Lorsque je lisais le livre "N'esperez pas vous débarrasser des livres", j'ai su que Jean-Claude Carrière avait joué dans le film "Le journal d'une femme de chambre" de Luis Buñuel, ce film me rappelle un autre film "The Diary of a Chambermaid" de Jean Renoir. Évidemment, ces deux films sont basés sur le livre "Le journal d'une femme de chambre" d'Octave Mirbeau, mais je ne l'ai pas lu.
Quant à ce film de Jean Renoir, il me paraît qu'il s'affadit pour la raison qu'il est tourné aux États-Unis, je me demande si les facultés de ce réalisateur ne sont pas complètement épanouies dans le film. Cependant, malgré que son film "La femme sur la plage" soit aussi filmé aux États-Unis, il m'évoque des films d'Hitchcock. Son plot est un peu mystérieux, est-ce que le mari d'une héroïne (Joan Bennett) est vraiment aveugle ou pas ? La guerre psychologique est déployée dans le triangle amoureux (ce couple et un autre homme). Mais, c'est simplement une sorte de fait divers.
Auparavant, une amie cinéphile m'a prêté le livre "Ma vie et mes films"(en japonais) de Jean Renoir, je l'ai lu. Selon ce livre, lors de la création de films, ce cinéaste avait du mal à récolter de l'argent, il a vendu parfois des tableaux de son père pour faire un financement de film. Je ne m'en serais jamais douté. Car, il a dû hériter d'une fortune immense après la mort d'Auguste Renoir, et pourtant le financement lui a manqué. La production de film a besoin de beaucoup de gens. Si l'on tourne en plein air, cela dépend du temps, on prendra plus de temps. En revanche, dans le cas de tournage à l'intérieur, l'ensemble décoratif est nécessaire, cela coûte cher. De plus, quand l'ouvrage s'achève, la distribution et la publicité s'ajoutent. Heureusement, le film sort, le chiffre d'affaire est très important. Si son intérêt n'est pas tellement élevé, la peine est vaine. On subit une dette ou tombe en faillite. Je pense que l'art ne peut pas exister sans mécénat.
Mon histoire déraille, je reviens sur le film "Le journal d'une femme de chambre" de Luis Buñuel. J'ai vu le film de Luis Buñuel bien avant celui de Jean Renoir : Le fétichisme des chaussures y est accentué, en outre le jeu des deux acteurs Jeanne Moreau et Michel Piccoli est bien. Notamment, Jeanne Moreau guette le bon moment pour gravir la classe bourgeoise. Après avoir obtenu cette classe sociale, elle s'ennuie déjà. Ce film indique que le désir des êtres humains est interminable. Le désir est une sorte de consommation, un nouveau désir nous tenaille toujours. Ce point est bien décrit. Je pense que le film de Jean Renoir était fade à cause en comparaison.
Lorsque j'ai cherché ces deux films sur internet, je me suis aperçue qu'il y avait un autre film "Journal d'une femme de chambre" de Benoît Jacquot. C'est dommage que ce film ne soit pas sorti au Japon. Mais j'ai vu l'année dernière que Léa Seydoux avait été invitée dans les infos "20H (France 2)" pour la promotion de ce film. Et puis, j'ai vu cette bande annonce plusieurs fois. J'ai l'impression que Léa Seydoux est trop consciente de Jeanne Moreau. Ce film de Benoît Jacquot est inévitablement comparé à celui de Luis Buñuel. Je préfère plutôt que cette actrice quand elle joue dans le film "La belle personne".
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