En ce moment, je lis le "Pavillon d'or" en français. Cela prend beaucoup de temps comme d'habitude. Il reste encore environ 20 pages. Dans ce roman il y a une scène où le protagoniste tire au sort une prédiction au sanctuaire de Kenkun à Kyoto. Alors, avant un rendez-vous avec une amie, je suis allée à l'Atsuta-jingū.
Au Japon, on dit qu'il ne faut pas visiter le sanctuaire shinto pendant un an après la mort d'un membre de la famille. Cette idèe dérive de la notion que la mort est abominable pour le shintoïsme. Lorsque l'on est en deuil, on peut visiter le temple bouddhiste, il n'y a pas de problème. Cette année, ma famille s'est rendue au tribunal pour l'accident de la route qui a coûté la vie à mon père et nous avons préparé la commémoration annuelle de sa mort. Des proches y ont assisté. Quelques mois affairés se sont écoulés. Je me suis demandée s'il fallait aller au sanctuaire shinto. Régulièrement, je vais à un Ujigami qui se trouve près de la bibliothèque municipale. L'Ujigami est aussi le dieu shinto d'un endroit particulier, et il protége les gens qui habitent à proximité de cet endorit. Lors de mon déménagement, ma mère m'a dit qu'il valait mieux aller parfois à l'Ujigami de mon quartier pour me protéger. Bien qu'elle ne soit pas tellement superstitieuse, elle m'a donné ce conseil. Cela faisait un an que je n'avais pas visité cet Ujigami, j'y suis allée au début du mois dernier. Récemment, il m'a semblé qu'une mauvaise aura m'entourait.
Cette fois encore, pour me rendre à l'Atsuta jingū, j'ai emprunté le même itinéraire que la dernière fois que j'y suis allée, en 2017. Ce jour-là, il faisait beau comme pendant l'été indien. Une cérémonie de mariage avait lieu, la belle mariée et les iinvités marchaient vers le hall principal pour prier. C'était un événement heureux. De plus, il y a avait beaucoup de familles grâce à "七五三" qui est la fête des enfants âgés de 3, 5 et 7 ans. On dit que ce sanctuaire shinto est un lieu spirituel, il y a des gens qui le visitent pour cela. De tels gens ont une tendance à visiter les lieux spirituels partout.
J'ai encore dévié du sujet de cet article. Donc, j'ai tiré un numéro par jeu dans le rayon d'amulettes. C'était le numéro "26", je l'ai dit à un employé. Il m'a donné un papier, j'ai commencé à le lire. "小吉 (syōkichi)= une petite consécration" était écrit. Après avoir grimacé un peu, j'ai fouillé dans mon sac à dos et sorti de mon portefeuille le papier que j'avais tiré en 2017. C'était improbable et cependant le même numéro et contenu étaient écrits. Je me suis demandée combien de numéros il y avait dans la boîte d'oracles. 50 ou 100 ? Simplement, c'est une question de la probablité selon l'aspect mathématique.
Maintenant je suis assurée, parce que quand j'avais tiré une grande consécration dans le passé, j'ai échoué à l'examen d'entrée à l'université et j'ai divorcé. Je pense que le statut quo est déjà une grande consécration, et qu'il n'y a pas de marge de prosperité. La divination deviendra réalité ou non. On verra.
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