J'ai posté l'article "Les chaussures italiennes" à la fin de février. Et puis, je voulais lire de nouveau le livre d'essais "Les chaussures de Yourcenar" de Suga Atsuko. Cette auteur était traductrice et enseignait l'italien à l'université. Elle est morte en 1998. L'année dernière, j'ai présenté le livre et le film "Nocturne indien". Un correspondant français m'a offert ce livre en français. Comme je l'ai déjà lu en japonais il y a longtemps, cette lecture était plus facile que celle d'autre roman en français. Suga Atsuko l'a traduit en japonais. Alors, j'ai offert ce livre en japonais à ce correspondant français. Est-ce qu'il a déjà fini de le lire ? Je pense que c'est difficile de lire en japonais pour lui.
Auparavant, j'ai appris l'italien pendant deux ans et demi. En 2015, je me suis inscrite à un cours d'italien (six mois) pour la classe débutant. Le professeur italien avait 70 ou 71 ans. Il m'a demandé si j'avais déjà appris l'italien lors du premier cours. Je lui ai répondu: "Si, ho studiato l'Italiano per due anni". Il m'a recommandé d'entrer dans la classe intermédiaire. La semaine suivante, j'ai seulement vu cette classe, cela m'a fait peur. Il m'a semblé que le niveau de cette classe était trop haut. À cette époque, j'ai commencé à tenir ce blog. J'avais arrêté complètement d'apprendre l'italien et oublié petit à petit la grammaire italienne. Donc, j'ai dit à ce prof que je continuais la classe débutant.
Un jour, ce prof italien qui était marié avec une Japonaise a raconté sa cérémonie de mariage. Signora Suga a fait le marieur, lors de la cérémonie. Cette parole m'a étonnée. Sans hésiter, je lui ai demandé si Signora Suga était "Suga Atsuko". Il m'a dit: "Oui, je crois que vous savez qu'elle apprenait d'abord le français à Paris, mais elle ne s'adaptait pas tellement à la vie de Paris. Et alors, elle a appris l'italien à Rome, et après elle s'est mariée avec Giuseppe". Le contenu des livres de Suga Atsuko a été diffusé par sa bouche.
Cette chose m'a rappellé le livre d'essai "Les chaussures de Yourcenar" de Suga Atsuko. L'auteur japonais suit les traces de Marguerite Yourcenar, des fragments qui concernent Marguerite Yourcenar suscitent des souvenirs chez Suga Atsuko. Elle tapisse soigneusement un essai avec des mots japonais, cette texture linguistique est agréable comme une chemise en lin. Et pourtant, je n'ai jamais lu d'œuvres de Yourcenar. Cette fois, j'ai lu "Nouvelles orientales"(en japonais). Comme je suis Japonaise, la nouvelle "Le dernier amour du prince Genghi" était intéressante. La nouvelle "Comment Wang-Fô fut sauvé" était la plus impressionnante.
Wang-Fô est un vieux peintre, il est pauvre. Un disciple soutient le peintre. Un jour, ces deux personnes sont arrêtés par des soldats. L'Empereur fait des reproches au peintre. Il a été élevé dans une chambre du palais, en regardant ses peintures. Lorsqu'il devient majeur, il sort du palais pour la première fois, les paysages du monde sont trop différents de ce qu'il a imaginé. Il est déçu. La réalité est inférieure à ses peintures. L'Empereur condamne à broyer ses yeux, pour que le peintre ne puisse pas dessiner. Cependant, son disciple est exécuté à sa place. Alors, avant de tuer le vieux peintre, l'Empereur lui ordonne de finir parfaitement un tableau incomplet qu'il a dessiné, quand il était jeune. Le tableau est un paysage de la mer. Le peintre ajoute une barque dans le tableau. Au fur et à mesure que son pinceau s'avance, on entend des bruits de vagues, l'eau jaillit du plancher, elle augmente jusqu'au buste de l'Empereur. Le disciple rame et vient sauver le peintre. Le peintre monte dans la barque, ils disparaissent. L'eau reflue, seul tableau reste. La barque s'éloigne lentement dans le tableau.
Cette nouvelle est comme une sorte d'allégorie. Le peintre pénètre dans le monde intérieur de son tableau, je pense que se défendre soi-même d'une telle façon est efficace. Cette idée m'attire fortement. Par hasard, j'ai trouvé le film d'animation "Comment Wang-Fô fut sauvé" de René Laloux. Comme je ne l'ai jamais vu, j'ai eu de la chance. Mais, je l'ai regardé trois fois, car, il n'y a pas de sous-titre en japonais.
Auparavant, j'ai appris l'italien pendant deux ans et demi. En 2015, je me suis inscrite à un cours d'italien (six mois) pour la classe débutant. Le professeur italien avait 70 ou 71 ans. Il m'a demandé si j'avais déjà appris l'italien lors du premier cours. Je lui ai répondu: "Si, ho studiato l'Italiano per due anni". Il m'a recommandé d'entrer dans la classe intermédiaire. La semaine suivante, j'ai seulement vu cette classe, cela m'a fait peur. Il m'a semblé que le niveau de cette classe était trop haut. À cette époque, j'ai commencé à tenir ce blog. J'avais arrêté complètement d'apprendre l'italien et oublié petit à petit la grammaire italienne. Donc, j'ai dit à ce prof que je continuais la classe débutant.
Un jour, ce prof italien qui était marié avec une Japonaise a raconté sa cérémonie de mariage. Signora Suga a fait le marieur, lors de la cérémonie. Cette parole m'a étonnée. Sans hésiter, je lui ai demandé si Signora Suga était "Suga Atsuko". Il m'a dit: "Oui, je crois que vous savez qu'elle apprenait d'abord le français à Paris, mais elle ne s'adaptait pas tellement à la vie de Paris. Et alors, elle a appris l'italien à Rome, et après elle s'est mariée avec Giuseppe". Le contenu des livres de Suga Atsuko a été diffusé par sa bouche.
Wang-Fô est un vieux peintre, il est pauvre. Un disciple soutient le peintre. Un jour, ces deux personnes sont arrêtés par des soldats. L'Empereur fait des reproches au peintre. Il a été élevé dans une chambre du palais, en regardant ses peintures. Lorsqu'il devient majeur, il sort du palais pour la première fois, les paysages du monde sont trop différents de ce qu'il a imaginé. Il est déçu. La réalité est inférieure à ses peintures. L'Empereur condamne à broyer ses yeux, pour que le peintre ne puisse pas dessiner. Cependant, son disciple est exécuté à sa place. Alors, avant de tuer le vieux peintre, l'Empereur lui ordonne de finir parfaitement un tableau incomplet qu'il a dessiné, quand il était jeune. Le tableau est un paysage de la mer. Le peintre ajoute une barque dans le tableau. Au fur et à mesure que son pinceau s'avance, on entend des bruits de vagues, l'eau jaillit du plancher, elle augmente jusqu'au buste de l'Empereur. Le disciple rame et vient sauver le peintre. Le peintre monte dans la barque, ils disparaissent. L'eau reflue, seul tableau reste. La barque s'éloigne lentement dans le tableau.
Cette nouvelle est comme une sorte d'allégorie. Le peintre pénètre dans le monde intérieur de son tableau, je pense que se défendre soi-même d'une telle façon est efficace. Cette idée m'attire fortement. Par hasard, j'ai trouvé le film d'animation "Comment Wang-Fô fut sauvé" de René Laloux. Comme je ne l'ai jamais vu, j'ai eu de la chance. Mais, je l'ai regardé trois fois, car, il n'y a pas de sous-titre en japonais.
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