Cet article est le 400ème, cela me surprend, en même temps je me demande si la qualité de cet article a augmenté plus que celle des articles précédents. Je pense que la vitesse de mon écriture ne progresse pas, mon style d'écriture n'est pas tellement raffiné. Cependant, j'écris régulièrement en français sur quelque chose. Il y a une parole "La coutume est une seconde nature" de Pascal, j'en doute. Quelquefois, mes amis me demandent si le sujet ne tari pas. Dans mon cas, le sujet sur lequel je veux écrire n'est jamais tarit. Je le résume bien dans mon cerveau, je le convertis en phrases françaises de tout mon possible. De temps à autre, est-ce que je suis idiote ? Ma réponse est "Peut-être, oui".
À propos, il y a plusieurs jours, ma mère avait de la fièvre, 37.5 degrés. Ma mère m'a dit: "Je pense que c'est un rhume." Ça craint. Il est possible qu'elle soit hospitalisé encore une fois. Un retour en arrière m'a frappé. En 2016, comme mon père vivait encore, il lui avait apporté plusieurs pyjamas et sous-vêtements deux ou trois fois par semaine, mon tour était samedi et dimanche. Si ma mère est encore hospitalisée, combien de fois par semaine pourrai-je aller à l'hôpital ? Alors, ma mère a posé une vessie de glace sur la tête. Quand j'étais à la maison, j'ai échangé une nouvelle vessie de glace. Quand je travaillais, j'ai envoyé à ma mère un message pendant le déjeuner: "Ta fièvre a baissé ?" Finalement, cette fièvre est devenu légère. Ma mère s'est rétablie et va bien pour l'instant. Je suis rassurée. Le temps où j'écris comme ça est précieux.
En outre, un fait choquant m'est survenu. Un collègue de 31 ans qui m'a enseigné le contenu du travail en détail a brutalement démissionné. Avant la semaine d'or, il s'est rompu le tendon d'Achille gauche. En travaillant, il était souvent somnolent. Je savais qu'il avait fait des heures supplémentaires. Le patron l'a averti sévèrement de son assoupissement. J'imagine que l'accumulation de stress a atteint la limite de sa tolérance. Après que j'ai commencé ce travail, lorsqu'un ou deux mois ont passé, ce collège m'a dit en blaguant: "Comme je vous ai enseigné la majorité de mon travail, je considère que vous pouvez bien comprendre le contenu du travail, vous pouvez bien travailler à ma place, n'est-ce pas ?" De temps en temps, j'ai pressenti qu'il démissionnerait un jour. Enfin, ce jour est arrivé. Sa présence était un bastion pour moi.
Chaque fois que je vois mes amies, nous parlons de la condition ou de l'environnement dans le travail. La fréquence de l'utilisation du téléphone et du télécopieur est anormale, en particulier les paperasses de la mairie. Nous savons que les jeunes gens qui travaillent dans une moyenne ou petite entreprise se lamentent de cela. Le statu quo est loin de la transformation numérique que le gouvernement préconise. Le Japon est clairement un pays sous-développé des technologies de l'information. Mes amies et moi restons sceptiques que le Japon ait un potentiel pour émerger dans ce domaine. Récemment, ma mère m'a recommandé de lire un livre "Chip War: The Fight for the World's Most Critical Technology" de Chris Miller. Je ne le lis pas encore, ma mère m'a raconté son contenu. Selon son explication, l'industrie japonaise de semi-conducteurs n'a pas aperçu un changement qui s'est produit dans les années 90, particulièrement l'apparition de l'ordinateur et l'importance des microprocesseurs dans l'infrastructure mondiale. En somme, le gouvernement et la Fédération des organisations économiques japonaises ont considéré que la bonne performance de l'industrie manufacturière (les voitures et les appareils électriques etc.) se maintiendrait dans l'avenir. Ils n'avaient pas cette sagacité. Le sujet sur lequel je veux écrire a dérivé.
La chaîne négative continue. Le cinéma que je fréquente depuis ma jeunesse ferme en juillet. Il y a deux semaines, après mon travail, je suis retournée à la maison. En me lavant les mains, ma mère s'est approchée de moi et m'a dit que la cinémathèque de Nagoya allait fermer. Cette nouvelle m'a étonnée. Selon l'explication d'une information à la télé, comme les subventions de l'État et de la préfecture ont été annulées, la dette gonfle chaque jour. Alors, le directeur du cinéma a décidé de la fermeture. Lorsque j'étais étudiante, j'ai entendu des rumeurs disant que cette situation de la gestion était dans le rouge, le déficit était chronique. Je comprends qu'un tel cinéma indépendant soit fragile. Malgré cela, je croyais que ce cinéma ne fermerait jamais, quelqu'un le protégerait. Cet endroit est sacré pour certains cinéphiles dans un sens. Des entreprises de service de vidéo à la demande sous la situation de la Coronavirus ont accompli un remarquable bond en avant. Personnellement, je me suis faite des amis à travers ce cinéma. De temps en temps, j'ai eu un rendez-vous avec une amie dans la salle d'attente, nous avons vu un film. C'est un bon souvenir. Beaucoup de films culturels que ce cinéma a passés m'ont élevé. Le temps passe inexorablement.
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