samedi 19 octobre 2019

Un jeu

Au début de septembre, après avoir dîné, je regardais distraitement le "20 heures" sur Internet. Ma compréhension orale ne progresse pas remarquablement, je m'en fiche. Les informations à la télé au Japon ne traitent pas tellement des événements mondiaux. Ce jour-là, à la fin du "20 heures", "Tourisme : la Géorgie, perle du Caucase" était diffusé. La Géorgie est un pays que je voudrais visiter un jour.

L'année dernière, lorsque mon frère est retourné tout seul chez ma mère, lui et moi regardions une émission qui présentait un patrimoine mondial. Ce jour-là, c'était la Svanétie qui est une province de la Géorgie. Mon frère m'a demandé: "La capitale de la Géorgie, comment s'appelle-t-elle ? Et où ?" Je lui ai répondu: "C'est Tbilissi." Cela l'a étonné, "Tu n'a pas voyagé en Géorgie, n'est-ce pas ?" Je lui ai expliqué pour quelle raison je connaissais cette capitale, c'est grâce au film "Il était une fois un merle chanteur" d'Otar Iosseliani. Ce film a été tourné à Tbilissi. Mon frère m'a dit que c'était encore les films.

Lorsque nous étions écoliers, nous faisions parfois un jeu avec l'atlas qui est donné par l'école primaire. Sa régle est simple. D'abord, mon frère décide une page de l'atlas et choisit une ville étrangère dans cette page. Il me dit son nom. Et puis, je cherche cette ville dans la page. Vraiment, ce jeu ne coûte pas cher. Nous n'avons jamais visité les villes étrangères. Mais, nous avons imaginé des paysages, en cherchant des villes dans l'atlas. Nous avons mémorisé le nom long de la capitale du Sri Lanka, c'est Sri Jayawardenepura Kotte. Cette époque était paisible. De nos jours, la pléthore d'informations me fatigue, est-ce que l'imagination me manque ?

Le mois dernier, j'ai vu le film géorgien "Namme" au cinéma. Il y avait quatre spectateurs à part moi. La rentabilité n'est pas ésperée. Dans l'ensemble, toutes les scènes sont calmes, la conversation parmi les protagonistes n'est pas fréquente. 

Le paysage rural dans la région de l'Adjarie est splendide. Le contenu du film est un peu cliché. L'héroïne est guérisseuse avec l'eau d'une fontaine sacrée dans un village. Elle hérite de la nature de son père, ses trois frères ne s'intéressent pas au guérisseur. Franchement, l'héroïne aussi veut mener une vie ordinaire comme les autres filles. Un jour, un jeune homme qui habite au centre roule en voiture dans ce village. Sa voiture est brusquement en surchauffe. Il ouvre le capot, et alors, son corps est un peu brulé. L'héroïne soigne sa brûlure. Un autre jour, elle marche dans la montagne. Cet homme roule de nouveau. Il lui dit qu'il l'emmène à la maison, mais il lui demande si elle veut voir un spectacle magnifique. Les deux arrivent au bord d'un lac. Ils s'aiment. L'eau de la montagne et de cette fontaine sont graduellement polluées par la construction d'une centrale hydroélectrique.


De temps en temps, un poisson dans un bassin est projeté sur l'écran. Ce poisson est la métaphore de l'héroïne, on peut la comprendre facilement. Finalement, la fontaine se tarit à cause de la centrale hydroélectrique, l'héroïne lâche ce poisson dans le lac. Elle commence à marcher sur la surface du lac. Cette fin est très mythique. Comme l'histoire se déploie lentement, un spectateur ronflait pendant la  projection. J'ai failli dormir une fois. Mais, les paysages du film m'ont consolé. J'estime que ce film n'est pas percutant. C'est très dommage.

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