samedi 3 mars 2018

Una lacrima sul viso

La semaine dernière, avant que j'aille au cinéma, j'ai passé au karaoké pour chanter. Évidemment, j'ai séché le travail. Une amie cinéphile a présenté un compositeur japonais Tsutsumi Kyōhei qui crée beaucoup de chansons populaires, dans son blog. Cela l'a tenté d'aller au karaoké. La dernière fois que je suis allée au karaoké, c'était il y a plus de dix ans. À ce moment-là, l'évolution de la machine du karaoké m'a étonnée. Après avoir chanté une chanson, la quantité de calories consommées est montrée sur l'écran.

Cette fois, il n'y a pas de télécommande, on peut réserver préalablement beaucoup de chansons qu'on veut chanter, avec une tablette. De plus, le tarif m'a surprise. Trois heures par personne, en semaine, a seulement coûté 500 yen (environ 3,8 euros). S'ajoute à cela, la boisson en libre-service (le café, le thé, le jus d'orange, le Coca-Cora etc.) était gratuite. Est-ce que c'est la déflation ? Lorsque j'étais lycéenne, j'allais parfois au karaoké avec mes camarades de classe. Une fois, on a fait une règle stupide qu'il ne faut pas chanter la chanson que quelqu'un a chantée. Et alors, on a continué de chanter pendant huit heures. Chaque fois que l'on a fini de chanter une chanson, on a noté le titre de la chanson sur un papier. Pourquoi on s'est plongé dans le karaoké ? Quant au tarif, une heure par personne était 1000 yen (environ 7,6 euros), sans la boisson. C'était exorbitant !

À propos, cette fois, quelle est la chanson que j'ai chantée ? J'ai essayé de chanter des chansons italiennes et françaises. Car, j'ai chanté beaucoup de chansons japonaises jusqu'à maintenant. Et pourtant, la plupart des chansons étrangères sont en anglais. Celles en italien et en français sont très peu. Cela m'a désappointée.

En chantant, j'ai aperçu plusieurs fautes d'orthographe dans les paroles. Les indications de la prononciation en Katakana sur les paroles étrangères m'ont gêné. Pendant trois heures, j'ai chanté environ quinze fois une chanson. Quelle folie ! C'est la chanson italienne "Una lacrima sul viso" de Bobby solo. Auparavant, lorsque j'apprenais l'italien, je l'ai souvent chanté chez moi. Comme le tempo est lent, j'ai pu mémoriser ces paroles. Où est-ce que j'ai connu cette chanson ? Elle est utilisée dans le film "5×2" de François Ozon. Je pense que les chansons choisies par lui sont de bon goût. J'ai présenté la chanson allemande "Tanze samba mit mir" de Tony Holiday dans mon article sur le film "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes". Peut-être, la séléction des chansons qui sont utilisées dans ses films reflètent la préférence de ce cinéaste.

Quant à l'intrigue du film "5×2", il décrit, à partir de la rencontre entre un homme et une femme jusqu'à leur divorce, leur vie conjugale, en remontant l'écoulement du temps. Le titre signifie qu'il y avait cinq éléments de la rupture dans leur relation. À la fin du film, le passé resplendit admirablement, les souvenirs sont embellis. Au début du film, après la procédure de divorce, Marion (Valeria Bruni Tedeschi) et Gille (Stéphane Freiss) font l'amour, il lui propose la réconciliation. Mais elle ne répond pas et ferme la porte. Pour ma part, les gros seins de Valeria Bruni Tedeschi a rivé mes yeux. Alors, Marion s'en va et marche dans le couloir d'un hôtel, la chanson "Une lacrima sul viso" est diffusée. Pourquoi ils font l'amour après la procédure de divorce, je ne comprends pas. Est-ce que c'est une commémoration dans un sens ?


En voyant le film, je me suis souvenue du film "Scène de la vie conjugale" d'Ingmar Bergman. Il m'a semblé que le film de Bergman décrit comment un couple maintient la vie conjugale. À vrai dire, j'ai divorcé en 2012. Non seulement les bons moments adviennent, mais aussi les mauvais moments arrivent dans le mariage. Cela épuise l'un l'autre. On est confronté à des idées différentes, chacun défend son égo. C'est la vie. Il vaut mieux que le couple ne voie pas ensemble ces deux films.

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