Ma mère est sortie de l'hôpital la semaine dernière. J'allais à l'hôpital chaque week-end pour livrer les livres que j'empruntais à la bibliothèque et pour recevoir son linge à laver. Après la lecture, ma mère a parlé du livre "Djestinjstro u ratu Sarajevo 1992-1995" (War Childhood) de Jasminko Halilovic, elle a dit; "Heuruesement, j'ai passé mon enfance sans la guerre, maintenant aussi. En lisant ce livre, je pense que tant d'enfants vivent encore dans la guerre, et puis ils vont traverser la mer en tant que réfugiés. Je suis à l'hôpital au chaud." Moi aussi, je l'ai lu. De temps à autre, j'ai versé des larmes. Je me demande comment je survivrais sous cette situation. La majorité des enfants dans ce livre ne peuvent pas tellement comprendre la guerre. Un enfant compte les bombardements chaque jour, un autre enfant dévore des livres et des bande dessinées dans un abri antiaérien. Ailleurs, un enfant fait la queue pour l'attribution de vivres, un autre enfant a perdu des amis et des membres de sa famille et s'occupe de sa petite sœur. Ils sont enfants, en même temps que déjà adultes. Novak Djokovic, lui aussi cherchait un espace pour faire des exercices de tennis dans son enfance. Sa puissance mentale a été bien cultivée à cette époque-là.
Cet auteur, Jasminko Halilovic a appelé la génération qui a vécu son enfance dans la guerre de Bosnie - Herzégovine à raconter cette époque. Grâce à SNS, cet appel a subitement remporté un grand succès. Il a achevé ce livre, de plus il a ouvert le Musée de l'enfance dans la guerre à Sarajevo. À propos de ce musée, lisez cet article "L’enfance blessée au musée, à Sarajevo" dans "Le Monde", s'il vous plaît. Mais ce livre n'est pas traduit en français, cela m'a un peu étonnée.
C'est un film qui m'a donné l'occasion de lire ce livre. Le titre de ce film croate est "Soleil de plomb". Le film consiste en trois histoires d'amours, déployées respectivement en 1991, 2001, et 2011. La guerre de Croatie est décrite à travers ces trois temps. Le même héros croate et la même héroïne serbe jouent dans les trois histoires. Malgré que cette guerre soit terminée, le nettoyage ethnique n'est jamais oublié. Auparavant, j'ai un peu presenté le film ukrainien "La Terre outragée" dans un article "Voyage Voyage". Dans ce film, il y a une réplique accablante; "Les hommes sont plus horribles que la radioactivité". Ils ont inventé la centrale nucléaire pour eux, et ils commettent facilement des actes atroces.
Les guerres de Yougoslavie sont trop compliqués, je ne comprenais pas cette époque-là, maintenant non plus. Cependant au fur et à mesure que je voie des films qui concernent ces guerres, je peux saisir petit à petit les différentes tribus, religions, langues etc. Comme je vis dans un pays insulaire, c'est difficile d'imaginer que ces événements arrivent dans le continent. J'ai essayé de lister tous les films que j'ai vus jusqu'à maintenant. "Welcome to Sarajevo", "Sarajevo, mon amour","Le choix de Luna", "Underground", "Vukovar poste restante", "Before the rain", "No man's land", et "Varvari". Si vous vous y intéressez, je vous recommande de les voir.
J'ai voyagé en France en 2001. J'ai pris une couchette pour Paris à la gare de Nice-Ville afin d'économiser mon budget de voyage. Il y avait quatre couchettes dans mon compartiment, un Français travaillant chez France Télécom, un couple agé yougoslave allant voir leur fils, et moi. Comme je ne sais pas parler en anglais, ce Français a traduit ce que le couple avait dit. "Le Japon est en paix", cette parole du couple m'a pesé. Elle subsiste au fond de mon cœur sans cesse. Ce couple devait me considérer sans doute comme une Japonaise nonchalante. Leurs visages sillonnés de rides profondes racontaient leur vie douloureuse.
Cet auteur, Jasminko Halilovic a appelé la génération qui a vécu son enfance dans la guerre de Bosnie - Herzégovine à raconter cette époque. Grâce à SNS, cet appel a subitement remporté un grand succès. Il a achevé ce livre, de plus il a ouvert le Musée de l'enfance dans la guerre à Sarajevo. À propos de ce musée, lisez cet article "L’enfance blessée au musée, à Sarajevo" dans "Le Monde", s'il vous plaît. Mais ce livre n'est pas traduit en français, cela m'a un peu étonnée.
C'est un film qui m'a donné l'occasion de lire ce livre. Le titre de ce film croate est "Soleil de plomb". Le film consiste en trois histoires d'amours, déployées respectivement en 1991, 2001, et 2011. La guerre de Croatie est décrite à travers ces trois temps. Le même héros croate et la même héroïne serbe jouent dans les trois histoires. Malgré que cette guerre soit terminée, le nettoyage ethnique n'est jamais oublié. Auparavant, j'ai un peu presenté le film ukrainien "La Terre outragée" dans un article "Voyage Voyage". Dans ce film, il y a une réplique accablante; "Les hommes sont plus horribles que la radioactivité". Ils ont inventé la centrale nucléaire pour eux, et ils commettent facilement des actes atroces.
Les guerres de Yougoslavie sont trop compliqués, je ne comprenais pas cette époque-là, maintenant non plus. Cependant au fur et à mesure que je voie des films qui concernent ces guerres, je peux saisir petit à petit les différentes tribus, religions, langues etc. Comme je vis dans un pays insulaire, c'est difficile d'imaginer que ces événements arrivent dans le continent. J'ai essayé de lister tous les films que j'ai vus jusqu'à maintenant. "Welcome to Sarajevo", "Sarajevo, mon amour","Le choix de Luna", "Underground", "Vukovar poste restante", "Before the rain", "No man's land", et "Varvari". Si vous vous y intéressez, je vous recommande de les voir.
J'ai voyagé en France en 2001. J'ai pris une couchette pour Paris à la gare de Nice-Ville afin d'économiser mon budget de voyage. Il y avait quatre couchettes dans mon compartiment, un Français travaillant chez France Télécom, un couple agé yougoslave allant voir leur fils, et moi. Comme je ne sais pas parler en anglais, ce Français a traduit ce que le couple avait dit. "Le Japon est en paix", cette parole du couple m'a pesé. Elle subsiste au fond de mon cœur sans cesse. Ce couple devait me considérer sans doute comme une Japonaise nonchalante. Leurs visages sillonnés de rides profondes racontaient leur vie douloureuse.
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