samedi 11 mai 2019

La génération de glacier

La semaine d'or a fini. Ces vacances étaient de 10 jours, mais je voulais faire un petit boulot. C'est dommage que je n'aie pas pu le trouver. Ma condition de travail a changé l'année dernière. Car, la loi d'intérims a été modifiée. Auparavant, l'entreprise d'intérims m'envoyait à mon bureau actuel. Maintenant, le patron de ce bureau m'embauche directement. Mais, je ne suis pas employée permanente. Ma durée d'embauche est mise à jour chaque année. De plus, je ne touche pas la prime. Le salaire horaire n'augmente pas. Et alors, je ne peux pas voyager quelque part. Pendant la semaine d'or, je suis allée chez une amie qui était une camarade de classe au lycée. Son fils est entré à l'école primaire en avril. En semaine, elle travaille, et elle est occupée. Nous maudissons notre génération. Au Japon, on dit que notre génération est appelée "la génération de glacier".

Expliquons simplement "la génération de glacier". Les gens de cette génération sont nés entre 1971 et 1982. Pourquoi le mot "glacier" est utilisé ? Parce que ma génération n'a pas tellement pu trouver du travail, après être sorti de l'université. La concurrence était acharnée. La bulle spéculative japonaise s'est effondrée, toutes les entreprises ont extrêmement diminué le nombre de nouveaux employés permanents. L'emploi a baissé, cette expression figurative est "glacier".

De nos jours, il y a beaucoup d'intérims pour la génération de glacier à cause de cela. J'appartiens au début de la génération de glacier, je suis née en 1973, les gens de ce début sont nés entre 1971 et 1974 ou 1975. Comme les parents de ma génération étaient le baby-boom, automatiquement, le nombre d'enfants du baby-boom est plus nombreux que celui des les autres générations. Non seulement la concurrence pour trouver un emploi était acharnée, mais aussi celle de l'examen d'entrée à l'université. Bien au contraire de la situation de cette génération, j'ai l'impression que la génération de la bulle spéculative qui a maintenant la cinquantaine aiment ordinairement la somptuosité. Leur manière de dépenser d'argent m'étonne.

Lorsque je suis entrée à l'université, l'épaisseur d'un magazine pour le recrutement de petit boulot est devenu la moitié de son épaisseur à mes 17 ans. C'était choquant. La conjoncture économique a été bouleversée. Ensuite, des gens qui ont échoué pour trouver un emploi ou démissionné sont devenus Hikikomori (environ 610,000 personnes). "Hikikomori" signifie que les personnes se retirent du monde et vivent seulement à la maison, et ils ne contactent pas la société. Actuellement, c'est un grand problème social au Japon. Bien que le gouvernement ait laissé ce problème pendant plus de 25 ans, il craint que le revenu de solidarité active augmente nécessairement à cause d'Hikikomori. Le budget national sera tendu. Car, de nombreux Hikikomori et précariats comme moi parasitent leur parents. Après la mort de ces parents, ils déposent à coup sûr une demande de revenu de solidarité active à la mairie.

Le mois dernier, le gouvernement a annoncé qu'il avait décidé de prendre une mesure pour soutenir les Hikikomori et promouvoir leur emploi. Et pourtant, cette mesure n'est pas encore concrète. Quand sera-t-elle est appliquée ? C'est déjà trop tard. En lisant cet article sur internet, cela m'a fait ricaner. La société japonaise oubliait et ignorait complètement les Hikikomori et précariats. Elle les a chargé de leur propre responsabilisation. Maintenant, le gouvernement commence à être en tumulte. La puissance nationale décline, le monde estime de plus en plus que le Japon n'est pas parmi les principaux pays développés. Parce que le résultat de la liste des entreprises par capitalisation boursière en 2018 montre le statu quo du Japon. Dans les 50 entreprises supérieures de cette liste, il n'y a qu'une entreprise japonaise (Toyota Motor Corporation). En 1989, il y avait 32 entreprises japonaises. La chute du Japon est remarquable. De plus, une décroissance démographique dégrade absolument le PIB.

Même si je me lamente sur mon sort, personne ne viendra m'aider. C'est la vie. On dit que des gens de la génération de glacier qui a tiré à la courte paille éprouve une conscience de victime. L'avenir inquiète toujours cette génération, à part la classe favorisée dans la même génération. La disparité entre les deux est très profonde. La classe moyenne est en train de disparaître. Chaque fois que je pense à mon futur, je suis déprimée. De temps en temps, je me demande quand la mort m'accueille.

2 commentaires:

  1. Bonjour Yoroboshi

    Cela fait longtemps ^^
    Comme je vois la conjoncture économique n'est pas terrible au Japon... pour l'Europe c'est pareil, crise des gilets jaune en France, la Belgique, plus de gouvernement et est donc "en affaires courantes" , crise climatique, crise économique pfff... j'ai l'impression que c'est mondiale ?
    A mon avis il vaut mieux vivre et ce laisser vivre de toute façons pas le choix, ici bientôt les élections et toujours les mêmes crétins qui ce représente... A les entendres ils vont à nouveaux révolutionner le monde, le mieux éteindre la télé...
    Bonne continuation et félicitations pour l'anniversaire de votre blog
    Portée vous bien.
    Frédéric

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    1. Bonjour Frédéric,

      Oui, cela fait longtemps.
      Vous allez bien ?

      Certainement, la majorité des pas développés sont un cul-de-sac.^^

      >les élections et toujours les mêmes crétins qui ce représente...
      Cela m'a fait rire.
      Je lis des engagements publics des candidats,
      je pense que ce sont douteux.^^

      Au Japon, le pourcentage de soutien à le Premier ministre a augmenté
      grâce au nouveau nom de l'ère.
      Je ne le comprends pas.

      A beintôt.

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