vendredi 13 janvier 2017

A far l'amore comincia tu

La dernière fois, j'ai écrit sur la chanson "Cette année-là", cependant je voudrais écrire une autre chose.

Un jour, je suis allée au café qu'une amie tient avec une autre personne. En prenant un thé, j'ai bavardé avec cette amie. Un peu après, une jeune cliente est entrée. Mon amie me l'a présentée. On a discuté des films que l'on a récemment vus. Cette jeune cliente a dit qu'elle voyait souvent une série américaine "Glee". Comme je connais seulement ce titre, je lui ai demandé quel genre de série, c'était. Elle me l'a expliqué.

Ce drame contient un élément musical. La scène où des protagonistes chantent et dansent est l'apothéose. J'ai vu plusieurs extraits sur internet. La classification de genre dans la musique devient plus divisée qu'autrefois, les chansons que toutes les générations connaissent sont limitées. C'est normal que la reprise de chanson soit à la mode. Même si la technologie progresse, le désir primitif que l'on se voit en réalité, mange ensemble, chante, danse, rit, et partage nos sentiments ne changera pas. De même, les sentiments négatifs (la haine, la jalousie, et la vanité etc.) resteront invariables.

Mon histoire dévie du sujet sur lequel je veux écrire. Quand j'ai écouté pour la première fois la chanson "Belinda" de M Pokora, j'ai trouvé que la chanson "A far l'amore comincia tu" de Bob Sinclar et Raffaella Carrà était mieux que la chanson "Belinda" de M Pokora. Franchement, j'ai connu la chanson "A far l'amore comincia tu" il y a longtemps, dans le film "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes" de François Ozon. Cependant la chanson originale de Raffaella Carrà n'est pas utilisée, mais la version allemande ("Tanze Samba mit mir" de Tony Holiday). Quatre protagonistes dansent avec cette chanson.


Cette scène est drôle et impressionante. Il me semble que ce film est comme une pièce de théâtre. Ce scénario est écrit par François Ozon, et pourtant il est basé sur une pièce de Rainer Werner Fassbinder, un réalisateur allemand. François Ozon respecte peut-être ce cinéaste. Dans le film "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes", deux hommes (un homme d'âge mûr et un jeune homme) commencent bizarrement à vivre emsemble. Une petite amie de ce jeune homme apparaît, ensuite celle de cet homme d'âge mûr apparaît. Elle a subi une opération de changement de sexe. Chaque relation amoureuse a son histoire. On aime quelqu'un, et on est aimé par quelqu'un. Cela engendre à la fois la joie et l'amertume. Une telle chose est representée dans le film. Bernard Giraudeau joue savoureusement. C'est dommage qu'il soit déjà mort.

Au fait, la chanson "A far l'amore comincia tu" de Bob Sinclar et Raffaella Carrà est utilisée dans le film "La grande bellezza" de Paolo Sorrentino.


Dans le film, un écrivain (le héros) participe à la soirée de célébrités, les assistances dansent avec cette chanson sur la terrasse d'un appartement. Des bâtiments historiques à Rome et cette fête moderne sont mises en contraste. En le voyant, une scène du film "Fellini Roma" de Federico Fellini a surgi à mon esprit. Cette scène de Fellini où un groupe de motos roule dans l'arrière-plan de bâtiments historiques à Rome parmi le vacarme, elle signifie que Rome et les hommes ont vécu ensemble et qu'ils coexistent probablement pour toujours sauf que cette ville est en ruine.

En fin, une réplique de ce héros me plaît. "La plus grande découverte que j'ai faite peu après mon 65 ème anniversaire est que je ne peux plus perdre de temps à faire ce que je n'ai pas envie de faire."  Si j'avais 20 ans, cette réplique ne résonnerait pas fortement dans mon cœur. Je ne sais pas combien de temps il me reste, mais je ne brûle qu'une bougie moi-même. Je voudrais éviter ce que je n'ai pas envie de faire autant que possible. C'est difficile.

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