mercredi 4 décembre 2019

Des rêves sans étoiles

Après avoir vu le film "Le Tango de Satan", je n'ai pas pu voir un film pendant plusieurs semaines. Parce que j'étais repu. La semaine dernière, j'ai vu trois films au cinéma dans le même jour. Un film chinois "An Elephant sitting still", un film documentaire iranien "Des rêves sans étoiles", et un film malaisien "Sepet". Cela m'a fatigué, néanmoins c'est un bon épuisement pour moi. Ces trois films étaient bien.

Le film documentaire iranien "Des rêves sans étoiles" m'a choqué. Le thème est des filles qui vivent dans un établissement pénitentiaire pour mineurs. Cette bande annonce m'a évoqué le film iranien "La Gale" d'Abolfazl Jalili. Un garçon qui est analphabète distribue des tracts anti-gouvernementaux. Et puis, il est arrêté et envoyé dans un établissement pénitentiaire pour mineurs. Ce film n'est pas un documentaire, mais la majorité des garçons passent réellement chaque jour dans cet établissement. Les crimes que les garçons ont commis ne sont pas mentionnés. Lorsque le gardien de prison n'est pas là, ils dansent et chantent gaillardement, leur innocence et pureté sont saisies par le cinéaste.


Je voulais comparer "Des rêves sans étoiles" avec "La Gale". Le contenu de "Des rêves sans étoiles" est la dure réalité. Dans le film, le cinéaste demande parfois à quelques filles comment était leur environnement familial, quel crime elles ont commis. Une fille a subi des abus sexuels de son oncle. Elle l'a courageusement avoué à sa mère, sa mère lui a répondu: "Tu es une menteuse !" Cet oncle n'est pas jugé ? Une autre fille raconte que sa mère est accro à la drogue, cette fille aussi a finalement commencé la drogue.

De plus, une autre fille a tué son père. Sa mère, sa sœur, et elle ont envisagé ce meurtre, cette fille l'a accompli. Elles souffraient de la violence domestique du père. La famille est en quelque sorte à huit clos. Je pense qu'il est difficile que les enfants fuient la situation familiale. Ils ne savent pas la façon d'évacuer dans un abri social. Le cinéaste demande à une autre fille: "Qu'est-ce que c'est ton rêve ?" Sa réponse est "mourir". Le monde est toujours plein de désespoir pour elle.

Un jour, une fille crie dans une chambre: "N'accouche pas !! Si des parents ne peuvent pas élever." Cette parole guide une réplique que le protagoniste a lancée au tribunal dans le film libanais "Capharnaüm", c'est "J'accuse mes parents !! Car, ils m'ont mis au monde." De temps en temps, ceux qui disent à de tels enfants qui marchent sur la voie de la délinquance :"Ils ne font pas d'efforts", je suppose que ceux-là ne sont pas déshérités. Lorsque de tels enfants ont été accouchés, leur point de départ dans la vie se situe loin derrière celui des enfants favorisés. Ils portent des fardeaux sur leur petit dos, c'est insupportable. Il ne faut pas oublier que leurs parents aussi étaient jadis comme eux. Cette probabilité est haute. Ils ne peuvent pas facilement sortir de l'engrenage de la pauvreté sociale.

Plusieurs filles sont libérées, et puis des membres de leur famille viennent les chercher. En voyant cette situation, je n'ai pas pu m'empêcher de souhaiter qu'elles deviennent heureuses.

Après avoir vu "Des rêves sans étoiles", je me suis souvenue du film d'animation "Ma vie de Courgette" qu'un correspondant français m'a recommandé. Alors, je l'ai vu hier. Ce contenu traite des enfants qui passent chaque jour à l'orphelinat. Ils subissaient une mauvaise condition familiale. Et pourtant, ils surmontent des épreuves et entraves. La scène finale nous apporte un espoir. Quant à moi, en écrivant cet article, j'attends silencieusement ma mort sans aucune prospective d'amélioration au Japon qui est en train de sombrer. Nous devons mener une vie quotidienne sans issue jusqu'à la mort.

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