mercredi 24 octobre 2018

Chronique

La mort inattendue arrive n'importe où et n'importe quand. Bien que nous le sachions, nous croyons toujours au lendemain. Cette fois, la mort de mon père me rappelle la vidéo de promotion de la chanson "I could be the one" d'Avicii et Nicky Romero et le film "Chronic" de Michel Franco. 

Avicii et Nicky Romero sont des représentants d'EDM (Electronic Dance Music). Cette année, Avicii s'est suicidé. Il a obtenu une renommée mondiale, il me semble qu'il n'avait aucun souci. Je pense que l'histoire de cette vidéo de promotion préconise une vie sans attaches ni contraintes. Nous savons que la vie est éphémère. Dans la vidéo, une femme un peu obèse rêve toujours qu'elle voyage dans un pays étranger, qu'elle rencontre des beaux hommes et fait l'amour avec eux. Elle veut en finir avec la vie prosaïque et obéir sincèrement à son propre désir. Comme il y a des entraves, une telle manière de vivre est difficile en réalité. Cette femme décide d'agir et elle sort de son bureau. À cet instant, un camion l'écrase. Est-ce que c'est un sermon dans un sens ? Donc, cela veut dire que le retard d'une décision engendre un regret.


Le thème du film "Chronic" de Michel Franco est grave, car des problèmes éthiques sont décrits. Le héros David, (Tim Roth), est soignant et travaille avec dévouement pour le soin des patients en fin de vie. Au début du film, j'ai eu l'impression que le héros avait un passé indicible. Il travaille sérieusement et assidûment, il va régulièrement à la gym. En le voyant, je me suis demandée si David n'avait pas de loisir. Son caractère est stoïque  ?

David soigne une patiente qui s'appelle Sarah comme si il était son mari. Cependant, elle rend le dernier soupir. Il assiste à ses funérailles. Son patient suivant, John, est architecte, il a divorcé il y a 25 ans. Ses proches le soignent. David est envoyé chez lui. Il achète des livres qui concernent l'architecture dans une librairie. En outre, il visite une maison que John a jadis construite. Il ment à l'occupant de cette maison: "Mon frère a construit cette maison. Je voudrais la voir." L'occupant l'accepte, David voit l'intérieur. Pourquoi veut-il autant connaitre la vie de son patient ?


Un jour, un autre soignant vient  le remplacer pour le roulement du service de nuit. Ensuite il regarde des films avec John jusqu'au matin. Auparavant, il semble que John était homosexuel. Quand David prend John dans ses bras pour le déplacer, John a une érection. Cet événement est un malentendu, mais les proches de John accusent David de harcèlement sexuel. Néanmoins, David s'inquiète de son état santé, il visite de nouveau sa maison. Il déclare aux proches de John que c'est une fausse accusation, mais en vain.

David revoit sa fille Nadia qui est étudiante en médecine. Ici, son passé est dévoilé. Il a divorcé, et il est maintenant célibataire. Son fils Dan est tombé malade, David a fait de son mieux pour le soigner mais comme sa maladie était grave, Dan a finalement été euthanasié par David.

Quelques jours plas tard, David soigne Martha. Elle l'observe déjà, elle sait que David est accusé de harcèlement sexuel, et que son fils a été euthanasié par lui. Il la sogine comme si il était un membre de sa famile. Il présente Nadia à Martha, ils prennent un repas ensemble. Martha déteste la chimiothérapie, et elle pleure pedant la nuit. Alors, elle sollicite David: "Laissez-moi être euthanasiée". D'abord il refuse catégoriquement sa demande. Finalement, en voyant à quel point Mrtha souffre de cette thérapie, il change d'avis et l'euthanasie.

Ensuite il soigne un garçon qui est en fauteuil roulant. Un jour qu'il court dans la rue comme d'habitude, il a un accident de la route. Est-ce que c'est une forme de suicide ou bien un accident dû au hasard ? On ne le sait pas.

Le titre de ce film "Chronic" veut dire que la mort se répète toujours. Mais, pour David, il ne s'agit pas de la mort ordinaire. La souffrece causée par le sentiment de perte avec l'euthanasie continue perpétuellement jusqu'a sa propre mort. La musique émotionnelle n'est pas utilisée dans le film, j'ai eu plutôt l'impression que le réalisateur Michel France n'avait pas voulu traiter la mort comme un drame, et que le film n'essayait pas d'émouvoir le spectateur. S'il le faisait, cela pourrait être sans valeur. Après avoir vu ce film, j'ai ressenti une douleur physique dans la cage thoracique. Personne ne peut éviter sa propre mort.

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