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Deuxièmement, la pièce de kyōgen "惣八(Souhachi)" est représentée. Quant à l'intrigue, un maître affiche une recherche de candidature d'un cuisinier et d'un moine. Alors, un cuisinier qui était moine jusqu'à il y a quelques mois et un moine qui était cuisinier quelques mois auparavant viennent chez le maître. Le maître les emploie. Il ordonne au moine de réciter le sûtra, ensuite il ordonne au cuisinier de cuisiner une dorade. Cependant, les deux ne peuvent pas comprendre chaque ordre que le maître a dit. Ils se consultent. Finalement, le moine cuisine la dorade, le cuisinier récite le sûtra. À ce moment, le maître voit cette situation. Cela l'étonne, il les gronde. Ils donnent un faux prétexte et fuient. Cette pièce de kyōgen était très drôle. Mais, pourquoi le cuisinier et le moine ont changé de métier ? Cette raison n'est pas décrite. Même si on changeait de métier, il est difficile d'apprendre un nouveau travail. C'est une petite mort dans un sens.
Troisièmement, c'était la pièce de nō "錦木(Nishikugi)". Avant la représentation de ces trois pièces, un maître de nō a parlé des deux pièces de nō. "井筒(Izutsu)" est souvent représenté, contrairement à elle, "錦木(Nishikugi)" est rare. Probablement, des pièces symboliques de l'automne "松風(Matsu kaze)""井筒(Izutsu)" "紅葉狩(Momiji gari)" sont très connues. Cette fois, j'ai vu "錦木(Nishikigi)" pour la première fois. Le titre "錦木(Nishikigi)", qu'est-ce que c'est 錦木(Nishikigi) ? C'est un nom de personne ou un nom d'objet ? J'ai lu le texte de la pièce il y a une semaine. Selon le texte, un homme plante un arbre qui est enveloppé par un tissu fin en cinq couleurs (environ 30cm) devant la porte de la femme qu'il aime, cette coutume existait dans un village de la région de Tōhoku. Cet arbre est 錦木(Nishikigi). Si elle accepte l'homme, elle entre l'arbre dans la maison. Si elle n'accepte pas, l'homme continue à planter un arbre chaque nuit, au total presque mille arbres. L'histoire L'histoire de cet homme misérable est comme une saga.
Présentons brièvement le synopsis de la pièce "錦木(Nishikigi)". Trois moines visitent un village qui se trouve dans la région de Tōhoku. Ils rencontrent un villageois et une villageoise qui vendent des tissus fins et des Nishikigi. Les moines leur demandent d'expliquer ces articles. Il leur explique qu'un homme a planté Nishikigi devant la porte de la maison de la femme qu'il aimait pendant trois ans, néanmoins il est mort. Son vœu est fané. Le villageois guide les moines vers le tas de Nishikigi et son tombeau. Au crépuscule froid de l'automne, le villageois et la villageoise disparaissent devant ce tas. Les moines prient pour eux deux, et puis un fantôme du villageois, de plus un fantôme de la villageoise apparaissent. Le fantôme féminin tisse, le fantôme masculin frappe la porte de sa maison avec Nishikigi. Le bruit de tissage et celui d'insectes autonomes résonnent. Le fantôme masculin raconte sa souffrance amoureuse. Cependant, grâce à la prière des moines, le fantôme féminin accepte le fantôme masculin. Il est heureux, il danse ce soir. La nuit se lève, les deux fantômes disparaissent. Le vent souffle, le tas de Nishikigi dans la prairie reste. C'est la fin.
Comme d'habitude, l'histoire entre le moine et le fantôme se déroule. Dans les paroles, il y avait une onomatopée intéressante qui exprime le bruit de tissage, "きり、はたり、ちょう(Kiri, hatari, chou)". Jadis, lorsque j'ai vu qu'on utilise un métier à tisser, j'ai pu entendre ce bruit comme ça "とん、からん (ou からり)(Ton, karan ou karari)" pour moi. Dans le japonais classique, "きり、はたり、ちょう(Kiri, hatari, chōu)" est probablement ordinaire ? Sur la scène, le tas de Nishikigi était posé. Il était à la fois un tombeau et une maison du fantôme féminin. On ne le remarque pas. En voyant cette pièce, c'est nécessaire d'imaginer le spectacle de la scène. Absolument, il faut préalablement lire le texte. A cause de cela, le nō n'est pas tellement populaire.
À propos, cette phrase "秋寒げなる夕まぐれ 嵐木枯村時雨"(Aki samugenaru yumagure Arashi Kogarashi Murashigure) m'a plu. 嵐木枯村時雨(un orage, vent froid d’hiver,averse), le son commun des trois mots "rashi" est rimé. Je lis à haute voix ces trois mots saisonniers dans ma chambre, je sens l'automne.