vendredi 16 septembre 2016

La dernière leçon

J'ai fini par lire le livre "La dernière leçon" de Noëlle Châtelet qu'un correspondant m'a offert. En regardant la couverture du livre, je me suis demandé: "Sandrine bonnaire, quel âge a-t-elle maintenant?". Si ma mère souhaite mourir dans la dignité, je pourrais me préparer comme la héroïne de ce livre ? Lorsque ma grand-mère était vivante, elle me disait si souvent "お迎えがまだ来ない" (ne va pas encore me chercher), un sujet est omis dans cette phrase. Donc, "La mort ne va pas encore me chercher". Elle était aussi fatiguée de se battre contre la vieillesse comme la mère de l'héroïne qui a choisi l'euthanasie dans le livre. Après sa mort, ma mère et ses sœurs ont rangé des reliques de ma grand-mère. C'est normal qu'elle ait conservé n'importe quoi à cause de la pénurie de matériel pendant la guerre. Même si l'on avait de l'argent, on ne pouvait pas acheter d'alimentation ni des articles.


Personne ne sait quand il meurt, où il meurt, en raison de cela, on peut vivre maintenant. Mais la mort peut brutalement m'attaquer. Et alors, j'ai jeté beaucoup de mes photos il y a quelques années, malgré que mes parents aient pris des photos de moi dans mon enfance. Je leur ai demandé s'ils me permettaient de jeter ces photos. Il m'ont répondu "Toutes les photos ?", je leur ai dit avec le sourire, "Non, je garde quelques photos". Cependant mes parents aussi ont déjà jeté tant de leurs photos dès leur retraite. Cela m'a étonnée. Est-ce que ma manière de penser ressemble à la leur ?

Revenons au livre "La dernière leçon". Ceux-là qui choissent l'euthanasie, je pense que la majorité a une maladie incurable comme dans le film "Quelques heures de printemps" de Stéphane Brizé. Dans ce cas, la douleur physique accompagne ces personnes et elles y succombent probablement. Ici, une question éthique m'arrive, "À qui appartient la vie ?". Oui, c'est sûrement à moi. Pour autant, puis-je décider la date de mourir ? En 2009, une jeune fille italienne était dans le coma depuis 17 ans, sa famille souhaitait l'euthanasie, cet événement a suscité de nombreuses controverses en Italie. Le film "La belle endormie" de Marco Bellocchio s'inspire de cet événement. Trois histoires se développent dans le film. Si je suis dans le coma, comment serai-je traitée ? Il vaut mieux faire un testament que je n'espère pas faire un traitement pour survivre ? Je ne le sais pas. Pour l'instant, il faut travailler.


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