Le mois dernier, une information sur Internet m'a choqué. J'ai parlé toute seule vers l'écran: "C'est vrai ?" Ce contenu est que le cours de japonais au lycée change à partir d'avril. Lorsque j'étais lycéenne, le cours de japonais comportait deux matières: la littérature classique et le japonais contemporain. À cette époque, la littérature classique se composait de la littérature classique japonaise et chinoise. Le japonais contemporain est la littérature japonaise à partir de l'ère Meiji jusqu’à maintenant, l'essai, et la critique etc. Ces dernières années, le concours d'entrée à l'université ne traite pas tellement de la littérature classique chinoise. Alors, les lycées n'enseignent pas positivement la littérature classique chinoise. Je peux bien comprendre cette raison. On n'utilise pas la récitation de la littérature classique chinoise, la mémorisation d'un poème chinois ne sert à rien dans la vie quotidienne. En particulier, les candidats de baccalauréat scientifique n'ont pas besoin de la littérature classique chinoise.
Pour ma part, avant d'aller au théâtre de Nō, je lis le texte des pièces de Nō pour mieux comprendre une représentation. Dans quelques annotations, des parties du texte sont citées de plusieurs poésies de Bai Juyi ou d'autres poètes chinois. Cela m'évoque parfois des cours de la littérature classique au lycée. Natsume Sōseki aimait la littérature classique chinoise, il faisait des poèmes chinois. Le style d'écriture de son roman "Les coquelicots" ressemble aux textes classiques chinois. Néanmoins, des belles phrases se succèdent dans ce roman. L'abondance du vocabulaire que Sōseki a dévoré dans la littérature classique chinoise jaillit, cela m'accable. De nos jours, les Japonais ont un peu du mal à lire ce roman. Désolé, mon histoire a dévié.
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