La lecture du roman "Le Pavillon d'or" en français est finie. Cela a pris 38 jours. Il y a plus de vingt ans, je l'ai lu en japonais et vu "Enjō" d'Ichikawa Kon. Pour cette lecture aussi, j'ai bien consulté le dictionnaire, car, je n'ai pas pu me souvenir du sens des mots que j'ai appris auparavant. Par exemple, le mot "hameau", je l'ai rencontré lors de la lecture "D'Edo à Tōkyō" de Philippe Pons. Mais, j'ai complètement oublié son sens. J'ai une mauvaise mémoire depuis mon enfance. Comment puis-je l'améliorer ? Est-ce que quelqu'un me donne une solution ?
Pour quelle raison ai-je lu ce roman en français ? D'abord, ma mère m'a soudain demandé à l'automne: "La musique de Malher est utilisée dans le film "Yūkoku ou Rites d'amour et de mort" de Mishima Yukio, n'est-ce pas ?" Je lui ai répondu: "Comme je ne l'ai pas vu, je ne sais pas." Tout de suite, je l'ai vérifié sur Internet. Sa mémoire était mauvaise. Ce n'est pas Malher, mais Wagner. Je le lui ai dit, ma mère m'a plaisamment répondu: "Il y a deux onbikis dans ces deux noms. Ma réponse n'était pas complètement fausse." Dans le système d'écriture en japonais, マーラー(Malher) et ワーグナー(Wagner), l'onbiki (ー) veut dire que l'on prolonge une syllabe lors de la prononciation. Sa nature est toujours nonchalante.
Pour quelle raison ai-je lu ce roman en français ? D'abord, ma mère m'a soudain demandé à l'automne: "La musique de Malher est utilisée dans le film "Yūkoku ou Rites d'amour et de mort" de Mishima Yukio, n'est-ce pas ?" Je lui ai répondu: "Comme je ne l'ai pas vu, je ne sais pas." Tout de suite, je l'ai vérifié sur Internet. Sa mémoire était mauvaise. Ce n'est pas Malher, mais Wagner. Je le lui ai dit, ma mère m'a plaisamment répondu: "Il y a deux onbikis dans ces deux noms. Ma réponse n'était pas complètement fausse." Dans le système d'écriture en japonais, マーラー(Malher) et ワーグナー(Wagner), l'onbiki (ー) veut dire que l'on prolonge une syllabe lors de la prononciation. Sa nature est toujours nonchalante.
Il y a encore une autre raison. Au printemps, en voyant des infos sur l'incendie de Notre-Dame de Paris, j'ai supposé qu'une personne comme le protoganiste Mizoguchi dans "Le Pavillon d'or" avait mis le feu dans le chantier de cette église. L'édifice symbolique d'un pays est détruit, certains citoyens sont mentalement influencés plus ou moins. Il est possible que des gens mécontents contre la société commettent des actes de vandalisme ou un incendie criminel.
Maintenant, je lis de nouveau ce roman en japonais. À propos de l'intrigue du roman, le protagoniste Mizoguchi bégaie. Après la mort de son père, il est envoyé dans le pavillon d'or et travaille en tant qu'apprenti. Le Prieur du pavillon d'or était camarade de son père dans l'école Rinzai. La beauté du pavillon d'or envoûte Mizoguchi depuis son enfance, c'est presque une obsession. Un jour, Mizoguchi voit par hasard, au centre de Kyoto, que le Prieur accompagne une geisha. Il mène une vie plus opulente que ce que les autres pensent, Mizoguchi éprouve du mépris.
Tsurukawa, son meilleur ami et condisciple au temple Tsurukawa est mort à cause d'un accident de la route, mais un an plus tard, Mizoguchi apprend qu'il s'est suicidé. Un camarade de l'université, Kashiwagi est boiteux. Des paroles qu'il lance sont à la fois cyniques et philosophiques. Le protagoniste et lui deviennent copains. Et pourtant, le monde intérieur et extérieur chez Mizoguchi s'écarte toujours avec le bégaiement, ce fossé s'élargit de plus en plus à travers ces morts et ces événements. Des ruminations sur sa mère et une belle femme qui habitaient dans son village natal sont parfois racontés dans le monologue de Mizoguchi. La description psychologique est détaillée dans le processus de l'incendie criminel. Je me demande si elle est plus importante que la scène finale. Ce roman est basé sur l'incendie criminel du pavillon d'or en 1950, Mishima Yukio l'a analysé minutieusement, et il a achevé ce roman.
