mercredi 19 décembre 2018

Un bonze américain

Lors du tour en bus pour le mont Kōya, ma mère a parlé d'une information sur un shukubō du mont Kōya (le temple qui fournit le logement). Je savais seulement qu'il y avait eu un trouble dans le shukubō. Plusieurs jours plus tard, j'ai cherché quel trouble sur Internet. Un bonze de ce shukubō a critiqué et insulté des touristes étrangers qui ont logé là-bas. Selon des informations, ces quelques touristes ont fait des commentaires, sur un site de réservation. Un touriste étranger a écrit que le service du shukubō était inamical. Un autre s'est plaint que le repas du shukubō était insipide. Le bonze a répliqué que le shukubō n'était pas l'hôtel, pour quel but venez-vous ici ? Ce repas s'appelle 精進料理 (Syōjin ryōri), et vous êtes inculte etc. Ses paroles sont acerbes. Cela m'a fait rire. Je pensais que ce bonze était japonais, mais il était américain. Comme je suis Japonaise, je peux bien comprendre son sentiment. Au fur et à mesure que le nombre de touristes étrangers augmente, des désaccords culturels s'engendrent. C'est inévitable. Le bonze américain a sérieusement étudié la culture japonaise et bouddhique, il souhaite que les touristes étrangers apprennent un peu la culture japonaise comme lui. Je crois que de tels touristes sont minoritaires. La majorité des Japonais comprennent que le logement au shukubō est comme une initiation. Pour les touristes étrangers, ils paient le prix du logement, ils insistent pour recevoir un service agréable du shukubō. C'est la pensée divergente. Il vaut mieux prendre des mesures. Par exemple, le moine explique soigneusement le shukubō où on expérimente une partie de l'initiation, à l'étape de la réservation. Le shukubō accueille ceux qui sont en accord avec cette idée.

Quant à 精進料理 (Syōjin ryōri), les jeunes japonais n'aiment pas tellement ce repas. La quantité leur manque, les touristes occidentaux aussi. Sûrement, le goût simple est insipide. À mon avis, des aliments du plat sont rehaussés, on peut savourer les légumes en propre. Comme j'adore le tofu, je pense toujours que 精進料理 (Syōjin ryōri) est bon. En outre, cette cuisine ne charge pas l'estomac. Les touristes étrangers estiment que 精進料理(Syōjin ryōri) égale la cuisine végétarienne. Ce n'est pas faux. Intrinsèquement, 精進 (Syōjin) veut dire que l'on s'efforce de faire l'initiation, en luttant contre les convoitises. 精進料理 (Syōjin ryōri) ne stimule pas les convoitises. Et alors, le genre Allium n'est pas utilisé. Particulièrement, le poireau, l'ail, l'oignon, l'oignon de Chine, et la ciboulette chinoise. À vrai dire, je me demandais pourquoi le poireau et l'oignon ne sont pas utilisés dans 精進料理 (Syōjin ryōri) depuis longtemps. Cette fois, lorsque j'ai écrit cet article, j'ai connu cette interdiction grâce à Internet. Le genre Allium donne de la vitalité. Mais, il est possible que le surplus de vitalité se dirige vers une mauvaise direction. C'est intéressant.

À propos, ce bonze américain s'est déjà excusé. Il a dit qu'il était stressé, et sa réponse était trop émotionnelle. Finalement, le bonze est un homme, même s'il faisait assidûment l'initiation. Ce qui m'a surprise est le prix du logement au shukubō (à partir de 73 euros). C'est un peu cher. Le shukubō doit maintenir l'entretien, le rendement du logement est très important. Le mont Kōya a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 2004. Le nombre de touristes augmente deux fois plus qu'avant. L'Unesco inscrit trop de lieux au patrimoine mondial, je pense que ces lieux deviennent comme un parc d'attractions. Ceux qui ne peuvent pas bien comprendre la signification du patrimoine mondial, visitent et gribouillent sur les bâtiments traditionnels. De telles mauvaises manières sont vraiment déplorables.

2 commentaires:

  1. Bonjour Yoroboshi

    Je sais que vous ne fêtez pas noël... Mais je vous souhaite tout de même un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d'année, en espérant que 2019 soit une bonne année pour vous et votre famille.

    Frédéric

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  2. Bonjour Frédéric,

    Joyeux Noël.
    Merci pour voitre commentaire.
    Bien sûr, je travaille aujourd'hui au Japon.
    Beaucoup de chansons pour Noël sont diffusées
    à la radio.

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