samedi 11 juillet 2020

SKIN

Je suis allée au cinéma pour voir deux films après le cours de français. Ça faisait longtemps. Après être arrivée au cinéma, un employé a mesuré ma température avec un thermomètre sans contact. Je me suis rendue compte de nouveau que tout le monde doit vivre avec le coronavirus. Comme il n'y avait pas beaucoup de spectateurs, j'ai pu prendre la distance sociale. Et pourtant, est-ce que la gestion de ce petit cinéma n'est pas en crise ? Ce cinéma est indépendant, il est possible qu'il fasse faillite n'importe quand. Je veux utiliser ce cinéma autant que possible. Mais, mon revenu n'augmente pas.

D'abord, présentons le film "SKIN" de Guy Nattiv. Son thème traite du racisme, c'est toujours un sujet actuel. Cette année, j'ai vu des films qui concernent la discrimination raciale ("BlacKkKlansman", "Anarchist from Colony", et "L'insulte"). "BlacKkKlansman" est basé sur une histoire vraie, un policier noir fait une enquête d'infiltration sur KKK avec un policier juif. "Anarchist from Colony" est une histoire d'amour entre un anarchiste coréen et une anarchiste japonaise en 1923, cette histoire est aussi vraie. "L'insulte" est une fiction. un réfugié palestinien et un membre d'un parti politique chrétien se disputent au liban, cet événement mène jusqu'à un procès. La discrimination raciale est inéradicable, c'est difficile de l'anéantir. Et pourtant, dans le film américain "SKIN", un jeune homme qui appartient à un groupe de la suprématie blanche a réussi à se convertir à l'antiracisme. Cette histoire est vraie. Sa bataille intense se déploie.


Expliquons brièvement l'intrigue. Un soir, le protagoniste Bryon et des membres de la suprématie blanche participent à l'attaque contre un défilé d'antifascistes, et Bryon bat des gens noirs. Lors de l'adolescence de Bryon, il a été abandonné par ses parents. Le dirigeant d'un groupe de suprématie blanche a trouvé par hasard Bryon, son épouse et lui l'ont élevé comme leur enfant.

Et puis, il est devenu un cadre de ce groupe, et il travaille dans une boutique de tatou que le dirigeant de ce groupe possède. Une croix gammée et des messages discriminatoires sont tatoués partout sur son corps. Un jour, une réunion de ce groupe a lieu. Trois filles et leur mère y participent, ces filles chantent dans cette réunion pour l'argent de poche. Cette famille n'est pas membre de ce groupe. La rencontre avec eux déclenche un changement des idées implantées chez Bryon. Il tombe amoureux de la mère et se marie avec elle. Et alors, il veut travailler sérieusement et sortir du groupe de la suprématie blanche. Cependant, son nom est énuméré dans la liste du FBI, Bryon ne peut pas trouver le travail à cause de ses tatouages et son casier judiciaire. Sa situation est dans l'impasse.

Auparavant, un homme noir d'une organisation de l'antiracisme lui a adressé la parole. Bryon s'en souvient et lui téléphone. Cet homme noir ressent son ton sincère. Il lui propose d'effectuer une transaction afin de donner des informations sur son groupe. Bryon l'accepte. Plusieurs jours plus tard, cet homme noir lui explique dans un café qu'un anonyme lui offre de l'argent pour faire effacer ses tatouages. Il le remercie et décide d'aller à l'hôpital pour l'opération du détatouage. Il supporte la douleur de cette opération. Presque un an après, il retourne chez sa famille. Dans la scène finale, des photos réelles de son processus de détatouages sont montrées. Cet homme noir et Bryon sourient dans une photo avec une mention: "Maintenant, il devient le meilleur ami de Bryon". De temps en temps, Bryon donne des discours afin de raconter cette expérience et de prouver qu'une personne a pu réussir à changer.

Jamie Bell joue le rôle de Bryon. Comme j'avais seulement eu l'image du film "Billy Elliot", ce rôle de Bryon m'a étonnée. En voyant le film, j'avais peur à nouveau du lavage insidieux du cerveau. Bryon éprouve de la reconnaissance que le leader de ce groupe et son épouse l'ont élevé. Il ne voulait pas devenir ingrat et obéissait aux règles de ce groupe. Dans le cas de la vraie relation familière, c'est plus difficile de fuir une telle situation.

Je connais un fait similaire. Lorsque j'étais étudiante, je travaillais dans le rayon des chaussures d'un grand magasin comme petit boulot. Un jour, une collègue m'a confié pendant le repos que ses parents ont entré dans une secte religieuse avant sa naissance, il est possible qu'elle soit obligée de se marier un jour avec un membre de cette secte. Elle voulait l'empêcher. En écoutant son histoire, je me suis demandée si son cas était rare. Ses parents l'emmènent souvent pour participer à la réunion de cette secte religieuse. En général, elle doit avoir le cerveau complètement lavée. Je lui ai demandé depuis quand elle a commencé à se rendre compte que cette secte religieuse était anormale. Elle m'a répondu: "Lorsque j'étais petite, je n'ai pas pu le comprendre. Mais, je jouais souvent avec des amis de l'école, au fur et à mesure que cette occasion augmente, je me suis interrogée parfois sur mon environnement familier." Je lui ai demandé: "Tes interactions sociales sont devenues un rôle de catalyseur, alors est-ce que tu peux voir objectivement cette secte religieuse ?" En soupirant, elle a répondu: "Oui, puis-je sortir de cette situation ?" Je ne savais pas pourquoi elle m'a raconté cette chose. Le repos a fini, je n'ai pas pu lui donner un conseil approprié sur ce problème sensible. Maintenant, qu'est-ce que cette collègue fait ? Le film "SKIN" me l'a rappellé.

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