jeudi 10 février 2022

Une bonne tendance

Le mois dernier, une information sur Internet m'a choqué. J'ai parlé toute seule vers l'écran: "C'est vrai ?" Ce contenu est que le cours de japonais au lycée change à partir d'avril. Lorsque j'étais lycéenne, le cours de japonais comportait deux matières: la littérature classique et le japonais contemporain. À cette époque, la littérature classique se composait de la littérature classique japonaise et chinoise. Le japonais contemporain est la littérature japonaise à partir de l'ère Meiji jusqu’à maintenant, l'essai, et la critique etc. Ces dernières années, le concours d'entrée à l'université ne traite pas tellement de la littérature classique chinoise. Alors, les lycées n'enseignent pas positivement la littérature classique chinoise. Je peux bien comprendre cette raison. On n'utilise pas la récitation de la littérature classique chinoise, la mémorisation d'un poème chinois ne sert à rien dans la vie quotidienne. En particulier, les candidats de baccalauréat scientifique n'ont pas besoin de la littérature classique chinoise.

Pour ma part, avant d'aller au théâtre de Nō, je lis le texte des pièces de Nō pour mieux comprendre une représentation. Dans quelques annotations, des parties du texte sont citées de plusieurs poésies de Bai Juyi ou d'autres poètes chinois. Cela m'évoque parfois des cours de la littérature classique au lycée. Natsume Sōseki aimait la littérature classique chinoise, il faisait des poèmes chinois. Le style d'écriture de son roman "Les coquelicots" ressemble aux textes classiques chinois. Néanmoins, des belles phrases se succèdent dans ce roman. L'abondance du vocabulaire que Sōseki a dévoré dans la littérature classique chinoise jaillit, cela m'accable. De nos jours, les Japonais ont un peu du mal à lire ce roman. Désolé, mon histoire a dévié. 

En somme, le japonais contemporain change depuis ce printemps. Il est divisé en japonais logique et japonais littéraire. Qu’est-ce que c’est le japonais logique ? Il traite des textes théoriques et pratiques pour lire des manuels et des stipulations de contrat. Ces deux matières ne sont pas obligatoires. Et à part ça, il y a deux matières obligatoires: le japonais contemporain et la culture linguistique. Je ne peux pas tellement comprendre la complexité de la division de la matière "le japonais", quasiment je ne sais plus quoi faire. De toute façon, on peut facilement supposer que le japonais littéraire n'est pas choisi par des élèves. C'est une lapalissade. Personnellement, même si le roman "Le cœur" de Natsume Sōseki dans le manuel scolaire ennuyait les lycéens, il est possible qu'un ou deux de ces lycéens lisent ce roman un jour. Je crois que l’occasion de rencontrer la littérature japonaise est perdue à cause de cette réforme de la matière "le japonais". C'est dommage. La nouvelle de cette réforme était à l'ordre du jour, on peut dire que c'était une bonne tendance.

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