"春眠暁を覚えず(しゅんみん あかつきを おぼえず)" est "Assoupi du printemps, je n'ai pas perçu l'aurore" en français. Cette phrase est dans un poème chinois "Aurore de printemps" de Meng Haoran. On somnole au soleil, beaucoup de fleurs et d'arbres bourgeonnent au printemps. Cependant, je n'aime pas tellement cette saison. Car, le temps change souvent. Un jour est très agréable, un jour, il fait à nouveau froid. Et puis, c'est la cérémonie de remise des diplômes et d'entrée à l'école. Comme je n'ai pas d'enfant, je ne suis pas occupée. Les parents sont affairés. Je vois de temps en temps les cerisiers en fleurs, il y a plusieurs ivrognes sous des cerisiers qui sont trop gais et crient. Cela me fatigue. De plus, le printemps me rappelle un meurtre horrible. 29 ans s'est écoulés depuis cet événement. Alors, comment c'était terrible ?
Une épouse de 27 ans, 9 mois de grossesse, a été assassinée. Son ventre a été coupé par une sorte de couteau. Le criminel a enlevé son bébé et coupé le cordon ombilical. Il a entortillé autour du cou de l'épouse une corde de table basse avec un radiateur. Notamment, ce criminel a eu un comportement déroutant. Il a pénétré un combiné et un porte-clés dans son utérus. Ce bébé a été blessé derrière le genou, la cuisse, et les testicules. Heureusement il a survécu. On dit que ce bébé a grandi dans un pays étranger. Ceci est vrai ou pas, on ne le sait pas, la crédibilité manque à Wikipédia.
Et alors, pourquoi je me souviens de ce meurtre chaque printemps ? À cette époque, après la cérémonie d'entrée au lycée, je commencais à prendre le train pour y aller. Le meurtre a eu lieu à côté de ma petite ville, le 18 mars 1988. Pendant environ un mois, j'ai vu tous les jours par la fenêtre du train que beaucoup de policiers fouillaient dans des rizières, des canals d'irrigation, et autour de la station. D'abord, son mari a été suspect, il a découvert le cadavre de son épouse. Mais il avait un alibi solide: il travaillait dans un bureau à l'heure du crime. Ses collègues l'ont témoigné.
Quelques témoins oculaires disaient qu'un individu suspect rôdait parmi des appartements près de la station, et qu'il a sonné à la porte et tourné la poignée de la porte. A la suite de cette information dans leurs enquêtes, les policiers ont scruté à peu près 400 passants de ce jour-là autour de cet appartement. En dépit de leur tenacité, ils n'ont pas pu obtenir un indice afin d'arrêter ce criminel. Finalement, le criminel n'a pas été arrêté. Le meurtre a été prescrit en 2003. Comme il y a beaucoup d'affaires en suspens au Japon, la prescription a été abolie en 2010.
Lorsque mes amies étaient enceintes, je les ai averties; "Même si tu sors pour un instant, il faut fermer la porte à clef." Mes amies m'ont dit; "Oui, tu veux dire ce fameux meurtre horrible, n'est-ce pas ?". L'épouse qui a été assassinée est allée raccompagner son amie qui est venue visiter son appartement au parking, sans fermer la porte à clef. Probablement, le criminel est entré dans sa chambre pendant ces quelques minutes. Le printemps m'évoque ce meurtre, je me demande si je n'ai pas croisé ce criminel dans la ville, dans la rue, et quelque part. Je me sens mal à cause de cela.
À vrai dire, le système de sécurité n'est pas équipé pour mon vieux appartement. Chaque fois que je rentre chez moi, je sonne à la porte. C'est une habitude. Si un cambrioleur est dans ma chambre, il fuira tout de suite. Un jour, je suis allée chercher une amie à la station de métro, on a marché jusqu'à mon appartement. Cette amie a vu que j'ai sonné à la porte. Elle m'a bizarrement demandé; "Qu'est-ce que tu fais ?". Je lui ai expliqué une telle raison, elle a été persuadée. Pour le reste, lorsque je marche toute seule, je tourne parfois la tête et vérifie que quelqu'un ne me suit pas. Je ne suis pas jeune fille, ainsi je n'ai pas besoin de m'inquiéter. Cependant il y a des angles morts n'importe où. Objectivement, il est possible que l'on me considère comme une femme suspecte.
