, il n'a pas pu probablement se concentrer au film à cause de la fatigue de la canicule continuelle. C'est la vie.


2) "Insect" de Jan Švankmajer
On dit que ce film est le dernier long métrage pour ce cinéaste. Parce qu'il a 90 ans. Grâce à cela, presque toutes les places étaient occupées dans la petite salle. Il est possible que ce film soit l'œuvre posthume. Le film est basé sur la pièce "De la vie des insectes" de Karel Čapek et sur le roman "La Métamorphose" de Franz Kafka. Jan explique un peu de ce film en prologue. Lorsque j'étais jeune, j'ai vu ses films "Otesánek" et "Survivre à sa vie". Ces histoires sont grotesques, paradoxalement, c'est un point fascinant dans un sens. A vrai dire, je n'aime pas les insectes. Chaque fois que je vois un insecte, je crie un peu. Quand j'étais mariée, un insecte a apparu dans notre vieil appartement, mon mari l'a tué. Cependant, après le divorce, il a fallu tuer un insecte, en particulier, cafard. J'imagine que cet insecte pond des œufs dans la maison, des insectes se multiplient. Maintenant, j'habite avec ma mère dans sa maison, elle m'interdit de manger quelque chose dans ma chambre depuis mon enfance. 

Cette fois, j'ai hésité à voir le film "Insect" à cause de cette raison. En le voyant, j'ai parfois eu la chair de poule. Quant au synopsis, un groupe civil fait du théâtre. Chaque membre se déguise en insecte. Pendant l'entraînement du théâtre, il y a des anecdotes. Par exemple, une membre a l'illusion que des insectes frétillent en réalité. Elle crie et vomit. Dans des coulisses de la création, on peut voir comment des personnels de l'équipe du film produisent ce vomissement, cela est présenté. Elle ouvre un soutre, cette fenêtre a un double vitrage, beaucoup d'insectes grouillent dans l'interstice. Elle crie. Des personnels de l'équipe du film pénètrent des insectes dans l'interstice, c'est dur. Alors, une phrase de l'attention a apparu dans le générique de début: "Il y a des scènes où beaucoup d'insectes bougent." Un peu d'animation est utilisée, ce n'est pas tellement numérique. Il s'éloigne de la technique de celle de Pixar. C'est intéressant.


3)"Crazy Thunder Road" d'Ishi Sōgo
Je voulais voir ce film depuis longtemps, mais quand j'empruntais quelques DVD, quelqu'un a emprunté ce film, je n'ai pas eu l'occasion de le voir . Cette fois, le film est restauré, il est passé au cinéma. Je pense que son contenu est un peu nul. Des duels de groupes de voyous de la route se déroulent. Le protagoniste principal Jin appartient à un groupe de voyous de la route, mais ce groupe succombe à la police. Jin quitte ce groupe, quelques-uns de ses amis intimes et lui créent un nouveau groupe de voyous de la route. Alors, son groupe et son ex-groupe s'affrontent. Finalement, ses membres sont moins que ceux de son ex groupe. Ce duel est au désavantage pour Jin. Un ancien de son ex-groupe aide Jin. Dès lors, Jin appartient au flanc droit que cet ancien organise. Pourtant il ne supporte pas la règle du flanc droit, il fuit et obtient de nouveau la liberté. En fin de compte, cet ancien et Jin se tirent dessus comme un film western. Jin gagne le duel. Bien que Jin soit blessé, il monte sur la moto, il file. C'est la fin.

Après l'avoir vu, j'ai pensé que le titre "Crazy Thunder Road" reflète parfaitement ce contenu. Ce film a été passé en 1981. À cette époque-là, il y avait beaucoup de groupes de voyous de la route au Japon. Lorsque j'étais collégienne, un tel groupe roulait à moto presque chaque samedi soir. En entendant le bruit des motos pendant quelques minutes, mes parents disaient souvent que c'était encore. Dans le film, une scène où une caméra tourne rapidement dans une chambre, elle saisit des visages ou des murs, et le spectacle de la chambre, c'était impressionnant pour moi. Cela m'a évoqué la scène du film "Who's That Knocking at My Doore" de Martin Scorsese. Auparavant, je l'ai vu, il m'a semblé que ce film de Martin Scorsese est influencé par des films de la nouvelle vague. Le film "Crazy Thunder Road" n'est pas tellement à la manière de la nouvelle vague. Mais, le protagoniste de l'ancien de Jin qui organise le flanc droit, je me suis demandée si le model du protagoniste est Mishima Yukio. Est-ce que le cinéaste voulait que ce protagoniste et Jin se bataillent ? Jin espère s'émanciper de la règle du groupe ou de l'organisation sociale. Il aime rouler à moto à toute vitesse, son énergie court vers la liberté, ce processus décrit est une jouissance, cela fascine la majorité des spectateurs. On dit souvent que "Crazy Thunder Road" est un film culte, j'ai compris cette raison.

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