mercredi 16 juin 2021

Je suis une personne suspecte ?

Quand j'écrivais l'article "Un conducteur de train", j'ai voulu ajouter une anecdote. Pour ma part, c'était très étonnant. À l'issue du cours de français dans l'école linguistique qui se trouvait à Vichy, je me suis arrêtée souvent chez SEPHORA. Simplement, car j'ai voulu essayer de sentir beaucoup de parfums. Un jour, lorsque je suis sortie de SEPHORA, j'ai vu un homme entrer chez Etam lingerie qui était en face de Sephora. Je me suis demandée pour quel but il était entré. Cela a provoqué ma curiosité. J'observais cet homme comme un détective par la vitrine d'Etam.

Une vendeuse lui a adressé la parole, ils parlaient des marchandises ? Je me suis demandée si cet homme était le patron. En quelques minutes, elle a ramassé différents types d'ensemble de soutien-gorge et culotte. Ensuite, en les lui montrant, elle a commencé à lui expliquer. Probablement, ce devait être sur le design et la couleur de ces types d'ensemble avec dentelle. J'ai supposé que cet homme allait les offrir à sa femme, sa petite amie, ou sa maîtresse. Il m'a paru que son âge était dans la quarantaine. C'est toujours difficile de deviner l'âge des Occidentaux pour moi. Lui aussi, en touchant ces lingeries, il a vérifié le toucher et la sensation. Peut-être, la vendeuse lui a demandé le goût de sa partenaire. Finalement, il a choisi de prendre un type d'ensemble. La vendeuse a fait un paquet cadeau derrière la caisse. Et après, l'homme a payé, et il est sorti d'Etam. Ainsi, je l'ai observé pendant environ trente minutes. Objectivement, si d'autres personnes m'ont vue, ils ont dû penser que j'étais une personne suspecte.

À vrai dire, je n'ai jamais vu ce spectacle au Japon. Par exemple, un homme entrer dans un tel magasin de lingerie au Japon. D'abord, les vendeuses le dévisageront avec de grands yeux, mais elles ne l'expulseront pas. De plus, des clientes qui viennent pour acheter des articles le dévisageront sans aucun doute. Il est possible que cet homme soit considéré comme un pervers. Le rayon de lingerie n'est pas interdit d'entrée pour les hommes, et pourtant je crois qu'une barrière invisible est déjà construite dans un sens. Un couple voit des lingeries dans ce rayon, ce n'est pas tellement bizarre. Mais il faut prendre en compte la position de la vendeuse, quand un client masculin dit des paroles comme un harcèlement sexuel. Ça arrive de temps en temps. Par exemple, "Pourriez-vous essayer de porter ce soutien-gorge ?" etc. Ce travail est aussi dur.

Auparavant, j'ai lu un livre qui concerne le français. Dans ce livre, les chaussettes appartiennent au genre de lingerie en France. C'était ahurissant. Les chaussettes portent directement sur la peau, elles sont traitées comme le soutien-gorge et la culotte ? Je trouve que c'est un mystère. L'année dernière, la femme de mon frère a offert à ma mère trois paires de chaussettes hivernales comme cadeau de Noël. Pour les Japonais, les chaussettes ne sont pas égales à un soutien-gorge. Tant que la relation humaine n'est pas intime, je pense qu'il vaut mieux ne pas offrir des chaussettes pour un Français.

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