La situation et l'enfance d'un criminel, sa relation humaine, l'arrière-plan social, des faits qui arrivent autour de lui, tout se mêle, alambiqué et s'accumule petit à petit. Un jour, il s'effondre, le crime se déclenche. Cette fois, j'ai particulièrement l'impression que la conversation entre Mizoguchi et Kashiwagi est une sorte de catéchisme. Dans la partie vers la fin, Mizoguchi concocte un plan pour mettre le feu dans le pavillon d'or. Kashiwagi pressent obscurément une mauvaise augure pour Mizoguchi, Kashiwagi insiste que la connaissance est nécessaire pour changer le monde. En revanche, Mizoguchi pense que c'est l'action qui le transforme. En lisant leur dialogue déployé, j'ai estimé qu'il reflétait le conflit intérieur de cet écrivain. Mishima discourt sur un amendement constitutionnel au balcon d'un bâtiment dans la garnison à Ichigaya et appelle la force d'autodéfense pour inciter à un coup d'Etat, et après il se fait hara-kiri. Le film "25 novembre 1970: le jour où Mishima choisit son destin" traite de son suicide. Comme je ne suis pas admiratrice de Mishima Yukio, cette bande annonce ne m'a pas tellement tenté. Lorsqu'il écrit "Le pavillon d'or", est-ce qu'une marche vers la destruction commence à germer en lui ? C'est seulement lui qui le sait. Finalement, je me suis délecté de cette lecture en français et en japonais.
Maintenant, je lis de nouveau ce roman en japonais. À propos de l'intrigue du roman, le protagoniste Mizoguchi bégaie. Après la mort de son père, il est envoyé dans le pavillon d'or et travaille en tant qu'apprenti. Le Prieur du pavillon d'or était camarade de son père dans l'école Rinzai. La beauté du pavillon d'or envoûte Mizoguchi depuis son enfance, c'est presque une obsession. Un jour, Mizoguchi voit par hasard, au centre de Kyoto, que le Prieur accompagne une geisha. Il mène une vie plus opulente que ce que les autres pensent, Mizoguchi éprouve du mépris.
Tsurukawa, son meilleur ami et condisciple au temple Tsurukawa est mort à cause d'un accident de la route, mais un an plus tard, Mizoguchi apprend qu'il s'est suicidé. Un camarade de l'université, Kashiwagi est boiteux. Des paroles qu'il lance sont à la fois cyniques et philosophiques. Le protagoniste et lui deviennent copains. Et pourtant, le monde intérieur et extérieur chez Mizoguchi s'écarte toujours avec le bégaiement, ce fossé s'élargit de plus en plus à travers ces morts et ces événements. Des ruminations sur sa mère et une belle femme qui habitaient dans son village natal sont parfois racontés dans le monologue de Mizoguchi. La description psychologique est détaillée dans le processus de l'incendie criminel. Je me demande si elle est plus importante que la scène finale. Ce roman est basé sur l'incendie criminel du pavillon d'or en 1950, Mishima Yukio l'a analysé minutieusement, et il a achevé ce roman.
La situation et l'enfance d'un criminel, sa relation humaine, l'arrière-plan social, des faits qui arrivent autour de lui, tout se mêle, alambiqué et s'accumule petit à petit. Un jour, il s'effondre, le crime se déclenche. Cette fois, j'ai particulièrement l'impression que la conversation entre Mizoguchi et Kashiwagi est une sorte de catéchisme. Dans la partie vers la fin, Mizoguchi concocte un plan pour mettre le feu dans le pavillon d'or. Kashiwagi pressent obscurément une mauvaise augure pour Mizoguchi, Kashiwagi insiste que la connaissance est nécessaire pour changer le monde. En revanche, Mizoguchi pense que c'est l'action qui le transforme. En lisant leur dialogue déployé, j'ai estimé qu'il reflétait le conflit intérieur de cet écrivain. Mishima discourt sur un amendement constitutionnel au balcon d'un bâtiment dans la garnison à Ichigaya et appelle la force d'autodéfense pour inciter à un coup d'Etat, et après il se fait hara-kiri. Le film "25 novembre 1970: le jour où Mishima choisit son destin" traite de son suicide. Comme je ne suis pas admiratrice de Mishima Yukio, cette bande annonce ne m'a pas tellement tenté. Lorsqu'il écrit "Le pavillon d'or", est-ce qu'une marche vers la destruction commence à germer en lui ? C'est seulement lui qui le sait. Finalement, je me suis délecté de cette lecture en français et en japonais.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire