samedi 1 septembre 2018

Deux peintres

Lorsque j'écrivais l'article "Le singe tombe" le mois dernier, je voulais ajouter deux choses. Mais, j'y ai renoncé. Toujours, chaque fois que j'écris, cela m'évoque autre chose, c'est comme un fil de grains de chapelet. Dans l'article "Le singe tombe", j'ai présenté le film "Miss Hokusai". Les estampes japonaises ont influencé des peintres renommés. Lorsque je suis allée au jardin de Claude Monet à Giverny il y a longtemps, beaucoup d'estampes que Monet avait collectionnées étaient accrochées au mur dans la salle à manger et d'autres pièces. Je les ai contemplées. Il m'est apparu qu'il y avait une sensation d'étrangeté. Simplement, cette raison était la couleur pastel du mur à l'intérieur. J'ai pensé que cette couleur ne s'harmonisait pas avec les estampes. Je me suis demandée si les occidentaux qui viennent ici n'éprouvaient pas cette sensation d'étrangeté, en regardant les estampes.

Une autre chose me vient à l'esprit, c'est au sujet d'un peintre français, Henri Rivière. "Trente-six vues du mont Fuji" d'Hokusai l'a touché profondément ? Henri Rivière a fait "Trente-six vues de la Tour Eiffel". En 2014, je suis allée au musée pour voir l'exposition "Hokusai et Rivière -les deux de "Trente-six vues"-".

Les estampes d'Henri Rivière se basent sur le ton sépia. Leur ambiance est nostalgique. Ce qui m'a interéssée, c'est la tour Eiffel en travaux qui est dessinée. Parce que le mont Fuji est une créature de la nature, en revanche la tour Eiffel est artificielle. Les ouvriers l'ont construit chaque jour, en transpirant. Cette estampe d'Henri Rivière est aussi une preuve de l'histoire. On ne peut pas saisir l'expression du visage des ouvriers dans ce chantier, comme leurs visages sont couverts d'ombre. Non seulement les spectacles de Paris dans cette époque, mais aussi les citoyens qui ont vécu là-bas, cela compose les estampes. Plusieurs compositions picturales d'Henri Rivière étaient similaires à celles d'Hokusai. J'ai pensé qu'il n'avait pas intentionnellement imité, probablement il avait rendu hommage à Hokusai. Les deux "Trente-six vues" représentent quelque chose comme une respiration de l'époque, et cette chose nous est transmise. L'exposition était précieuse pour moi, c'était la bonne occasion pour comparer ces deux séries.

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