samedi 13 juillet 2024

La communion

Cette fois, comme je n'ai pas pu écrire sur le film polonais "La communion" de Jan Komasa dans l'article dernier, j'en parle maintenant. Il m'a semblé que ce film était seulement dramatique en apparence, il demande le bien et le mal chez chaque protagoniste. Ce thème pose aux spectateurs des questions éthiques. L'histoire du film est une vraie histoire, cela m'a surprise.


À propos du synopsis, un jeune homme Daniel est dans un établissement pénitentiaire pour mineurs. Il est assistant du prêtre à l'heure de la prière. La libération conditionnelle lui est accordée. Lorsqu'il sort de cet établissement, il lui demande s'il peut devenir prêtre. Le prêtre lui répond résolument qu'il ne faut pas qu'un criminel puisse devenir prêtre. Daniel va dans un petit village pour travailler en tant qu'ouvrier dans une scierie, et il ne fait que prier ou se calmer dans l'église du village. Une jeune fille est déjà assise et demande s'il vient en tant que nouveau prêtre. Daniel ment immédiatement, en disant "Oui", et après il lui montre une soutane qu'il utilisait dans la maison de correction. Ce mensonge provoque des évènements. Le prêtre unique âgé de ce village croit que Daniel est sorti du séminaire. Daniel a l'intention de séjourner plusieurs jours. Pourtant, ce prêtre âgé tombe malade à cause de l'alcoolisme. Daniel est obligé d'assumer la messe du dimanche à sa place. Il s'informe et apprend la façon de faire la messe sur Internet. Il dirige la messe et fait le sermon qu'il a écouté dans la maison de correction. Le prêtre âgé s'applique à sa thérapie. Ainsi, Daniel en est réduit à jouer le prêtre, c'est ironique, ce qu'il a auparavant espéré.

Les villageois sont influencés par des paroles sincères de Daniel et sa conduite qui ne sont pas formelles et religieuses. Des affinités avec les villageois et Daniel se développent. Alors, Daniel apprend qu'il y a eu un accident de la route, sept jeunes sont morts et le chauffeur du camion également, leurs deux véhicules se sont percutés. Les familles des jeunes et la femme du chauffeur se confrontent, ces familles considèrent que le chauffeur est le coupable. Alors, sa femme est mise en quarantaine dans le village. Daniel aborde ce problème et contribue à la résolution. Quelques semaines plus tard, un camarade de la maison de correction vient à travailler dans la scierie où Daniel devait travailler. Finalement l'identité est dévoilée par lui. Daniel est de nouveau envoyé dans la maison de correction. Je vous souhaite de voir la scène finale.

Après avoir vu ce film, je me suis demandée pourquoi le prêtre âgé n'a pas pu percer les apparences de Daniel, en outre est-ce que le permis de prêtre n'existe pas ? Je pense que le prêtre est simplement un homme. Car, bien qu'il ait commis un péché dans son passé, il travaille en tant que prêtre, le remord lui pèse, cela apporte l'alcoolisme. Le prêtre n'est jamais dieu. Il n'est qu'un intermédiaire de dieu. Quant à Daniel, en dépit du mensonge, Daniel mène la vie de prêtre. Lors de la messe, il éprouve un sentiment d'élévation, probablement quelqu'un a besoin de l'aide de Daniel, cela conduit à la bonté. Les familles des sept jeunes accumulent la haine contre le chauffeur, ils envoient à sa femme des lettres de brimades. Mais ils sont sauvés par Daniel qui est criminel. Il m'a apparu que c'était contradictoire, la démarcation entre le bien et le mal est ambiguë. Je pense que le cinéaste voulait décrire cette chose.

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