Et alors, pourquoi je me souviens de ce meurtre chaque printemps ? À cette époque, après la cérémonie d'entrée au lycée, je commencais à prendre le train pour y aller. Le meurtre a eu lieu à côté de ma petite ville, le 18 mars 1988. Pendant environ un mois, j'ai vu tous les jours par la fenêtre du train que beaucoup de policiers fouillaient dans des rizières, des canals d'irrigation, et autour de la station. D'abord, son mari a été suspect, il a découvert le cadavre de son épouse. Mais il avait un alibi solide: il travaillait dans un bureau à l'heure du crime. Ses collègues l'ont témoigné.
Quelques témoins oculaires disaient qu'un individu suspect rôdait parmi des appartements près de la station, et qu'il a sonné à la porte et tourné la poignée de la porte. A la suite de cette information dans leurs enquêtes, les policiers ont scruté à peu près 400 passants de ce jour-là autour de cet appartement. En dépit de leur tenacité, ils n'ont pas pu obtenir un indice afin d'arrêter ce criminel. Finalement, le criminel n'a pas été arrêté. Le meurtre a été prescrit en 2003. Comme il y a beaucoup d'affaires en suspens au Japon, la prescription a été abolie en 2010.
Lorsque mes amies étaient enceintes, je les ai averties; "Même si tu sors pour un instant, il faut fermer la porte à clef." Mes amies m'ont dit; "Oui, tu veux dire ce fameux meurtre horrible, n'est-ce pas ?". L'épouse qui a été assassinée est allée raccompagner son amie qui est venue visiter son appartement au parking, sans fermer la porte à clef. Probablement, le criminel est entré dans sa chambre pendant ces quelques minutes. Le printemps m'évoque ce meurtre, je me demande si je n'ai pas croisé ce criminel dans la ville, dans la rue, et quelque part. Je me sens mal à cause de cela.
À vrai dire, le système de sécurité n'est pas équipé pour mon vieux appartement. Chaque fois que je rentre chez moi, je sonne à la porte. C'est une habitude. Si un cambrioleur est dans ma chambre, il fuira tout de suite. Un jour, je suis allée chercher une amie à la station de métro, on a marché jusqu'à mon appartement. Cette amie a vu que j'ai sonné à la porte. Elle m'a bizarrement demandé; "Qu'est-ce que tu fais ?". Je lui ai expliqué une telle raison, elle a été persuadée. Pour le reste, lorsque je marche toute seule, je tourne parfois la tête et vérifie que quelqu'un ne me suit pas. Je ne suis pas jeune fille, ainsi je n'ai pas besoin de m'inquiéter. Cependant il y a des angles morts n'importe où. Objectivement, il est possible que l'on me considère comme une femme suspecte.
Bonjour Yoroboshi
RépondreSupprimerJe trouve que votre article est très intéressant, chez nous nous avons eux de grosse affaire, aussi sordide que votre histoire les plus connues "les tueurs du Brabant wallon" : les attaques d'une bande organisée qui à fait 28 morts entre 1982 et 1985
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tueries_du_Brabant
L'affaire Dutroux tout aussi sordide car elle touche des enfants
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dutroux
Ce sont ici 2 affaires qui ont changé notre comportement, surtout l'affaire Dutroux ne jamais laissez les enfants seuls dans la rue, il y a chez nous une espèce de parano à ne plus les laisser seul ou avec des amis jouer dans le quartier...
Tout comme votre histoire la première n'a toujours pas été résolue pour Dutroux oui il a été arrêté MAIS...
Sinon vous n'aimez pas le printemps..., pourtant la nature ce réveille les oiseaux le matin qui chantent ^^ j'aime bien ^^
Et l'été ? trop chaud ^^ trop humide^^, le linge ne sèche pas^^
L'automne peut être ?
Bon weekend :-)
Frederic
Bonjour Frédéric,
RépondreSupprimer"Les tueurs du Brabant wallon" et "l'affaire Dutroux" sont terribles.
Dans n'importe quel pays, des telles meurtres arrivent...
C'est triste.
Lorsque j'étais petite,un pervers est parfois apparu autour d'l'école primaire.
La prévention est limitée, c'est difficile.