samedi 14 décembre 2019

La coloscopie

J'ai passé une coloscopie samedi dernier. La veille, j'ai mangé trois repas (aliments emballés) que l'hôpital m'a donnés. À 21 heures, j'ai dû boire de l'eau laxative. Mais, une élimination n'a pas été provoquée avant de dormir. Le lendemain matin, après avoir bu de l'eau tiède, j'ai enfin un peu déféqué. Et après, je suis allée à l'hôpital. Une infirmière m'a guidé dans une salle et dit: "Je vais prendre votre tension." La pression systolique était 92, diastolique 57. C'était hypotension comme d'habitude. Elle m'a passé un thermomètre médical, ma température était normale. En me déplaçant dans une salle d'attente pour l'endoscopie et la coloscopie, cette infirmière m'a expliqué: "Pendant environ 30 minutes, prenez cette bouteille d'irrigation du côlon, s'il vous plaît." J'ai vu cinq photos d'un papier qu'elle m'a montré. Elle a ajouté: "Il faut viser l'état de cette cinquième photo. D'abord, montrez moi votre excrément à la troisième fois. Appuyez sur le bouton d'appel dans les toilettes, s'il vous plaît". Elle s'en est allée.

Le goût d'irrigation du côlon était similaire à celui de citron comme des boissons de sport. Ce n'était pas mal. Comme je n'ai pas pris le petit déjeuner, j'avais très faim. J'ai bu d'un seul coup, la moitié de la bouteille. Et cependant, ce liquide était un peu lourd comme du plomb. J'avais du mal à l'avaler même lentement. Mais, j'ai dû vider cette bouteille à contrecœur. Peu de temps après, bien que je l'aie finalement vidée, l'élimination n'était pas provoquée, c'était gênant. En caressant le ventre, j'ai prié pour mon élimination. Est-ce que c'était une sorte de comédie dramatique ? Il y avait deux hommes pour la coloscopie dans la même salle d'attente. Ils faisaient aller et retour entre leur siège et les toilettes. J'étais jalouse. Après coup, la répétition des excréments m'arrivait. Malheureusement, mes excréments ne s'approchaient pas tellement de l'état de la cinquième photo. L'infirmière n'était pas d'accord. Je suis allée aux toilettes au total dix-sept ou dix-huit fois. Finalement, elle m'a dit "D'accord". J'ai fait un geste de triomphe, c'était un long combat. Ces deux hommes commençaient déjà à passer une coloscopie. Mon tour est enfin venu.

Quelques minutes plus tard, l'infirmière m'a appelé et m'a demandé de changer de vêtement pour un test. Je me suis hâtée de me changer. Ensuite, elle m'a accompagné jusqu’à un lit et essayé de faire une perfusion sur ma peau entre le coude et le poignet. Elle a frotté l'intérieur de cette partie pour trouver une veine convenable. C'était dommage que mes veines soient minces. Elle y a renoncé. Elle a piqué une seringue dans l'intérieur du coude.

Et après, deux infirmières ont déplacé mon lit dans la salle de test. Une infirmière m'a dit: "J'injecte un sédatif dans cette perfusion. Vous allez avoir un peu froid, est-ce que vous ne vous sentez pas mal ?" Je lui ai répondu: "Ça va.", et alors, le sédatif a bien agi, j'ai complètement dormi. J'ai fait un rêve bizarre. Dans mon rêve, j'ai déféqué dans mon pantalon, c'était terrible. Pendant ce temps, je me suis révéillée. Quand le médecin a sorti un tuyau de caméra de l'anus, probablement, j'ai inconsciemment cru que j'avais déféqué. Le reste de la perfusion était à un tiers. L'infirmière m'a demandé: "Vous ne vous sentez pas mal ?" Je lui ai répondu: "Ça va." Elle m'a expliqué: "Après avoir fini cette perfusion, vous changez votre vêtement et attendez dans la salle d'attente."

Quant au résultat, le médecin m'a montré le schéma d'un appareil digestif et des images de mes intestins sur l'écran d'un ordinateur. Il m'a dit: "Votre gros intestin est normal, il n'y a pas de polypes. C'est bien. Et pourtant, deux petits ulcères ont été trouvés dans votre intestin grêle. J'ai réalisé ces biopsies, on peut savoir le résultat dans deux semaines." En regardant ces ulcères sur l'écran, j'ai su que l'on pouvait voir l'intestin grêle. Mais, il est très long, je me suis demandée si la coloscopie était suffisante. Maintenant, c'est comme si je devenais l'héroïne du film "Cléo de 5 à 7" d'Agnès Varda.

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