En juin, une information qui m'a intéressé a été diffusée. En Arabie saoudite, les femmes ont été autorisées à conduire une voiture. Cela m'a évoqué un épisode.
Auparavant, quand j'ai obtenu mon permis de conduire à mes 20 ans, ma mère m'a raconté une petite anecdote. Elle a obtenu son permis de conduire à ses 18 ans. À cette époque, peu de femmes conduisaient, comme le volant de la direction assistée n'équipait pas encore les voitures. Et alors, certains conducteurs considéraient que les conductrices étaient impertinentes. Le climat social était plus macho que maintenant. De nos jours, la majorité des femmes conduisent une voiture.
Auparavant, quand j'ai obtenu mon permis de conduire à mes 20 ans, ma mère m'a raconté une petite anecdote. Elle a obtenu son permis de conduire à ses 18 ans. À cette époque, peu de femmes conduisaient, comme le volant de la direction assistée n'équipait pas encore les voitures. Et alors, certains conducteurs considéraient que les conductrices étaient impertinentes. Le climat social était plus macho que maintenant. De nos jours, la majorité des femmes conduisent une voiture.
Lorsque ma mère était jeune, une nuit, elle roulait au centre, pour un rendez-vous avec ses amis au restaurant. Mais elle l'a déjà dépassé, elle s'en est rendue compte. En continuant à rouler lentement, ma mère vérifiait cet endroit et cette rue. À ce moment, une prostituée s'est approchée de sa voiture. Elle s'est aperçue que ma mère était une femme, et elle a donné un coup de pied dans la voiture. Pourquoi ? Parce que ma mère portait un chapeau masculin pour cacher les cheveux longs. Ma mère m'a dit: "Cette anecdote est risible. En quelque sorte, le chapeau masculin était une mesure contre le harcèlement. Par exemple, un conducteur a fait exprès de klaxonner après ma voiture. Probablement cet homme préjugeait que les femmes conduisaient mal. Pendant que je m'arrêtais au feu rouge, un conducteur à coté de ma voiture me dévisageait. C'était une telle époque."
Quant à l'Arabie saoudite, je n'avais qu'une image de ce pays prospère grâce au pétrole. Mais, quand j'ai vu le film "Wadjda" en 2013, j'ai su que les normes islamiques étaient très sévères en Arabie saoudite. Ce film décrit la vie quotidienne d'une fille dans ce pays. Pendant que je voyais le film, je me suis demandée pourquoi la mère du protagoniste ne conduisait pas une voiture ou ne voulait pas obtenir son permis de conduire. Et après, j'ai cherché cette chose sur Internet, la réponse est que les femmes saoudiennes étaient interdites de conduire. Alors, l'information de juin m'a un peu étonnée. Est-ce que c'est un changement d'époque ?
À propos de l'intrigue de ce film, une fille Wadjda, 10 ans, veut un vélo. Car, un ami voisin qui s'appelle Abdullah monte à vélo, Wadjda l'envie beaucoup. Elle veut faire la concurrence de vélo avec lui et d'autres amis. Alors, elle va dans un magasin de vélos, le vélo coûte cher. Comme Wadjda ne peut pas l'acheter, elle négocie l'achat d'un vélo avec sa mère. Évidemment, sa mère n'est pas d'accord. Autour d'elle, aucune femme ne monte à vélo. Et pourtant, Wadjda n'abandonne pas. Elle envisage de gagner de l'argent de poche. C'est un esprit robuste, il faut que je le respecte. Elle fait beaucoup de bracelets brésiliens et les vend aux camarades dans sa classe. Une amie plus âgée que Wadjda lui demande de livrer une lettre à un garçon, elle lui paie un peu d'argent. Malheureusement , cette chose est dévoilée, la proviseure convoque Wadjda et sa mère pour la réprimander. Sa mère est nerveuse à la maison aussi, il y a une autre raison. Le père de Wadjda cherche une autre femme, parce que sa femme n'accouche pas de fils, seulement Wadjda.
Un jour, une nouvelle est annoncée à l'école, la compétition de la récitation du Coran a lieu. Cette récompense permet d'acheter un vélo. Wadjda décide subitement de participer au club religieux, malgré qu'elle ne soit pas forte en Coran. Elle s'exerce à la récitation avec zèle chaque jour, sa mère lui donne parfois un conseil sur la récitation. En même temps, Wadjda s'entraîne à monter à vélo à la dérobée, son ami Abdullah lui enseigne sous une condition d'échange. Car, un oncle d'Abdullah est occupé par sa campagne électorale, il voulait installer la lumière sur le toit de la maison de Wadjda pour une réunion de nuit. Mais, la mère de Wadjda ne l'a pas accepté. Wadjda ignorant ce que sa mère a dit, l'accepte en échange de l'enseignement du vélo.
