lundi 11 février 2019

Un sanatorium

Après la mort de mon père, je retourne et loge chez ma mère chaque week-end. Je me suis habituée à vivre toute seule, ma mère ne s'y habitue pas encore. Elle va bien apparemment, je me demande si elle cache sa tristesse. Comme je n'ai pas de télé chez moi, je vois régulièrement plusieurs émissions chez ma mère.

Tout les dimanches matin, l'émission de l'art "日曜美術館 (Nichiyō bijyutukan)" est diffusée. L'exposition d'Alvar Aalto était présentée dans cette émission en décembre. Qui est Alvar Aalto ? Un vase qu'il avait conçu était projeté sur l'écran au début de l'émission. Ce vase est très connu à l'échelle mondiale, je l'ai quand même vu quelques fois dans des magasins de décoration d'intérieur. Cette forme est comme une amibe. Je trouve que c'est ludique. D'après l'explication de cette émission, le talent d'Alvar Aalto est multiple. Il est aussi architecte. Des églises, des bibliothèques et un sanatorium etc. ont été construits par lui. À la fin de l'émission, j'ai su que cette exposition avait lieu au musée municipal à Nagoya. Alors, j'y suis allée il y a deux semaines, après le cours de français.

Ce jour-là, il faisait froid. Il y avait plus de visiteurs là-bas que j'avais imaginé. Dès que je suis entrée dans la salle d'exposition, un objet noir qui était installé à gauche m'a sauté aux yeux. Qu'est-ce que c'est ? C'est le chandelier en fer de l'église de Toivakka en Finlande, sa forme est comme un arbre. Cela m'a plu. De nombreux panneaux d'exposition étaient des photos de ses architectures. C'était dommage que l'on ne puisse pas faire l'expérience dans l'espace même de ses architectures. Cependant, une chambre pour les personnes atteintes de tuberculose dans le sanatorium de Paimio était présentée. La couleur verte claire était utilisée, et elle apportait un air apaisé. Un placard simple était équipé. D'abord, je ne savais pas exactement à quoi cette décoration servait. Comme si une planche arrondie en acier ou en fer était seulement collée, c'était le placard. Ces conceptions tiennent compte des patients. J'ai pensé que le paysage que l'on voit par la fenêtre et l'intérieur de la chambre s'harmonisent. Il n'y avait pas ce paysage dans cette exposition, mais, on a pu l'imaginer, en voyant des photos du sanatorium.

Ensuite, quatre reliefs en bois étaient accrochés au mur, ils étaient chouettes. Des planches en bois accumulées sont traitées en arrondi, Alvar Aalto les a utilisées et a créé des motifs abstraits. En dépit des motifs abstraits, il m'a semblé qu'ils étaient tendres grâce au matériau de bois. Leur courbe est belle. Je voulais en acheter un, mais c'est trop cher. Tout à l'heure, j'ai trouvé ce relief chez The Conran shop sur Internet. Le prix est environ 1221 euros, c'es trois mois de mon loyer. Je ne peux absolument pas l'acheter.

Dans une autre salle d'exposition, ses créations de design (des tabourets, des chaises, des luminaires et des vases) étaient étalées. J'ai vu la présentation sur le processus de la fabrication du vase comme une amibe sur le projecteur. Selon la légende de ce vase, cette forme n'était pas une amibe, elle était le contour d'un lac en Finlande. Plusieurs maquettes d'architecture étaient exposées, c'était vraiment dommage que l'on ne puisse pas faire l'expérience de ces espaces.

Pendant mon retour, je me suis souvenue qu'une amie et moi avons passé la nuit dans un sanatorium, lors du voyage dans les pays nordiques. J'ai oublié le nom de ce sanatorium. Je crois qu'il se trouve à Helsinki ou Oslo. Basiquement, nous avions déjà réservé du Japon le logement dans des auberges de jeunesse. Et pourtant, il y avait seulement deux jours où nous n'avions pas réservé le logement dans notre itinéraire.

Nous étions optimistes, nous pourrions le chercher facilement à la capitale pour une nuit. Notre attente a été trompée. Comme beaucoup de touristes estivaux visitaient là-bas, nous n'avons trouvé aucun lit dans quelques hôtels. Le smartphone n'était pas encore apparu à cette époque. Alors, est-ce que nous avons dormi dehors ? Non, nons avons pu loger dans le sanatorium grâce à une dame hollandaise qui avait pris le même autocar que nous. Elle cherchait une chambre d'hôtel, elle avait l'air embarrassé. Nous lui avons demandé: "Vous avez réussi à trouver une chambre ?" Elle nous a répondu: "Non, vous non plus ? Je demande au réceptionniste s'il n'y a pas un établissement pour passer une nuit." Je pense qu'elle a jugé notre faible capacité de l'anglais, elle a négocié pour nous. Elle nous a dit que le réceptionniste m'a présenté un sanatorium, ensuite on est allé au sanatorium en taxi. Il m'a paru que cette dame avait une auréole à ce moment-là. Une autre fois, je vais vous raconter un autre jour où nous n'avons pas réservé lors de ce voyage.

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