Pendant un an, je n'ai pas tellement eu mal à l'estomac ou eu une diarrhée. C'est bien. J'ai passé une endoscopie en 2016 et une coloscopie en 2019. Finalement, il n'y avait pas de problème. Je me demande si de tels symptômes étaient un signe de la ménopause. Cette fois, je veux écrire sur l'indigestion. Mais ce n'est pas l'indigestion gastrointestinal. Il s'agit de l'indigestion cérébrale.
Par exemple, j'ai lu le livre "Le pèlerinage russe" de Mikhail Prichvine. Ce contenu est difficile pour moi. Alors, c'est carrément l'indigestion cérébrale. Je ne connaissais pas Mikhail Prichvine. Pourquoi j'ai lu ce livre ? Parce qu'une correspondante japonaise a écrit un peu sur ce livre dans sa lettre. Comme je ne connaissais pas cet auteur et ce livre, j'ai lu son profil et un résumé du livre sur Internet. Le sujet du livre traite de la foi hérétique contre l'Eglise Orthodoxe russe. En me souvenant des films russes que j'ai vus jusqu'à maintenant, je me suis demandée s'il y avait des films sur cette foi hérétique. Je ne savais pas comment elle existait en Russie. Elle m'a intéressé.
"Le pèlerinage russe" se compose de deux parties. La première partie: "En suivant la galette enchantée". La deuxième partie: "Sous les murs de la ville invisible". Dans la première partie, d'abord, un conte populaire russe "Kolobok" est présenté. Kolobok est une boulette de pomme de terre bouilli. Un jour, il prend vie, il fuit un couple âgé. En route, il rencontre un lapin, un ours et un loup etc. Mais en utilisant sa sagesse, il évite d'être mangé. Il chante cette évasion. Puis, un renard félicite sa chanson. Finalement, il mange Kolobok. Je pense que l'auteur Mikhail Prichvine a l'esprit de Kolobok, et il visite le monastère Solovetski. Pendant ce voyage, il rencontre des villageois et parle avec eux, il note leur manière de vivre et leur foi à travers leurs paroles et comportements. Et pourtant, son regard n'est pas hautain comme un intellectuel, l'auteur se réjouit d'agir avec eux. J'ai pu tourner une page grâce à cela sans la connaissance de l'arrière-plan religieux en Russie. Dans la deuxième partie, l'auteur visite la terre sainte Kitège des orthodoxes vieux-croyants. Selon une annotation, j'ai su que Rimski-Korsakov avait composé un opéra "La Légende de la ville invisible de Kitège et de la demoiselle Fevronia". Ici aussi, l'auteur rencontre des gens (iconoclaste et baptiste etc.). De temps en temps, ils débattent calmement. Mais il me semble qu'ils se consacrent à la prière chacun à sa manière. Ce livre approche du folklore.
Quant à une autre indigestion, c'est le film documentaire allemand "Heimat ist ein Raum aus Zeit". Franchement, une amie cinéphile me l'a recommandé. Avant sa recommandation, la bande annonce m'a tenté un peu. Cependant, la projection est 218 minutes. Comme j'ai cru que ce contenu avait l'air difficile, je n'ai pas eu l'intention d'aller au cinéma.
Le contenu est l'histoire de la famille du réalisateur Thomas Heise. Des affaires de sa famille (des photos, des lettres, des journaux, des documents publics et des enregistrements) sont montrées avec la narration du réalisateur. Parfois, des images de la voie ferrée, un établissement ruiné, et un flux de gens dans une gare etc. sont insérées.
Ce film documentaire se compose de cinq chapitres. Dans le chapitre 1, les grands-parents du côté paternel du réalisateur se sont mariés. Pourtant, sa grand-mère était juive. C'est le mariage mixte. Son grand-père était un professeur, il a perdu son métier à cause de ce mariage. La famille de sa grand-mère a été envoyée aux camps de concentration. Ensuite, le chapitre 2, la mère du réalisateur a survécu au bombardement de Dresde. Mais elle était charmante, sa relation amoureuse avec trois hommes est dévoilée par ses lettres. Néanmoins, elle a rencontré le père du réalisateur, et ils se sont mariés. Elle a accouché de deux enfants (ce réalisateur et son frère). Le chapitre 3, le père du réalisateur était un professeur de philosophie à l'université, sa mère était une rédactrice. Comme ils fréquentaient des artistes anti-régime, la stasi les a surveillés. Enfin, son père a perdu son métier. Le chapitre 4, ce réalisateur Thomas a fini son service militaire. Il a travaillé un peu dans une entreprise nationale de film. Et après, il est entré à l'université. Il a filmé des jeunes qui vivaient dans l'Allemagne de l'est. Une image de son père et Heiner Müller qui débattaient sur Brecht est diffusée. Thomas l'a filmé. Dans le chapitre 5, sa mère était hospitalisée. La communauté socialiste à laquelle elle avait cru s'est effondrée. Dorénavant aussi la domination de l'État décevait sa mère et Heiner Müller. J'ai pu comprendre que l'histoire de la famille Heise se superposait avec celle contemporaine de l'Allemagne.
Pourtant, il m'a particulièrement apparu que des images et des narrations étaient fragmentaires dans le chapitre 4 et 5. Je ne sais que plusieurs choses de l'Allemagne de l'est dans le manuel scolaire. Ma compétence pour cela n'est pas suffisante. J'ai seulement vu trois films qui traitent de l'Allemagne de l'est, "La vie des autres", "Barbara" et "La Révolution silencieuse". Dans le film "Une valse dans les allées", des gens qui étaient jadis des ouvriers en Allemagne de l'est travaillent dans un supermarché à Leipzig, j'ai l'impression que leur mentalité actuelle reflète celle de la majorité des Allemands de l'est. Ils sont laissés derrière dans le passé après la réunification allemande. Cette chose n'est pas clairement décrite, mais elle est toujours présente dans ce film.
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