À propos de l'intrigue de ce film, une fille Wadjda, 10 ans, veut un vélo. Car, un ami voisin qui s'appelle Abdullah monte à vélo, Wadjda l'envie beaucoup. Elle veut faire la concurrence de vélo avec lui et d'autres amis. Alors, elle va dans un magasin de vélos, le vélo coûte cher. Comme Wadjda ne peut pas l'acheter, elle négocie l'achat d'un vélo avec sa mère. Évidemment, sa mère n'est pas d'accord. Autour d'elle, aucune femme ne monte à vélo. Et pourtant, Wadjda n'abandonne pas. Elle envisage de gagner de l'argent de poche. C'est un esprit robuste, il faut que je le respecte. Elle fait beaucoup de bracelets brésiliens et les vend aux camarades dans sa classe. Une amie plus âgée que Wadjda lui demande de livrer une lettre à un garçon, elle lui paie un peu d'argent. Malheureusement , cette chose est dévoilée, la proviseure convoque Wadjda et sa mère pour la réprimander. Sa mère est nerveuse à la maison aussi, il y a une autre raison. Le père de Wadjda cherche une autre femme, parce que sa femme n'accouche pas de fils, seulement Wadjda.
Un jour, une nouvelle est annoncée à l'école, la compétition de la récitation du Coran a lieu. Cette récompense permet d'acheter un vélo. Wadjda décide subitement de participer au club religieux, malgré qu'elle ne soit pas forte en Coran. Elle s'exerce à la récitation avec zèle chaque jour, sa mère lui donne parfois un conseil sur la récitation. En même temps, Wadjda s'entraîne à monter à vélo à la dérobée, son ami Abdullah lui enseigne sous une condition d'échange. Car, un oncle d'Abdullah est occupé par sa campagne électorale, il voulait installer la lumière sur le toit de la maison de Wadjda pour une réunion de nuit. Mais, la mère de Wadjda ne l'a pas accepté. Wadjda ignorant ce que sa mère a dit, l'accepte en échange de l'enseignement du vélo.
Wadjda gagne le concours, elle reçoit la récompense. Pourtant, une présentatrice du concours demande à Wadjda: "Comment tu vas utiliser cette récompense ?". Wadjda répond franchement: "Je vais acheter un vélo", cette réponse met en colère la proviseure. La proviseure lui dit que la récompense est donnée à une organisation volontaire. Wadjda est déçue, et elle parle du résultat du concours à Abdullah. Abdullah donne son vélo à Wadjda, et donc on ne peut pas faire ensemble la concurrence de vélo. Abdullah lui propose de se marier. Wadjda rentre à la maison, sa mère est terne sur la terrasse du toit, son père décide de se marier avec une autre femme. Elle dit à Wadjda: "On est seulement deux dorénavant". De plus, elle promet de lui offrir un vélo. Plusieurs jours plus tard, Wadjda monte bien à vélo. Avec Abdullah, ils font la concurrence de vélo. Les autres amis voient ce spectacle, ils sont stupéfaits. Cette scène finale donne de l'espoir.
Après avoir vu ce film, j'ai voulu savoir ce que le peuple saoudien en avait pensé. Auparavant, j'ai lu un article "Quelles révolutions pour le cinéma arabe ?", Yoursy Nasrallah, cinéaste égyptien dit "Les chaînes arabes qui financent le cinéma sont le plus souvent saoudiennes, ce qui pose un autre genre de censure. Reste la censure la plus grave, la censure civile." (Cahiers du Cinéma n°667, 2011). Est-ce que le film a provoqué une polémique dans ce pays ? Et pourtant, j'ai imaginé que la plupart des femmes saoudiennes avaient soutenu le film. L'oscillation de l'opinion publique arrive avec le temps. Est-ce que le nombre de filles qui prennent un vélo aussi augmente ? Je pense que la réalisatrice Haifaa al-Mansour voit une telle famille de Wadjda autour d'elle. Les femmes qui n'ont pas accouché de fils sont sans valeur, est-ce qu'elles sont stigmatisées dans la société arabe ? Comme je n'ai pas d'enfant, suis-je aussi un produit défaillant ?
Après avoir vu ce film, j'ai voulu savoir ce que le peuple saoudien en avait pensé. Auparavant, j'ai lu un article "Quelles révolutions pour le cinéma arabe ?", Yoursy Nasrallah, cinéaste égyptien dit "Les chaînes arabes qui financent le cinéma sont le plus souvent saoudiennes, ce qui pose un autre genre de censure. Reste la censure la plus grave, la censure civile." (Cahiers du Cinéma n°667, 2011). Est-ce que le film a provoqué une polémique dans ce pays ? Et pourtant, j'ai imaginé que la plupart des femmes saoudiennes avaient soutenu le film. L'oscillation de l'opinion publique arrive avec le temps. Est-ce que le nombre de filles qui prennent un vélo aussi augmente ? Je pense que la réalisatrice Haifaa al-Mansour voit une telle famille de Wadjda autour d'elle. Les femmes qui n'ont pas accouché de fils sont sans valeur, est-ce qu'elles sont stigmatisées dans la société arabe ? Comme je n'ai pas d'enfant, suis-je aussi un produit défaillant ?
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